Lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, le secrétaire général des Nations unies, Ban Kimoon a soutenu que la situation humanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis est « insupportable » et « dramatique. Lors d'une conférence de presse animée hier à Alger, le secrétaire général des Nations unies, Ban Kimoon a soutenu que la situation humanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis est « insupportable » et « dramatique. « J'ai rencontré à Tindouf des réfugiés qui vivent dans les camps depuis plus de 40 ans. Ces derniers ont perdu tout espoir dans l'avenir », a ajouté le secrétaire général de l'ONU, qui ajoute aussi avoir réitéré sur place, « la volonté de la communauté internationale de trouver une issue juste et équitable à ce conflit». « Je suis vraiment triste devant ce drame », a ajouté Ban Ki-moon qui a confiéqu'il compte demander à Chistepher Ross de relancer le processus de négociation entre le Maroc et le Front Polisario. Ban Ki-moon a affirmé avoir rencontré des représentants de la MINURSO (la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental)qui « est prête à organiser un référendum d'autodétermination en cas d'accord entre les parties concernées ». Pourquoi la rencontre avec le roi du Maroc a été annulée ? « Les autorités marocaines m'ont informé que le roi n'étaitpas disponible, mais qu'une rencontre sera programmée dans l'avenir », a-t-il simplement répondu. De son côté, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Ahmed Boukhari, a indiqué que la visite du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon dans les territoires sahraouis libérés et les camps des réfugiés amènera le Conseil de sécurité à reconsidérer la question sahraouie, soulignant que "la vision stratégique future sera en faveur de cette cause". M. Boukhari a indiqué à l'issue de ses entretiens samedi avec Ban Ki Moon à Bir Lahlou (Territoires sahraouis libérés) que "cette visite amènera le Conseil de sécurité à reconsidérer la question sahraouie, après 40 ans d'occupation marocaine et de blocage par le régime marocain des termes de l'accord de 1991qui prévoit l'organisation d'un referendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui". Il a ajouté que cette visite était "un élément nouveau" dans les efforts onusiens pour le règlement du conflit au Sahara occidental d'autant qu'il s'agit, a-t-il dit, "de la première visite d'un secrétaire général onusien dans les territoires libérés". "Elle aura sans doute un impact au sein du Conseil de sécurité à travers le rapport qu'il présentera en avril prochain", a-t-il souligné. "C'est la France qui bloque le dossier sahraoui au niveau de cette instance onusienne du fait qu'elle soutient l'occupation suivant son ancienne vision colonialiste", a-t-il affirmé tout en déplorant cette position. Il a par ailleurs précisé que le Maroc a tenté d'empêcher le secrétaire général de l'ONU de se rendre dans les territoires sahraouis libérés après avoir entravé sa visite dans la capitale sahraouie occupée Laayoune, mais a-t-il ajouté, Ban Ki Moon "a tenu à faire cette tournée soutenant que ce dossier relevait de sa responsabilité et qu'il devait se rendre dans la région et notamment dans les territoires libérés". Ross reprendra ses tournées Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué, dimanche à Alger, avoir demandé à son Envoyé spécial, Christopher Ross de "reprendre ses tournées" pour relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre du règlement de la question sahraouie. "J'ai demandé à mon Envoyé spécial Christopher Ross de reprendre ses tournées afin de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers" entre le Maroc et le Front Polisario pour le règlement de la question sahraouie, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé M. Ban. Evoquant sa visite dans les camps des réfugiés, il a indiqué que ces derniers "souffrent depuis des générations", précisant avoir discuté avec "des jeunes qui perdent foi dans l'avenir". "Je leur ai promis de tout faire pour que les choses avancent", a-t-il ajouté. "Les parties en conflit n'ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable par tous, fondée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a encore regretté M. Ban. Il a ajouté avoir rencontré les membres du personnel de la MINURSO, qui font preuve, a-t-il dit d'un "grand dévouement" précisant qu'ils sont "prêts à aider à organiser un référendum s'il y a un accord entre les parties". "Je me suis rendu dans plusieurs sites et je compte aller prochainement au quartier général de la mission, à Laayoune, au Sahara occidental", a-t-il dit. "Je suis profondément attristé par cette tragédie humanitaire. Le monde ne peut continuer à négliger les Sahraouis" qui espèrent, a-t-il dit, "l'appui de la région, de l'ONU et de la