Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International établit un classement de 175 pays, du plus corrompu au plus vertueux, sur une échelle de 0 à 100. Pour établir son indice de perceptions de la corruption, Transparency rassemble des avis d'experts au sein d'organisations, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Fondation allemande Bertelsmann. Le 20e rapport annuel de l'ONG allemande Transparency International établit un classement de 175 pays, du plus corrompu au plus vertueux, sur une échelle de 0 à 100. Pour établir son indice de perceptions de la corruption, Transparency rassemble des avis d'experts au sein d'organisations, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Fondation allemande Bertelsmann. Selon le dernier rapport de Transparency International, publié hier, l'Algérie serait le 100e pays au Monde en termes de corruption. Avec un score de 36, en amélioration par rapport aux deux précédentes années, l'Algérie est au 100e rang des pays où la corruption est monnaie courante sur un total de 175 pays et territoires recensés, détenant par la même occasion la première place au Maghreb, le Maroc et la Tunisie étant respectivement classés 80e et 79e. L'Algérie a perdu six places par rapport à l'année dernière, où elle était déjà classée 94e. Dans le classement de 2014, l'Algérie se situe loin derrière d'autres pays arabes tels que le Qatar (26e) ou l'Arabie saoudite (55e). Elle se classe aussi derrière son voisin tunisien (79e) et marocain (80e). L'Egypte, (94e), se place aussi devant l'Algérie. « En Algérie, le pouvoir utilise tous les moyens pour neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption », a commenté l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), branche algérienne de Transparency International dans un communiqué. Pour l'AACC, « non seulement l'Algérie n'a fait aucun progrès pour faire reculer l'avancée dévastatrice de ce fléau, mais plus grave, la seule volonté du pouvoir est de neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption, et ce, par tous les moyens », ajoute le communiqué. « Parmi ces moyens et ces pratiques, l'AACC en énumère quelques-uns : mauvaise législation anti-corruption (qui plus est, non appliquée) ; justice complice et relais du pouvoir ; organes de contrôle et institutions spécialisées gelés de fait ; dénonciateurs systématiquement réprimés ; corruption comme instrument de pouvoir et du pouvoir à tous les niveaux ; transactions commerciales internationales de l'Algérie soumises à une corruption systématique, etc. », précise l'AACC. Sur la page officielle Facebook de l'AACC on pourra lire : « L'indice de perception de la corruption (IPC) de 2014 vient d'être rendu public : l'Algérie, et ce n'est pas une surprise, obtient le même très mauvais score que 2013 : 3,6 sur 10, et se classe à la 100e place, soit un recul de 6 places par rapport à 2013 (94e place) ! » « L'indice de perception de la corruption 2014 montre que les abus de pouvoir des responsables politiques et des hauts fonctionnaires entravent la croissance économique et les efforts de lutte contre la corruption », affirme José Ugaz, président de Transparency International. « Certains élus corrompus font passer des capitaux d'origine frauduleuse dans des territoires pratiquant le secret bancaire par l'intermédiaire de sociétés offshore en toute impunité », poursuit Ugaz. « Les pays les moins bien classés de l'indice doivent adopter des mesures anti-corruption radicales tournées vers leur population. Les pays les mieux classés doivent faire en sorte de ne pas exporter des pratiques de corruption dans les pays les moins avancés. » Plus de deux tiers des 175 pays de l'indice de Transparency obtiennent une note inférieure à 50, l'échelle de mesurant allant de 0 (pour un secteur public perçu comme extrêmement corrompu) à 100 (pour un secteur public perçu comme extrêmement intègre). Le Danemark arrive en tête du classement 2014 avec une note de 92 sur 100. Il devance la Nouvelle-Zélande, la Finlande, la Suède et la Norvège, des habitués du haut du classement. L'index de Transparency International prend en compte la perception de la corruption du secteur public dans chaque pays, et les difficultés administratives qui peuvent engendrer la corruption. Basé sur un score allant de 0 (très corrompu) à 100 (aucune trace de corruption), il tend à être un indicateur de l'environnement sociétal et des affaires dans chaque nation. Au niveau mondial, les pays les moins corrompus sont le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande et la Suède. La corruption est un mal qui affecte tous les pays ; pour l'organisation anti-corruption Transparency International, il incombe aux grandes places financières d'Europe et des Etats-Unis de travailler main dans la main avec les économies à croissance rapide pour empêcher les corrompus de s'en tirer impunément. Dans cette 20e édition de l'Indice de perceptions de la corruption, la Chine (avec une note de 36 sur 100), la Turquie (45) et l'Angola (19) figurent parmi les pays enregistrant la plus forte régression, avec une chute de 4 à 5 points par rapport à l'année précédente malgré une croissance économique moyenne de