Chems Eddine Chitour, directeur du laboratoire de valorisation des hydrocarbures à l'Ecole nationale polytechnique est catégorique : l'accord conclu entre l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Venezuela et la Russie, tendant à geler la production de brut à son niveau de janvier, n'aura aucune incidence sur une remontée des cours. Chems Eddine Chitour, directeur du laboratoire de valorisation des hydrocarbures à l'Ecole nationale polytechnique est catégorique : l'accord conclu entre l'Arabie Saoudite, le Qatar, le Venezuela et la Russie, tendant à geler la production de brut à son niveau de janvier, n'aura aucune incidence sur une remontée des cours. S'exprimant, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il explique que l'Iran et l'Irak, produisant à eux seuls 6 millions de barils/jour, sur les 30 millions placés sur le marché par l'OPEP, ne sont pas partie prenante de cette mesure et vont « perturber le marché ». Il estime que seul un accord commun des pays membres et non membres de l'OPEP pourrait permettre un redressement « autour des 60 dollars le baril », d'ici fin 2016 ou début 2017. M. Chitour considère que même les USA, devenus premier producteur mondial d'hydrocarbures grâce au pétrole et au gaz de schiste, souhaitent une remontée des cours, ceux pratiqués actuellement n'étant pas rentables. Pour lui, l'Algérie devrait tirer les leçons de cette perturbation en cessant de « brader » les prix de ses carburants et en réduisant les subventions. « L'énergie a un coût, l'eau a un coût », il faudrait donc, déclare-t-il, rationaliser mais « non rationner » la consommation, en imposant des prix « d'équilibre » tout en protègeant les classes sociales vulnérables. Le plus important, selon lui, c'est de créer une « utopie, une nouvelle révolution, celles de l'intelligence et de la transition énergétique », mais pour cela, poursuit-il, il faut au préalable donner aux jeunes, en particulier, « les raisons d'espérer ». L'intervenant rappelle qu'en dehors du pétrole, il existe d'énormes possibilités pour l'Algérie de se redresser économiquement, notamment, précise-til, grâce à ses richesses minières, mais aussi aux énormes potentialités que recèle le Sahara au plan agricole. Pour entreprendre une telle dynamique, il estime fondamental d'instituer un Schéma national d'aménagement du territoire intégrant le développement de différents secteurs, parmi lesquels il cite les énergies éolienne, solaire, la géothermie ainsi que la reprise des travaux de réalisation du barrage vert. Mais pour que la jeunesse puisse s'implique dans la concrétisation de ces grands chantiers, il faudrait, souligne-t-il, que l'exécutif donne l'exemple en se décidant de passer de « l'ébriété énergétique » à la « sobriété énergétique ». On peut relever le défi, assure-t-il, il faut seulement commencer à agir. S'exprimant, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il explique que l'Iran et l'Irak, produisant à eux seuls 6 millions de barils/jour, sur les 30 millions placés sur le marché par l'OPEP, ne sont pas partie prenante de cette mesure et vont « perturber le marché ». Il estime que seul un accord commun des pays membres et non membres de l'OPEP pourrait permettre un redressement « autour des 60 dollars le baril », d'ici fin 2016 ou début 2017. M. Chitour considère que même les USA, devenus premier producteur mondial d'hydrocarbures grâce au pétrole et au gaz de schiste, souhaitent une remontée des cours, ceux pratiqués actuellement n'étant pas rentables. Pour lui, l'Algérie devrait tirer les leçons de cette perturbation en cessant de « brader » les prix de ses carburants et en réduisant les subventions. « L'énergie a un coût, l'eau a un coût », il faudrait donc, déclare-t-il, rationaliser mais « non rationner » la consommation, en imposant des prix « d'équilibre » tout en protègeant les classes sociales vulnérables. Le plus important, selon lui, c'est de créer une « utopie, une nouvelle révolution, celles de l'intelligence et de la transition énergétique », mais pour cela, poursuit-il, il faut au préalable donner aux jeunes, en particulier, « les raisons d'espérer ». L'intervenant rappelle qu'en dehors du pétrole, il existe d'énormes possibilités pour l'Algérie de se redresser économiquement, notamment, précise-til, grâce à ses richesses minières, mais aussi aux énormes potentialités que recèle le Sahara au plan agricole. Pour entreprendre une telle dynamique, il estime fondamental d'instituer un Schéma national d'aménagement du territoire intégrant le développement de différents secteurs, parmi lesquels il cite les énergies éolienne, solaire, la géothermie ainsi que la reprise des travaux de réalisation du barrage vert. Mais pour que la jeunesse puisse s'implique dans la concrétisation de ces grands chantiers, il faudrait, souligne-t-il, que l'exécutif donne l'exemple en se décidant de passer de « l'ébriété énergétique » à la « sobriété énergétique ». On peut relever le défi, assure-t-il, il faut seulement commencer à agir.