Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé, hier, que "la nouvelle Constitution constituera le couronnement des réformes politiques initiées depuis 2011 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et accordera à l'opposition un rôle et une place plus efficients". Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé, hier, que "la nouvelle Constitution constituera le couronnement des réformes politiques initiées depuis 2011 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et accordera à l'opposition un rôle et une place plus efficients". Le "message du président de la République à l'occasion du 61ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954 a prévu un rôle plus efficient de l'opposition à la faveur de la nouvelle Constitution", a indiqué le président de l'APN dans un entretien accordé à l'APS. "Les engagements pris par le président Bouteflika en 2011 ont été honorés ces dernières années", a-t-il rappelé précisant à titre d'exemple que "les femmes constituent le tiers des membres de l'APN". Le chef de l'Etat "est le président de tous les Algériens. Il assume la responsabilité de l'Etat (...). Toutes les données internes et externes lui parviennent et il connaît mieux que quiconque le moment opportun de présenter le projet de révision de la Constitution", a-t-il estimé. Concernant les constantes à préserver dans la nouvelle Constitution, Ould Khelifa a indiqué que les principes "incontestables sont ceux prévus par la Déclaration du 1er novembre, qui avait appelé à l'édification d'un Etat démocratique et social dans le respect des préceptes de l'Islam". "Il ne faut pas également perdre de vue que l'Algérie est un Etat très jaloux de sa souveraineté qui ne tolère aucune ingérence dans ses décisions", a-t-il ajouté soulignant que "l'Algérie se fait un devoir de respecter la dignité de ses citoyens". "Bouteflika dirige le pays" S'exprimant sur les récentes sorties médiatiques et les échanges virulents entre partis et personnalités politiques, Ould Khelifa a souligné que "le discours politique doit s'élever à la hauteur de la grandeur de l'Algérie". "Nous faisons d'emblée preuve de bonne foi, mais les déclarations de certaines figures de l'opposition nous poussent parfois à douter de l'intention de leurs auteurs", a-t-il précisé estimant que "les déclarations hostiles à l'Etat ne servent nullement les intérêts de la classe politiques ni ceux de l'Algérie d'ailleurs". Pour Ould Khelifa, "le bon discours politique est celui qui va dans le sens des intérêts du pays, à l'instar du discours consistant que tient le FLN". "Les discours alarmistes qui n'apportent pas d'alternative sont vains et profanes", a-t-il fait remarquer ajoutant que "le patriotisme, sentiment partagé par tous les Algériens, est censé servir les intérêts de l'Algérie et non ceux des minorités", a-til soutenu. Par ailleurs, Ould Khelifa a fustigé ceux qui remettent en cause la légitimité des institutions de l'Etat, rappelant que le président de la République "a été élu à la majorité et l'on ne saurait remettre en cause sa légitimité", précisant que "c'est le président Bouteflika qui dirige le pays et il jouit de toutes ses capacités". Le président de l'APN a, par ailleurs, salué "les efforts incommensurables consentis par l'Armée nationale populaire (ANP) en matière de lutte antiterroriste". Le FLN seul à véhiculer des alternatives ! Concernant les initiatives politiques qui ont marqué la scène nationale ces derniers mois, Ould Khelifa a estimé que "les initiatives soumises sont censées véhiculer des alternatives", indiquant qu'en sa qualité de membre du parti du Front de libération nationale (FLN), il pouvait attester que "la seule alternative qui vaille est celle soumise par le FLN". "Tout un chacun a le droit de présenter des initiatives dans le cadre de la liberté qui marque l'exercice politique en Algérie, pour peu que le dialogue soit démocratique et s'inscrive dans le cadre du respect de l'opinion de l'autre", a-t-il souligné. Il a, dans ce cadre, "déploré" les incidents ayant émaillé la séance de vote de la loi de Finances 2016, estimant "que cela constituait "un rejet de l'opinion de la majorité", en affirmant que l'opposition "n'a pas le droit d'empêcher les autres d'émettre leur avis ou de voter. Il y a une majorité et une minorité dans tous les parlements", a-t-il dit. "Empêcher le vote de cette loi est une mesure illégale et non-démocratique", a-til martelé, indiquant que "ceux qui estiment