plus de 4 % sur les quatre dernières années. L'AACC lance un appel à la société civile et aux médias afin de ne pas passer sous silence la célébration dans quelques jours, le mardi 9 décembre 2014, de la Journée des Nations unies contre la corruption, dont ce sera la 11e édition, Journée que les Nations unies ont placé sous le thème « Rompez la chaîne de la corruption » ! Selon le dernier rapport de Transparency International, publié hier, l'Algérie serait le 100e pays au Monde en termes de corruption. Avec un score de 36, en amélioration par rapport aux deux précédentes années, l'Algérie est au 100e rang des pays où la corruption est monnaie courante sur un total de 175 pays et territoires recensés, détenant par la même occasion la première place au Maghreb, le Maroc et la Tunisie étant respectivement classés 80e et 79e. L'Algérie a perdu six places par rapport à l'année dernière, où elle était déjà classée 94e. Dans le classement de 2014, l'Algérie se situe loin derrière d'autres pays arabes tels que le Qatar (26e) ou l'Arabie saoudite (55e). Elle se classe aussi derrière son voisin tunisien (79e) et marocain (80e). L'Egypte, (94e), se place aussi devant l'Algérie. « En Algérie, le pouvoir utilise tous les moyens pour neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption », a commenté l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), branche algérienne de Transparency International dans un communiqué. Pour l'AACC, « non seulement l'Algérie n'a fait aucun progrès pour faire reculer l'avancée dévastatrice de ce fléau, mais plus grave, la seule volonté du pouvoir est de neutraliser toute perspective de lutte contre la corruption, et ce, par tous les moyens », ajoute le communiqué. « Parmi ces moyens et ces pratiques, l'AACC en énumère quelques-uns : mauvaise législation anti-corruption (qui plus est, non appliquée) ; justice complice et relais du pouvoir ; organes de contrôle et institutions spécialisées gelés de fait ; dénonciateurs systématiquement réprimés ; corruption comme instrument de pouvoir et du pouvoir à tous les niveaux ; transactions commerciales internationales de l'Algérie soumises à une corruption systématique, etc. », précise l'AACC. Sur la page officielle Facebook de l'AACC on pourra lire : « L'indice de perception de la corruption (IPC) de 2014 vient d'être rendu public : l'Algérie, et ce n'est pas une surprise, obtient le même très mauvais score que 2013 : 3,6 sur 10, et se classe à la 100e place, soit un recul de 6 places par rapport à 2013 (94e place) ! » « L'indice de perception de la corruption 2014 montre que les abus de pouvoir des responsables politiques et des hauts fonctionnaires entravent la croissance économique et les efforts de lutte contre la corruption », affirme José Ugaz, président de Transparency International. « Certains élus corrompus font passer des capitaux d'origine frauduleuse dans des territoires pratiquant le secret bancaire par l'intermédiaire de sociétés offshore en toute impunité », poursuit Ugaz. « Les pays les moins bien classés de l'indice doivent adopter des mesures anti-corruption radicales tournées vers leur population. Les pays les mieux classés doivent faire en sorte de ne pas exporter des pratiques de corruption dans les pays les moins avancés. » Plus de deux tiers des 175 pays de l'indice de Transparency obtiennent une note inférieure à 50, l'échelle de mesurant allant de 0 (pour un secteur public perçu comme extrêmement corrompu) à 100 (pour un secteur public perçu comme extrêmement intègre). Le Danemark arrive en tête du classement 2014 avec une note de 92 sur 100. Il devance la Nouvelle-Zélande, la Finlande, la Suède et la Norvège, des habitués du haut du classement. L'index de Transparency International prend en compte la perception de la corruption du secteur public dans chaque pays, et les difficultés administratives qui peuvent engendrer la corruption. Basé sur un score allant de 0 (très corrompu) à 100 (aucune trace de corruption), il tend à être un indicateur de l'environnement sociétal et des affaires dans chaque nation. Au niveau mondial, les pays les moins corrompus sont le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande et la Suède. La corruption est un mal qui affecte tous les pays ; pour l'organisation anti-corruption Transparency International, il incombe aux grandes places financières d'Europe et des Etats-Unis de travailler main dans la main avec les économies à croissance rapide pour empêcher les corrompus de s'en tirer impunément. Dans cette 20e édition de l'Indice de perceptions de la corruption, la Chine (avec une note de 36 sur 100), la Turquie (45) et l'Angola (19) figurent parmi les pays enregistrant la plus forte régression, avec une chute de 4 à 5 points par rapport à l'année précédente malgré une croissance économique moyenne de plus de 4 % sur les quatre dernières années. L'AACC lance un appel à la société civile et aux médias afin de ne pas passer sous silence la célébration dans quelques jours, le mardi 9 décembre 2014, de la Journée des Nations unies contre la corruption, dont ce sera la 11e édition, Journée que les Nations unies ont placé sous le thème « Rompez la chaîne de la corruption » !