La Kabylie, à l'instar des autres régions berbérophones du pays, commémore le 27e anniversaire de la mort de l'un de ses plus prestigieux écrivains : Mouloud Mammeri. La Kabylie, à l'instar des autres régions berbérophones du pays, commémore le 27e anniversaire de la mort de l'un de ses plus prestigieux écrivains : Mouloud Mammeri. L'auteur de l'inoubliable La Colline oubliée a disparu, donc, depuis 27 ans, laissant derrière lui une oeuvre inestimable. Mouloud Mammeri n'était pas qu'un écrivain : il était aussi anthropologue et archéologue. Le 27e anniversaire sera donc commémoré en grandes pompes dans les régions berbérophones d'Algérie, particulièrement à Tizi-Ouzou, où cet événement présente un cachet spécial. C'est cette ville martyre qui a été, un certain 20 avril 1980, le théâtre d'affrontements entre des centaines d'étudiants, refusant le déni identitaire et les forces de l'ordre qui ont choisi le langage de la force. Ainsi, la direction de la culture de Tizi-Ouzou a concocté un riche programme dans différentes infrastructures qui sont la maison de la culture de Tizi-Ouzou, annexe de la maison de la culture d'Azazga, la Cinémathèque de Tizi-Ouzou et dans son village natal Taourirt- Mimoun à Ath-Yanni. Ce programme d'activité, qui se tiendra du 26 au 28 février, traitera de l'oeuvre et du parcours de ce militant infatigable de l'amazighité que fut le défunt Mouloud Mammeri, apprend-on des organisateurs de ces journées commémoratives. "Tout le legs de ce grand militant, romancier, anthropologue et linguiste sera abordé lors de ces journées commémoratives, placées sous le thème "Mouloud Mammeri, l'explorateur de l'Ahellil du Gourara"", souligne-t-on de même source. Pour les organisateurs de ce secteur, "l'objectif de cette manifestation est la mise en exergue de ce legs ancestral, classé patrimoine mondial par l'Unesco, pour lequel Mouloud Mammeri avait un grand intérêt en raison de sa valeur patrimoniale et de son apport incontournable à la culture algérienne". Le programme débutera donc, ce vendredi 26 février, avec un recueillement sur la tombe du défunt dans son village natal Taourirt-Mimoun à Ath-Yanni, alors qu'à la maison de la culture, qui porte son nom, les espaces seront occupés par des expositions de photos, de coupons de presse et de livres exposés avec le CNRPH, le HCA et l'Enag, suivies de ventes-dédicaces. La journée du samedi 27 février sera très riche et le petit théâtre sera sans doute envahi par un public avide de savoir et de culture. Plusieurs communications sont proposées et animées par d'imminents universitaires et compagnons du defunt, telles que "Témoignages sur Mouloud Mammeri et ses travaux de recherches autour de l'Ahellil du Gourara" ; "L'Ahellil du Gourara" ; "Mouloud Mammeri et la valorisation d'actifs spécifiques dans les territoires algériens : l'Ahellil du Gourara" ; "L'Ahellil du Gourara, présentation de quelques aspects socio-anthropologiques" ;... et tant d'autres, pour ne citer que celles. La salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud- Mammeri abritera la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la dictée en tamazight prix Mouloud- Mammeri dans sa 10e édition, organisée en collaboration avec la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou et l'association des enseignants de tamazight. À la bibliothèque de la maison de la culture, les étudiants de l'école régionale des beaux arts d'Azazga réaliseront une fresque autour de l'Ahellil du Gourara. Deux autres infrastructures sont également sollicitées pour renfermer cette commémoration. Il s'agit de l'annexe de la Maison de la culture d'Azazga qui abritera des expositions sur la vie et l'oeuvre de Mouloud Mammeri, une exposition de livres, des conférences et une projection d'un film documentaire sur le défunt, encore vivant dans les coeurs et