Ils étaient plusieurs dizaines d'enseignants suppléants et vacataires à observer un sit-in devant le siège de la Direction de l'Education. Deux pétitions, dont des copies ont été remises à la presse, sont ainsi rédigées et adressées aux responsables concernés. S'agissant des suppléants, ils réclament leur droit d'intégration au même titre que ceux qui ont été intégrés cette année afin de bénéficier des postes vacants. Ces protestataires se disent être issus des promotions 2001, 2004, 2006 et avoir exercé plus de 4 années en qualité de suppléants. Ils sont donc dotés d'une capital expérience appréciable mais se trouvent actuellement au chômage. Ils poursuivent en affirmant avoir passé tous les concours organisés par la direction, mais sans résultat, une situation à laquelle vient s'ajouter le peu de considération accordé aux suppléants. En conclusion, ils réclament le regroupement de tous les dossiers des suppléants tout en tenant compte de leur ancienneté. L'autre catégorie d'enseignants, à savoir les vacataires, qui occupaient des postes mais qui ont réussi aux différents concours, réclament la priorité dans leur intégration avant les enseignants contractuels qui viennent de bénéficier de la récente mesure d'intégration prise par le ministre. Ils souhaitent également que leur nomination se fasse dès la fin de leur formation, que la bourse de formation prévue par les textes en vigueur leur soit allouée avant la fin de leur formation. Le secrétaire général de la direction, qui a reçu les représentants de ces protestataires, s'est déclaré prêt, pour sa part, à écouter toutes leurs doléances et à les transmettre à qui de droit. Car, a-t-il précisé, «je ne détiens pas les solutions».