Les enseignants contractuels seront obligés de passer des examens de concours pour être titularisés. C'est ce qu'affirme le ministère de l'Education qui a promis de régulariser la situation de ces derniers. Mais les contractuels refusent cette proposition. Les enseignants contractuels seront obligés de passer des examens de concours pour être titularisés. C'est ce qu'affirme le ministère de l'Education qui a promis de régulariser la situation de ces derniers. Mais les contractuels refusent cette proposition. La ministre de l'Education nationaletente de régler le problème en rassurant les contractuels qu'ils ont toute leur place dans l'enseignement. Ils doivent au préalable accepter le concours qui est organisé chaque mois de mars. Cette catégorie d'enseignants comprend des milliers qui sont toujours assujettis au CDD avec un salaire moindre que celui des titulaires des postes. La coordination des syndicats d'enseignants s'est montrée solidaire envers les vacataires et enseignants suppléants dont le nombre estimé par le CLA (conseil des lycées d'Algérie) avoisine les 21.000 sans compter les autres dans les deux cycles primaire et moyen. Mais le gros de ces troupes agite la scène nationale en tenant chaque semaine des rassemblements devant les académies en signe de protestation. Selon la coordination nationale des syndicats de l'enseignement, il y a d'abord « la priorité des enseignants contractuels et vacataires dans les concours de recrutement à mettre fin à la politique du bricolage et de l'exploitation avec l'adoption du système contractuel ». Même si la décision de passer les concours est une décision irréversible par le département de Benghebrit, les contractuels ne lâchent pas prise. Ils dénoncent à tour de mains les conditions socio-professionnelles dans lesquelles ils n'ont que très peu de considération. Selon les représentants des enseignants vacataires «on n'utilise les vacataires que lors des promotions des autres enseignants ou pendant les congés de maternité ou pour des remplacements ». La situation devient intolérable dès que ces derniers continuent de végéter dans des postes mal rémunérés et qui font les mêmes tâches que leurs collègues titulaires. Des professeurs du secondaire non encore titulaires affirment que leur situation dure depuis plus de 7 ans et d'autres déplorent qu'ils sont toujours considérés comme des « remplaçants et menacés d'être éjectés à tout moment ». Le problème persiste encore du fait que les promesses pour les régulariser se sont avérées vaines. La ministre de l'Education nationale a tenté lors d'unes sortie médiatique d'assurer que « les contractuels sauront faire preuve de sagesse dès qu'ils accepteront les examens de concours ». Le département de l'Education ne donne pas un quitus pour que ces enseignants soient intégrés comme titulaires mais nuance la réponse sur une éventuelle prise en considération de l'expérience acquise pendant ces années comme un requis pour être titulaire au poste. Or, cet argument ne suffit pas à convaincre. Pour les vacataires, il n'y a aucune assurance à ce que ces derniers puissent être admis suite aux examens programmés pour ce mois. En outre, leur reclassement va demander du temps, ce qui va probablement se faire à la prochaine rentrée scolaire. La ministre de l'Education nationaletente de régler le problème en rassurant les contractuels qu'ils ont toute leur place dans l'enseignement. Ils doivent au préalable accepter le concours qui est organisé chaque mois de mars. Cette catégorie d'enseignants comprend des milliers qui sont toujours assujettis au CDD avec un salaire moindre que celui des titulaires des postes. La coordination des syndicats d'enseignants s'est montrée solidaire envers les vacataires et enseignants suppléants dont le nombre estimé par le CLA (conseil des lycées d'Algérie) avoisine les 21.000 sans compter les autres dans les deux cycles primaire et moyen. Mais le gros de ces troupes agite la scène nationale en tenant chaque semaine des rassemblements devant les académies en signe de protestation. Selon la coordination nationale des syndicats de l'enseignement, il y a d'abord « la priorité des enseignants contractuels et vacataires dans les concours de recrutement à mettre fin à la politique du bricolage et de l'exploitation avec l'adoption du système contractuel ». Même si la décision de passer les concours est une décision irréversible par le département de Benghebrit, les contractuels ne lâchent pas prise. Ils dénoncent à tour de mains les conditions socio-professionnelles dans lesquelles ils n'ont que très peu de considération. Selon les représentants des enseignants vacataires «on n'utilise les vacataires que lors des promotions des autres enseignants ou pendant les congés de maternité ou pour des remplacements ». La situation devient intolérable dès que ces derniers continuent de végéter dans des postes mal rémunérés et qui font les mêmes tâches que leurs collègues titulaires. Des professeurs du secondaire non encore titulaires affirment que leur situation dure depuis plus de 7 ans et d'autres déplorent qu'ils sont toujours considérés comme des « remplaçants et menacés d'être éjectés à tout moment ». Le problème persiste encore du fait que les promesses pour les régulariser se sont avérées vaines. La ministre de l'Education nationale a tenté lors d'unes sortie médiatique d'assurer que « les contractuels sauront faire preuve de sagesse dès qu'ils accepteront les examens de concours ». Le département de l'Education ne donne pas un quitus pour que ces enseignants soient intégrés comme titulaires mais nuance la réponse sur une éventuelle prise en considération de l'expérience acquise pendant ces années comme un requis pour être titulaire au poste. Or, cet argument ne suffit pas à convaincre. Pour les vacataires, il n'y a aucune assurance à ce que ces derniers puissent être admis suite aux examens programmés pour ce mois. En outre, leur reclassement va demander du temps, ce qui va probablement se faire à la prochaine rentrée scolaire.