Le dernier classement de Transparency International (TI), une ONG d'origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et les institutions gouvernementales mondiales, vient de classer l'Algérie à la 88e place sur 168 pays les plus corrompus. Le dernier classement de Transparency International (TI), une ONG d'origine allemande ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et les institutions gouvernementales mondiales, vient de classer l'Algérie à la 88e place sur 168 pays les plus corrompus. Be rapport qui offre à l'Algérie la note de 3.6/10 soit le même score des années 2013 et 2014, mais avec une remontée de 12 places - 100e place en 2014, remontée s'expliquant uniquement par un nombre moins important de pays dans le tableau de cette edition et sept (07) pays , es-aequo, à la 88e place ! », note l'association aalgerienne de lutte contre la corruption (AACC), dirigée par Djilali Hadjadj. Chaque année, Transparency International établit un « rapport sur la perception de la corruption », un classement, sur une échelle de 0 à 100, des pays les plus corrompus, le rapport fondé sur l'avis de plusieurs experts du domaine, mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans le monde entier et dresse un tableau alarmant. Et ce, en s'appuyant sur les données collectées par 12 organismes internationaux (Banque mondiale, Banque africaine de développement ou Forum économique mondial, notamment). Selon l'association algerienne de lutte contre la corruption (AACC), « Ce très mauvais score confime confirme l'absence de la volonté politique du guvernement algerien . Et l'Algerie ne peut pas améliorer son score actuel dans l'indice mondial de perception de la corruption tant que le pouvoir continue d'organiser des procès judiciaires sur les gros scandales de corruption, où les principaux commanditaires sont epargnés et protegés en toute impunité. Et surtout tant que la justice, ne sera pas independante» , precise -elle. « Tant que l'on continuera à réprimer les dénonciateurs de la corruption, tant que la très mauvaise loi, du 20 février 2006 relative à la prevention de la lutte contre la corruption, ne sera pas revisée et ne sera réellement conforme à l'esprit et à la lettre de la convention des nations unis, contre la corruption. Tant que les associations libres et independantes du pouvoir seront interdites et reprimées, tant que les institutions gouvernementales devant oeuvrer pour la bonne gouvernance demeureront inertes, inefficaces, bureaucratiques et dependantes de l'executif, à l'image notamment de l'organe national de prevention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), de l'office central de repression de corruption, de la cour des comptes, de l'inspection generales des finances (IGF), et de cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) ». Toujours dans le même sens, le rapport souligne que «la corruption est un problème pour tous les pays, qu'un mauvais score est probablement le signe d'une corruption généralisée et d'une complicité des institutions publiques qui ne répondent plus aux besoins des citoyens". Il convient de souligner que la répression anti-corruption fait partie intégrante du programme de réformes initié en Algérie pour la consolidation de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement durable. D'ailleurs, un projet de décret présidentiel pour l'élargissement des missions des inspections générales de l'administration publique au domaine de la prévention contre la corruption, a vu le jour. Quant à son application, on attendra la lune ! Be rapport qui offre à l'Algérie la note de 3.6/10 soit le même score des années 2013 et 2014, mais avec une remontée de 12 places - 100e place en 2014, remontée s'expliquant uniquement par un nombre moins important de pays dans le tableau de cette edition et sept (07) pays , es-aequo, à la 88e place ! », note l'association aalgerienne de lutte contre la corruption (AACC), dirigée par Djilali Hadjadj. Chaque année, Transparency International établit un « rapport sur la perception de la corruption », un classement, sur une échelle de 0 à 100, des pays les plus corrompus, le rapport fondé sur l'avis de plusieurs experts du domaine, mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public dans le monde entier et dresse un tableau alarmant. Et ce, en s'appuyant sur les données collectées par 12 organismes internationaux (Banque mondiale, Banque africaine de développement ou Forum économique mondial, notamment). Selon l'association algerienne de lutte contre la corruption (AACC), « Ce très mauvais score confime confirme l'absence de la volonté politique du guvernement algerien . Et l'Algerie ne peut pas améliorer son score actuel dans l'indice mondial de perception de la corruption tant que le pouvoir continue d'organiser des procès judiciaires sur les gros scandales de corruption, où les principaux commanditaires sont epargnés et protegés en toute impunité. Et surtout tant que la justice, ne sera pas independante» , precise -elle. « Tant que l'on continuera à réprimer les dénonciateurs de la corruption, tant que la très mauvaise loi, du 20 février 2006 relative à la prevention de la lutte contre la corruption, ne sera pas revisée et ne sera réellement conforme à l'esprit et à la lettre de la convention des nations unis, contre la corruption. Tant que les associations libres et independantes du pouvoir seront interdites et reprimées, tant que les institutions gouvernementales devant oeuvrer pour la bonne gouvernance demeureront inertes, inefficaces, bureaucratiques et dependantes de l'executif, à l'image notamment de l'organe national de prevention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), de l'office central de repression de corruption, de la cour des comptes, de l'inspection generales des finances (IGF), et de cellule de traitement du renseignement financier (CTRF) ». Toujours dans le même sens, le rapport souligne que «la corruption est un problème pour tous les pays, qu'un mauvais score est probablement le signe d'une corruption généralisée et d'une complicité des institutions publiques qui ne répondent plus aux besoins des citoyens". Il convient de souligner que la répression anti-corruption fait partie intégrante du programme de réformes initié en Algérie pour la consolidation de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement durable. D'ailleurs, un projet de décret présidentiel pour l'élargissement des missions des inspections générales de l'administration publique au domaine de la prévention contre la corruption, a vu le jour. Quant à son application, on attendra la lune !