que cette loi est inappropriée n'ont qu'à se présenter aux prochaines élections et corriger l'erreur". Aune question sur la formation de commissions d'enquête au sein de l'APN, le président de l'APN n'a pas trouvé d'inconvénient à cela, à condition que la question ne soit pas soumise à la justice, et ce "dans le cadre du respect du principe de séparation des pouvoirs". Concernant le report de la programmation des réponses aux questions orales des députés, Ould Khelifa a indiqué que "sur les 462 députés que compte l'Assemblée, certains posent jusqu'à 15 questions. Certaines questions portent sur le même sujet (...), d'où l'impossibilité de les programmer pour une seule séance, sachant que le temps est limité et que les séances sont retransmises à la Télévision". "La rationalisation des dépenses non l'austérité" Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé que la loi de finances 2016 prévoyait la rationalisation des dépenses, non l'austérité. A une question sur la détermination de l'opposition à recourir au président de la République et au Conseil constitutionnel pour empêcher l'adoption de cette loi, Ould Khelifa a indiqué que "ledit projet a été adopté à la majorité et est désormais une loi de finances, dans l'attente de son adoption au Conseil de la nation". "L'opposition n'est pas en droit de s'adresser au président de la République qui a un gouvernement auquel il donne des directives", a-t-il ajouté précisant que le texte en question "adopté à la majorité, constituera la loi de finances de 2016". "Quant au Conseil constitutionnel, ce dernier n'est pas habilité à trancher cette question, étant une instance constitutionnelle dont les prérogatives ne sont pas élargies aux griefs retenus contre le gouvernement dans ce volet", a-t-il indiqué. Ould Khelifa a, d'autre part, indiqué que les articles 66 et 71 de la loi de finances, objet de polémique dans les milieux politique et médiatique, "ne concernent pas le citoyen, mais une distribution plus équitable des richesses et des recettes". "Le mot austérité n'est mentionné dans aucun des articles de la loi de finances.Il s'agit plutot de la rationalisation des dépenses", a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, expliqué que lesdits articles étaient dictés par "la conjoncture que traverse le pays, du fait de la baisse des cours pétroliers sur les marchés internationaux", ajoutant que "l'Algérie qui n'est pas à l'origine de cette baisse, a pris ses précautions contrairement à ce qui est rapporté par certains". Le "message du président de la République à l'occasion du 61ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954 a prévu un rôle plus efficient de l'opposition à la faveur de la nouvelle Constitution", a indiqué le président de l'APN dans un entretien accordé à l'APS. "Les engagements pris par le président Bouteflika en 2011 ont été honorés ces dernières années", a-t-il rappelé précisant à titre d'exemple que "les femmes constituent le tiers des membres de l'APN". Le chef de l'Etat "est le président de tous les Algériens. Il assume la responsabilité de l'Etat (...). Toutes les données internes et externes lui parviennent et il connaît mieux que quiconque le moment opportun de présenter le projet de révision de la Constitution", a-t-il estimé. Concernant les constantes à préserver dans la nouvelle Constitution, Ould Khelifa a indiqué que les principes "incontestables sont ceux prévus par la Déclaration du 1er novembre, qui avait appelé à l'édification d'un Etat démocratique et social dans le respect des préceptes de l'Islam". "Il ne faut pas également perdre de vue que l'Algérie est un Etat très jaloux de sa souveraineté qui ne tolère aucune ingérence dans ses décisions", a-t-il ajouté soulignant que "l'Algérie se fait un devoir de respecter la dignité de ses citoyens". "Bouteflika dirige le pays" S'exprimant sur les récentes sorties médiatiques et les échanges virulents entre partis et personnalités politiques, Ould Khelifa a souligné que "le discours politique doit s'élever à la hauteur de la grandeur de l'Algérie". "Nous faisons d'emblée preuve de bonne foi, mais les déclarations de certaines figures de l'opposition nous poussent parfois à douter de l'intention de leurs auteurs", a-t-il précisé estimant que "les déclarations hostiles à l'Etat ne servent nullement les intérêts de la classe politiques ni ceux de l'Algérie d'ailleurs". Pour Ould Khelifa, "le bon discours politique est celui qui va dans le sens des