Après 18 jours de grève de la faim des enseignants contractuels, le ministère de l'Education nationale annonce une bonification liée à l'expérience professionnelle au profit des enseignants contractuels ayant participé au concours national de recrutement. La bonification, selon un communiqué rendu public jeudi, touchera les enseignants qui ont exercé aussi bien à titre de suppléant (remplaçant) qu'à titre de contractuel (occupant un poste vacant). «L'exercice de personnels suppléant et contractuel est prise en compte dans le calcul de la moyenne générale», affirme-t-on, dans ce sens. Aussi, le département de Benbouzid s'est félicité de la «participation massive» des suppléants et des contractuels, titulaires d'une licence d'enseignement, au concours national du 29 juillet 2008. Une manière de rappeler que les contractuels n'ayant pas une licence d'enseignement, quelle que soit leur expérience, ne bénéficieront pas de cette «largesse». Le ministère de l'Education n'a pas manqué d'assurer les contractuels de sa «compréhension et de son aide, dans le cadre de la loi». Il faut noter que ces assurances sont intervenues 24 heures après la répression, à quelques encablures du siège du ministère, du sit-in organisé en solidarité avec les enseignants contractuels en grève de la faim. La Coordination nationale des enseignants contractuels (Cnec), affiliée au Snapap, a fortement dénoncé hier, ce qu'elle a qualifié d'«intervention féroce de la police». La Cnec, ajoute son communiqué, «constate avec regret le visage policier de l'Eta qui abuse de la dignité de ses élites.» La Cnec a déploré, par ailleurs, le fait que «le ministre ne s'est même pas donné la peine de s'enquérir de l'état de santé des grévistes». D'autre part, le Snapap et la Cnec ont annoncé la tenue d'une énième action de protestation le 5 du mois en cours et dont le lieu sera fixé ultérieurement. La dispersion du sit-in de mercredi dernier a fait réagir également le CLA. S'exprimant dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, il a dénoncé énergiquement «la brutalité physique et verbale intolérable qui s'est abattue sur les enseignants, les représentants de syndicats et de partis politiques ainsi que les journalistes et les photographes». Le CLA indiquera, à ce sujet, que deux de ses membres ainsi qu'un photographe ont été embarqués de «façon ignominieuse». Le syndicat de feu Redouane Osmane estimera que «les tenants de l'option répressive travaillent pour le pourrissement de la situation». Enfin, ayant tiré la sonnette d'alarme quant au danger pesant sur la vie des enseignants qui en sont à leur troisième semaine de grève de la faim, le CLA appellera la tutelle à ouvrir le dialogue. «Seul un dialogue qui ne considère pas les grévistes comme des parias peut éviter le pire», conclut le communiqué. Après 18 jours de grève de la faim des enseignants contractuels, le ministère de l'Education nationale annonce une bonification liée à l'expérience professionnelle au profit des enseignants contractuels ayant participé au concours national de recrutement. La bonification, selon un communiqué rendu public jeudi, touchera les enseignants qui ont exercé aussi bien à titre de suppléant (remplaçant) qu'à titre de contractuel (occupant un poste vacant). «L'exercice de personnels suppléant et contractuel est prise en compte dans le calcul de la moyenne générale», affirme-t-on, dans ce sens. Aussi, le département de Benbouzid s'est félicité de la «participation massive» des suppléants et des contractuels, titulaires d'une licence d'enseignement, au concours national du 29 juillet 2008. Une manière de rappeler que les contractuels n'ayant pas une licence d'enseignement, quelle que soit leur expérience, ne bénéficieront pas de cette «largesse». Le ministère de l'Education n'a pas manqué d'assurer les contractuels de sa «compréhension et de son aide, dans le cadre de la loi». Il faut noter que ces assurances sont intervenues 24 heures après la répression, à quelques encablures du siège du ministère, du sit-in organisé en solidarité avec les enseignants contractuels en grève de la faim. La Coordination nationale des enseignants contractuels (Cnec), affiliée au Snapap, a fortement dénoncé hier, ce qu'elle a qualifié d'«intervention féroce de la police». La Cnec, ajoute son communiqué, «constate avec regret le visage policier de l'Eta qui abuse de la dignité de ses élites.» La Cnec a déploré, par ailleurs, le fait que «le ministre ne s'est même pas donné la peine de s'enquérir de l'état de santé des grévistes». D'autre part, le Snapap et la Cnec ont annoncé la tenue d'une énième action de protestation le 5 du mois en cours et dont le lieu sera fixé ultérieurement. La dispersion du sit-in de mercredi dernier a fait réagir également le CLA. S'exprimant dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, il a dénoncé énergiquement «la brutalité physique et verbale intolérable qui s'est abattue sur les enseignants, les représentants de syndicats et de partis politiques ainsi que les journalistes et les photographes». Le CLA indiquera, à ce sujet, que deux de ses membres ainsi qu'un photographe ont été embarqués de «façon ignominieuse». Le syndicat de feu Redouane Osmane estimera que «les tenants de l'option répressive travaillent pour le pourrissement de la situation». Enfin, ayant tiré la sonnette d'alarme quant au danger pesant sur la vie des enseignants qui en sont à leur troisième semaine de grève de la faim, le CLA appellera la tutelle à ouvrir le dialogue. «Seul un dialogue qui ne considère pas les grévistes comme des parias peut éviter le pire», conclut le communiqué.