l'esprit. Dimanche 28 février, est prévue la projection du film-documentaire intitulé Dda L'Mouloud, suivie d'un débat en présence du réalisateur Ali Mouzaoui. L'auteur de l'inoubliable La Colline oubliée a disparu, donc, depuis 27 ans, laissant derrière lui une oeuvre inestimable. Mouloud Mammeri n'était pas qu'un écrivain : il était aussi anthropologue et archéologue. Le 27e anniversaire sera donc commémoré en grandes pompes dans les régions berbérophones d'Algérie, particulièrement à Tizi-Ouzou, où cet événement présente un cachet spécial. C'est cette ville martyre qui a été, un certain 20 avril 1980, le théâtre d'affrontements entre des centaines d'étudiants, refusant le déni identitaire et les forces de l'ordre qui ont choisi le langage de la force. Ainsi, la direction de la culture de Tizi-Ouzou a concocté un riche programme dans différentes infrastructures qui sont la maison de la culture de Tizi-Ouzou, annexe de la maison de la culture d'Azazga, la Cinémathèque de Tizi-Ouzou et dans son village natal Taourirt- Mimoun à Ath-Yanni. Ce programme d'activité, qui se tiendra du 26 au 28 février, traitera de l'oeuvre et du parcours de ce militant infatigable de l'amazighité que fut le défunt Mouloud Mammeri, apprend-on des organisateurs de ces journées commémoratives. "Tout le legs de ce grand militant, romancier, anthropologue et linguiste sera abordé lors de ces journées commémoratives, placées sous le thème "Mouloud Mammeri, l'explorateur de l'Ahellil du Gourara"", souligne-t-on de même source. Pour les organisateurs de ce secteur, "l'objectif de cette manifestation est la mise en exergue de ce legs ancestral, classé patrimoine mondial par l'Unesco, pour lequel Mouloud Mammeri avait un grand intérêt en raison de sa valeur patrimoniale et de son apport incontournable à la culture algérienne". Le programme débutera donc, ce vendredi 26 février, avec un recueillement sur la tombe du défunt dans son village natal Taourirt-Mimoun à Ath-Yanni, alors qu'à la maison de la culture, qui porte son nom, les espaces seront occupés par des expositions de photos, de coupons de presse et de livres exposés avec le CNRPH, le HCA et l'Enag, suivies de ventes-dédicaces. La journée du samedi 27 février sera très riche et le petit théâtre sera sans doute envahi par un public avide de savoir et de culture. Plusieurs communications sont proposées et animées par d'imminents universitaires et compagnons du defunt, telles que "Témoignages sur Mouloud Mammeri et ses travaux de recherches autour de l'Ahellil du Gourara" ; "L'Ahellil du Gourara" ; "Mouloud Mammeri et la valorisation d'actifs spécifiques dans les territoires algériens : l'Ahellil du Gourara" ; "L'Ahellil du Gourara, présentation de quelques aspects socio-anthropologiques" ;... et tant d'autres, pour ne citer que celles. La salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud- Mammeri abritera la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la dictée en tamazight prix Mouloud- Mammeri dans sa 10e édition, organisée en collaboration avec la direction de l'éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou et l'association des enseignants de tamazight. À la bibliothèque de la maison de la culture, les étudiants de l'école régionale des beaux arts d'Azazga réaliseront une fresque autour de l'Ahellil du Gourara. Deux autres infrastructures sont également sollicitées pour renfermer cette commémoration. Il s'agit de l'annexe de la Maison de la culture d'Azazga qui abritera des expositions sur la vie et l'oeuvre de Mouloud Mammeri, une exposition de livres, des conférences et une projection d'un film documentaire sur le défunt, encore vivant dans les coeurs et l'esprit. Dimanche 28 février, est prévue la projection du film-documentaire intitulé Dda L'Mouloud, suivie d'un débat en présence du réalisateur Ali Mouzaoui.