L'ouverture du champ médiatique en Algérie est une expérience fabuleuse. Des experts dans le domaine de l'information et de la communication estiment que c'est "le prélude à la consécration de la liberté d'opinion et d'expression et des fondements d'une société démocratique L'ouverture du champ médiatique en Algérie est une expérience fabuleuse. Des experts dans le domaine de l'information et de la communication estiment que c'est "le prélude à la consécration de la liberté d'opinion et d'expression et des fondements d'une société démocratique Si l'audiovisuel algérien s'est ouvert au privé, ce n'est que partiellement. Seules les chaînes de télévision privées thématiques sont autorisées en vertu du controversé article 7 de la loi promulguée le 23 mars. D'après cet article, les autorités algériennes définissent une chaîne thématique par "des programmes télévisuels ou sonores, s'articulant autour d'un ou plusieurs sujets". Même si les spécialistes dans le domaine estiment qu'il est "prématuré de se prononcer sur le professionnalisme de ces chaînes, puisqu'elles sont encore en apprentissage". Les règles élémentaires de n'importe quelle fonction, en l'occurrence le respect de l'éthique et la déontologie doivent être la locomotive de toute institution qui se respecte. Si ces dernières sont absentes, cela engendrera des conséquences et des dérapages. Tels que celui qui s'annonce entre l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda) et les chaînes de télévisions privées concernant le piratage. Le directeur général de ladite institution, en l'occurrence Sami Bencheikh El Hocine, a sommé samedi à Alger les chaînes de télévision privées de "payer leurs redevances" sur les oeuvres artistiques audiovisuelles exploitées, faute de quoi, il saisira l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Bencheikh s'est indigné, lors d'une conférence de presse, de "l'exploitation abusive" par ces chaînes, depuis leur création il y a plusieurs années, d'oeuvres artistiques, notamment musicales et cinématographiques, ainsi que des sketchs et des pièces théâtrales. Estimant à 50 milliards de centimes les pertes de l'Office dues à cette exploitation illicite, le directeur général de l'Onda a précisé que son institution envoyait chaque semaine à ces chaînes des correspondances concernant les oeuvres exploitées mais, a-t-il dit, ces dernières ne "reconnaissent ni l'Office ni les droits d'auteurs". Si "d'ici à un mois" ces chaînes ne répondent pas aux revendications de l'Office, ce dernier saisira l'OMPI, a affirmé l'interlocuteur excluant le recours à la justice algérienne en raison du cadre juridique "ambigu" de l'activité de ces chaînes. Le directeur de l'Onda a souligné dans ce sens que cette problématique sera inscrite parmi les plus importants dossiers de l'agenda de l'office pour 2016, saluant par ailleurs le paiement des redevances par la Radio algérienne et les différents opérateurs de la téléphonie mobile, le site Youtube et le moteur de recherche Google. L'Onda avait signé des conventions avec de nombreuses institutions algériennes et internationales dont la Radio algérienne et les trois opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que le site Youtube et le moteur de recherche Google dans le cadre du renforcement de la lutte contre le piratage et toutes formes d'atteinte à la propriété intellectuelle. Sami Bencheikh a annoncé l'organisation, au courant de l'année 2016, d'un atelier à Constantine sur le projet du traité de l'OMPI relatif à la protection du folklore et d'un séminaire international à Alger sur la protection des oeuvres audiovisuelles. Face à ce dilemme, les chaînes de télévision privées, payeront-elles les redevances ou pas ? Seul l'avenir nous le dira. Si l'audiovisuel algérien s'est ouvert au privé, ce n'est que partiellement. Seules les chaînes de télévision privées thématiques sont autorisées en vertu du controversé article 7 de la loi promulguée le 23 mars. D'après cet article, les autorités algériennes définissent une chaîne thématique par "des programmes télévisuels ou sonores, s'articulant autour d'un ou plusieurs sujets". Même si les spécialistes dans le domaine estiment qu'il est "prématuré de se prononcer sur le professionnalisme de ces chaînes, puisqu'elles sont encore en apprentissage". Les règles élémentaires de n'importe quelle fonction, en l'occurrence le respect de l'éthique et la déontologie doivent être la locomotive de toute institution qui se respecte. Si ces dernières sont absentes, cela engendrera des conséquences et des dérapages. Tels que celui qui s'annonce entre l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda) et les chaînes de télévisions privées concernant le piratage. Le directeur général de ladite institution, en l'occurrence Sami Bencheikh El Hocine, a sommé samedi à Alger les chaînes de télévision privées de "payer leurs redevances" sur les oeuvres artistiques audiovisuelles exploitées, faute de quoi, il saisira l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Bencheikh s'est indigné, lors d'une conférence de presse, de "l'exploitation abusive" par ces chaînes, depuis leur création il y a plusieurs années, d'oeuvres artistiques, notamment musicales et cinématographiques, ainsi que des sketchs et des pièces théâtrales. Estimant à 50 milliards de centimes les pertes de l'Office dues à cette exploitation illicite, le directeur général de l'Onda a précisé que son institution envoyait chaque semaine à ces chaînes des correspondances concernant les oeuvres exploitées mais, a-t-il dit, ces dernières ne "reconnaissent ni l'Office ni les droits d'auteurs". Si "d'ici à un mois" ces chaînes ne répondent pas aux revendications de l'Office, ce dernier saisira l'OMPI, a affirmé l'interlocuteur excluant le recours à la justice algérienne en raison du cadre juridique "ambigu" de l'activité de ces chaînes. Le directeur de l'Onda a souligné dans ce sens que cette problématique sera inscrite parmi les plus importants dossiers de l'agenda de l'office pour 2016, saluant par ailleurs le paiement des redevances par la Radio algérienne et les différents opérateurs de la téléphonie mobile, le site Youtube et le moteur de recherche Google. L'Onda avait signé des conventions avec de nombreuses institutions algériennes et internationales dont la Radio algérienne et les trois opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que le site Youtube et le moteur de recherche Google dans le cadre du renforcement de la lutte contre le piratage et toutes formes d'atteinte à la propriété intellectuelle. Sami Bencheikh a annoncé l'organisation, au courant de l'année 2016, d'un atelier à Constantine sur le projet du traité de l'OMPI relatif à la protection du folklore et d'un séminaire international à Alger sur la protection des oeuvres audiovisuelles. Face à ce dilemme, les chaînes de télévision privées, payeront-elles les redevances ou pas ? Seul l'avenir nous le dira.