communauté internationale. Nous devons réagir". Dans ce sens, M. Ban a annoncé qu'il convoquera "prochainement" une réunion de donateurs "en vue de réunir des fonds pour que les besoins des réfugiés sahraouis puissent être satisfaits". « J'ai rencontré à Tindouf des réfugiés qui vivent dans les camps depuis plus de 40 ans. Ces derniers ont perdu tout espoir dans l'avenir », a ajouté le secrétaire général de l'ONU, qui ajoute aussi avoir réitéré sur place, « la volonté de la communauté internationale de trouver une issue juste et équitable à ce conflit». « Je suis vraiment triste devant ce drame », a ajouté Ban Ki-moon qui a confiéqu'il compte demander à Chistepher Ross de relancer le processus de négociation entre le Maroc et le Front Polisario. Ban Ki-moon a affirmé avoir rencontré des représentants de la MINURSO (la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental)qui « est prête à organiser un référendum d'autodétermination en cas d'accord entre les parties concernées ». Pourquoi la rencontre avec le roi du Maroc a été annulée ? « Les autorités marocaines m'ont informé que le roi n'étaitpas disponible, mais qu'une rencontre sera programmée dans l'avenir », a-t-il simplement répondu. De son côté, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Ahmed Boukhari, a indiqué que la visite du secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon dans les territoires sahraouis libérés et les camps des réfugiés amènera le Conseil de sécurité à reconsidérer la question sahraouie, soulignant que "la vision stratégique future sera en faveur de cette cause". M. Boukhari a indiqué à l'issue de ses entretiens samedi avec Ban Ki Moon à Bir Lahlou (Territoires sahraouis libérés) que "cette visite amènera le Conseil de sécurité à reconsidérer la question sahraouie, après 40 ans d'occupation marocaine et de blocage par le régime marocain des termes de l'accord de 1991qui prévoit l'organisation d'un referendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui". Il a ajouté que cette visite était "un élément nouveau" dans les efforts onusiens pour le règlement du conflit au Sahara occidental d'autant qu'il s'agit, a-t-il dit, "de la première visite d'un secrétaire général onusien dans les territoires libérés". "Elle aura sans doute un impact au sein du Conseil de sécurité à travers le rapport qu'il présentera en avril prochain", a-t-il souligné. "C'est la France qui bloque le dossier sahraoui au niveau de cette instance onusienne du fait qu'elle soutient l'occupation suivant son ancienne vision colonialiste", a-t-il affirmé tout en déplorant cette position. Il a par ailleurs précisé que le Maroc a tenté d'empêcher le secrétaire général de l'ONU de se rendre dans les territoires sahraouis libérés après avoir entravé sa visite dans la capitale sahraouie occupée Laayoune, mais a-t-il ajouté, Ban Ki Moon "a tenu à faire cette tournée soutenant que ce dossier relevait de sa responsabilité et qu'il devait se rendre dans la région et notamment dans les territoires libérés". Ross reprendra ses tournées Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué, dimanche à Alger, avoir demandé à son Envoyé spécial, Christopher Ross de "reprendre ses tournées" pour relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre du règlement de la question sahraouie. "J'ai demandé à mon Envoyé spécial Christopher Ross de reprendre ses tournées afin de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers" entre le Maroc et le Front Polisario pour le règlement de la question sahraouie, à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé M. Ban. Evoquant sa visite dans les camps des réfugiés, il a indiqué que ces derniers "souffrent depuis des générations", précisant avoir discuté avec "des jeunes qui perdent foi dans l'avenir". "Je leur ai promis de tout faire pour que les choses avancent", a-t-il ajouté. "Les parties en conflit n'ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable par tous, fondée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a encore regretté M. Ban. Il a ajouté avoir rencontré les membres du personnel de la MINURSO, qui font preuve, a-t-il dit d'un "grand dévouement" précisant qu'ils sont "prêts à aider à organiser un référendum s'il y a un accord entre les parties". "Je me suis rendu dans plusieurs sites et je compte aller prochainement au quartier général de la mission, à Laayoune, au Sahara occidental", a-t-il dit. "Je suis profondément attristé par cette tragédie humanitaire. Le monde ne peut continuer à négliger les Sahraouis" qui espèrent, a-t-il dit, "l'appui de la région, de l'ONU et de la communauté internationale. Nous devons réagir". Dans ce sens, M. Ban a annoncé qu'il convoquera "prochainement" une réunion de donateurs "en vue de réunir des fonds pour que les besoins des réfugiés sahraouis puissent être satisfaits".