intérêts du pays, à l'instar du discours consistant que tient le FLN". "Les discours alarmistes qui n'apportent pas d'alternative sont vains et profanes", a-t-il fait remarquer ajoutant que "le patriotisme, sentiment partagé par tous les Algériens, est censé servir les intérêts de l'Algérie et non ceux des minorités", a-til soutenu. Par ailleurs, Ould Khelifa a fustigé ceux qui remettent en cause la légitimité des institutions de l'Etat, rappelant que le président de la République "a été élu à la majorité et l'on ne saurait remettre en cause sa légitimité", précisant que "c'est le président Bouteflika qui dirige le pays et il jouit de toutes ses capacités". Le président de l'APN a, par ailleurs, salué "les efforts incommensurables consentis par l'Armée nationale populaire (ANP) en matière de lutte antiterroriste". Le FLN seul à véhiculer des alternatives ! Concernant les initiatives politiques qui ont marqué la scène nationale ces derniers mois, Ould Khelifa a estimé que "les initiatives soumises sont censées véhiculer des alternatives", indiquant qu'en sa qualité de membre du parti du Front de libération nationale (FLN), il pouvait attester que "la seule alternative qui vaille est celle soumise par le FLN". "Tout un chacun a le droit de présenter des initiatives dans le cadre de la liberté qui marque l'exercice politique en Algérie, pour peu que le dialogue soit démocratique et s'inscrive dans le cadre du respect de l'opinion de l'autre", a-t-il souligné. Il a, dans ce cadre, "déploré" les incidents ayant émaillé la séance de vote de la loi de Finances 2016, estimant "que cela constituait "un rejet de l'opinion de la majorité", en affirmant que l'opposition "n'a pas le droit d'empêcher les autres d'émettre leur avis ou de voter. Il y a une majorité et une minorité dans tous les parlements", a-t-il dit. "Empêcher le vote de cette loi est une mesure illégale et non-démocratique", a-til martelé, indiquant que "ceux qui estiment que cette loi est inappropriée n'ont qu'à se présenter aux prochaines élections et corriger l'erreur". Aune question sur la formation de commissions d'enquête au sein de l'APN, le président de l'APN n'a pas trouvé d'inconvénient à cela, à condition que la question ne soit pas soumise à la justice, et ce "dans le cadre du respect du principe de séparation des pouvoirs". Concernant le report de la programmation des réponses aux questions orales des députés, Ould Khelifa a indiqué que "sur les 462 députés que compte l'Assemblée, certains posent jusqu'à 15 questions. Certaines questions portent sur le même sujet (...), d'où l'impossibilité de les programmer pour une seule séance, sachant que le temps est limité et que les séances sont retransmises à la Télévision". "La rationalisation des dépenses non l'austérité" Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé que la loi de finances 2016 prévoyait la rationalisation des dépenses, non l'austérité. A une question sur la détermination de l'opposition à recourir au président de la République et au Conseil constitutionnel pour empêcher l'adoption de cette loi, Ould Khelifa a indiqué que "ledit projet a été adopté à la majorité et est désormais une loi de finances, dans l'attente de son adoption au Conseil de la nation". "L'opposition n'est pas en droit de s'adresser au président de la République qui a un gouvernement auquel il donne des directives", a-t-il ajouté précisant que le texte en question "adopté à la majorité, constituera la loi de finances de 2016". "Quant au Conseil constitutionnel, ce dernier n'est pas habilité à trancher cette question, étant une instance constitutionnelle dont les prérogatives ne sont pas élargies aux griefs retenus contre le gouvernement dans ce volet", a-t-il indiqué. Ould Khelifa a, d'autre part, indiqué que les articles 66 et 71 de la loi de finances, objet de polémique dans les milieux politique et médiatique, "ne concernent pas le citoyen, mais une distribution plus équitable des richesses et des recettes". "Le mot austérité n'est mentionné dans aucun des articles de la loi de finances.Il s'agit plutot de la rationalisation des dépenses", a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, expliqué que lesdits articles étaient dictés par "la conjoncture que traverse le pays, du fait de la baisse des cours pétroliers sur les marchés internationaux", ajoutant que "l'Algérie qui n'est pas à l'origine de cette baisse, a pris ses précautions contrairement à ce qui est rapporté par certains".