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Ça n'arrive pas qu'aux autres
Chauffage et intoxication au monoxyde de carbone
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 02 - 2016

Selon un Bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l'Office national de météorologie, les températures vont certainement chuter, et les risques d'intoxications au monoxyde de carbone augmenteront.
Selon un Bulletin météorologique spécial (BMS) émis par l'Office national de météorologie, les températures vont certainement chuter, et les risques d'intoxications au monoxyde de carbone augmenteront.
Avec le retour du froid, les chauffages tournent à pleins régimes dans les foyers. Même si la pluie et la neige se font désirer, depuis plusieurs semaines, il n'en reste pas moins qu'il faut rester vigilants. Car chaque année, le même scenario refait surface. Quand les premiers froids arrivent, les cas d'intoxication au monoxyde de carbone se multiplient. Plusieurs milliers de personnes sont ainsi touchées, bien souvent chez elles.
Dans la plupart des cas, le mal a pour origine un appareil de chauffage obsolète ou défectueux. Ainsi, leur utilisation sans la moindre précaution d'usage ni d'installation conforme aux normes de sécurité en vigueur. Enormément d'appareils de contrefaçon défectueux, provenant de Chine en particulier, circulent sur le marché algérien.
Le ministre du Commerce avait déjà évoqué plus de 40.000 appareils de chauffage répartis dans 18 containers bloqués récemment dans plusieurs ports du pays pour non-conformité aux normes minima de sécurité. Leur nombre pourrait être encore plus important.
D'où la nécessité de faire appel à des spécialistes pour vérifier l'état des appareils avant tout usage. Une période que redoutent les agents de la Protection civile qui ont toujours prêté main forte dans de telles circonstances. Plus de 75 % des intoxications au monoxyde de carbone (CO), première cause de mortalité par gaz toxique, ont en effet lieu pendant les deux saisons qui s'étalent d'octobre à mars, où l'on chauffe à fond les habitations. 85 % de ces intoxications surviennent de manière accidentelle à domicile, indiquent des statistiques officielles.
Contrairement au gaz de ville, ce gaz est inodore, invisible et non-irritant, c'est-à-dire qu'il ne fait ni tousser ni éternuer, précisent les spécialistes. Il est à l'origine chaque année de près de plusieurs centaines d'intoxications qui nécessitent une prise en charge médicale immédiate et de dizaines de décès dans les habitations chauffées. Il est impératif donc, voir vital, de vérifier les installations de chauffage du domicile.
On a beau en effet entendre parler des dangers du CO, mais l'on pense que « ça n'arrive qu'aux autres ! ». C'est ce qu'on se dit. On n'est pas toujours conscient d'avoir chez soi des appareils susceptibles d'émettre ces gaz silencieux qui sèment la mort. Pour cette nouvelle année, on compte déjà des dizaines de morts, sans parler de personnes incommodées et sauvées par les secours de la Protection civile alors que l'hiver est à mi-chemin.
L'année passée, le bilan de la PC a fait état de 118 morts et de 1.600 personnes incommodés ou intoxiquées par les gaz brûlés ou le monoxyde de carbone. Un véritable drame qui ne cesse malheureusement de gagner du terrain.
Mais quelques gestes simples peuvent nous mettre à l'abri et permet de réduire ce genre d'accidents. Telles que : la vérification et l'entretien des installations de chauffage et les conduits de fumée par un professionnel qualifié. Et pourquoi pas l'installation d'un détecteur ou l'avertisseur de monoxyde de carbone. Cet avertisseur peut détecter la présence de ce gaz mortel, il le signale en déclenchant une alarme.
Avec le retour du froid, les chauffages tournent à pleins régimes dans les foyers. Même si la pluie et la neige se font désirer, depuis plusieurs semaines, il n'en reste pas moins qu'il faut rester vigilants. Car chaque année, le même scenario refait surface. Quand les premiers froids arrivent, les cas d'intoxication au monoxyde de carbone se multiplient. Plusieurs milliers de personnes sont ainsi touchées, bien souvent chez elles.
Dans la plupart des cas, le mal a pour origine un appareil de chauffage obsolète ou défectueux. Ainsi, leur utilisation sans la moindre précaution d'usage ni d'installation conforme aux normes de sécurité en vigueur. Enormément d'appareils de contrefaçon défectueux, provenant de Chine en particulier, circulent sur le marché algérien.
Le ministre du Commerce avait déjà évoqué plus de 40.000 appareils de chauffage répartis dans 18 containers bloqués récemment dans plusieurs ports du pays pour non-conformité aux normes minima de sécurité. Leur nombre pourrait être encore plus important.
D'où la nécessité de faire appel à des spécialistes pour vérifier l'état des appareils avant tout usage. Une période que redoutent les agents de la Protection civile qui ont toujours prêté main forte dans de telles circonstances. Plus de 75 % des intoxications au monoxyde de carbone (CO), première cause de mortalité par gaz toxique, ont en effet lieu pendant les deux saisons qui s'étalent d'octobre à mars, où l'on chauffe à fond les habitations. 85 % de ces intoxications surviennent de manière accidentelle à domicile, indiquent des statistiques officielles.
Contrairement au gaz de ville, ce gaz est inodore, invisible et non-irritant, c'est-à-dire qu'il ne fait ni tousser ni éternuer, précisent les spécialistes. Il est à l'origine chaque année de près de plusieurs centaines d'intoxications qui nécessitent une prise en charge médicale immédiate et de dizaines de décès dans les habitations chauffées. Il est impératif donc, voir vital, de vérifier les installations de chauffage du domicile.
On a beau en effet entendre parler des dangers du CO, mais l'on pense que « ça n'arrive qu'aux autres ! ». C'est ce qu'on se dit. On n'est pas toujours conscient d'avoir chez soi des appareils susceptibles d'émettre ces gaz silencieux qui sèment la mort. Pour cette nouvelle année, on compte déjà des dizaines de morts, sans parler de personnes incommodées et sauvées par les secours de la Protection civile alors que l'hiver est à mi-chemin.
L'année passée, le bilan de la PC a fait état de 118 morts et de 1.600 personnes incommodés ou intoxiquées par les gaz brûlés ou le monoxyde de carbone. Un véritable drame qui ne cesse malheureusement de gagner du terrain.
Mais quelques gestes simples peuvent nous mettre à l'abri et permet de réduire ce genre d'accidents. Telles que : la vérification et l'entretien des installations de chauffage et les conduits de fumée par un professionnel qualifié. Et pourquoi pas l'installation d'un détecteur ou l'avertisseur de monoxyde de carbone. Cet avertisseur peut détecter la présence de ce gaz mortel, il le signale en déclenchant une alarme.


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