La lutte contre la drogue "nécessite une mobilisation permanente et effective" selon des plans nationaux et des stratégies territoriales, régionales et mondiales complémentaires, a affirmé avant-hier à Tlemcen le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. La lutte contre la drogue "nécessite une mobilisation permanente et effective" selon des plans nationaux et des stratégies territoriales, régionales et mondiales complémentaires, a affirmé avant-hier à Tlemcen le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh. Cette stratégie mondiale permet d'oeuvrer "à trouver des solutions sécuritaires et économiques pour lutter contre ce phénomène qui menace tous les peuples", a précisé le ministre à l'ouverture du colloque international sur "Le phénomène de la drogue : ses conséquences territoriales et mondiales et les mécanismes de lutte à mobiliser", ajoutant que "la situation nécessite également une volonté réelle de toutes les parties politiques influentes dans le cadre des relations internationales et de coopération". Rappelant le nombre de consommateurs de drogue dans le monde, qui a atteint en 2013 quelque 264 millions de personnes,selon le rapport mondial sur la drogue paru en 2015 et émanant du bureau des Nations- Unies chargé de la lutte contre la drogue et le crime, Tayeb Louh a relevé que 27 millions de personnes parmi ces consommateurs souffrent de problèmes d'addiction et que la majorité d'entre eux sont des jeunes en Afrique, Continent qui manque de moyens sanitaires adéquats pour la prise en charge et le traitement de cette frange. Le ministre a, d'autre part, indiqué que la commercialisation de la drogue génère annuellement quelque 200 milliards de USD, circulant à travers les réseaux de trafic de drogue, qui ont pour tâche le blanchiment de ces sommes astronomiques et leur exploitation dans des projets illicites à travers le monde, notamment le financement d'activités criminelles et terroristes qui menacent actuellement la sécurité et la paix dans le monde. Louh a, par ailleurs, rappelé que "l'Algérie ne ménage aucun effort dans la lutte contre le phénomène de la drogue et participe, de manière régulière, dans les efforts consentis par la communauté internationale dans ce domaine, particulièrement dans le cadre du bureau des Nations unies chargé de la lutte antidrogue et du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, ainsi que l'Union européenne et le Réseau euroméditerranéen". Il a assuré que "l'Algérie, qui veille à coopérer et à bénéficier des efforts mondiaux de lutte contre ce phénomène, a adopté une stratégie à la fois préventive et répressive". D'autre part, le ministre a souligné que "l'Algérie oeuvre, sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à consolider sa stabilité en consacrant la pratique démocratique dans la vie politique et à renforcer le pouvoir judiciaire, garant des droits et des libertés, ainsi que de la stabilité sociale, des principes que la nouvelle constitution a cristallisé et qui renforce la série des réformes politiques engagées". De son côté, le bâtonnier de la région de Tlemcen, Me Mohamed Sefahi, a dans son allocution d'ouverture, a exhorté le Maroc à "cesser la production du cannabis sous toutes ses formes et à mettre fin à sa diffusion dans les pays limitrophes et dans le monde". A noter que ce colloque international, de deux jours, est organisé par l'ordre des avocats de la région de Tlemcen, en collaboration avec l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, ainsi que la wilaya de Tlemcen, avec la participation de 13 pays arabes, européens et américains, ainsi qu'un nombre important de cadres nationaux des services de sécurité, de la justice et de la santé. La rencontre se propose de donner une série de conférences sur la stratégie de lutte contre le trafic de drogue, ses sources et ses effets néfastes. Cette stratégie mondiale permet d'oeuvrer "à trouver des solutions sécuritaires et économiques pour lutter contre ce phénomène qui menace tous les peuples", a précisé le ministre à l'ouverture du colloque international sur "Le phénomène de la drogue : ses conséquences territoriales et mondiales et les mécanismes de lutte à mobiliser", ajoutant que "la situation nécessite également une volonté réelle de toutes les parties politiques influentes dans le cadre des relations internationales et de coopération". Rappelant le nombre de consommateurs de drogue dans le monde, qui a atteint en 2013 quelque 264 millions de personnes,selon le rapport mondial sur la drogue paru en 2015 et émanant du bureau des Nations- Unies chargé de la lutte contre la drogue et le crime, Tayeb Louh a relevé que 27 millions de personnes parmi ces consommateurs souffrent de problèmes d'addiction et que la majorité d'entre eux sont des jeunes en Afrique, Continent qui manque de moyens sanitaires adéquats pour la prise en charge et le traitement de cette frange. Le ministre a, d'autre part, indiqué que la commercialisation de la drogue génère annuellement quelque 200 milliards de USD, circulant à travers les réseaux de trafic de drogue, qui ont pour tâche le blanchiment de ces sommes astronomiques et leur exploitation dans des projets illicites à travers le monde, notamment le financement d'activités criminelles et terroristes qui menacent actuellement la sécurité et la paix dans le monde. Louh a, par ailleurs, rappelé que "l'Algérie ne ménage aucun effort dans la lutte contre le phénomène de la drogue et participe, de manière régulière, dans les efforts consentis par la communauté internationale dans ce domaine, particulièrement dans le cadre du bureau des Nations unies chargé de la lutte antidrogue et du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, ainsi que l'Union européenne et le Réseau euroméditerranéen". Il a assuré que "l'Algérie, qui veille à coopérer et à bénéficier des efforts mondiaux de lutte contre ce phénomène, a adopté une stratégie à la fois préventive et répressive". D'autre part, le ministre a souligné que "l'Algérie oeuvre, sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à consolider sa stabilité en consacrant la pratique démocratique dans la vie politique et à renforcer le pouvoir judiciaire, garant des droits et des libertés, ainsi que de la stabilité sociale, des principes que la nouvelle constitution a cristallisé et qui renforce la série des réformes politiques engagées". De son côté, le bâtonnier de la région de Tlemcen, Me Mohamed Sefahi, a dans son allocution d'ouverture, a exhorté le Maroc à "cesser la production du cannabis sous toutes ses formes et à mettre fin à sa diffusion dans les pays limitrophes et dans le monde". A noter que ce colloque international, de deux jours, est organisé par l'ordre des avocats de la région de Tlemcen, en collaboration avec l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, ainsi que la wilaya de Tlemcen, avec la participation de 13 pays arabes, européens et américains, ainsi qu'un nombre important de cadres nationaux des services de sécurité, de la justice et de la santé. La rencontre se propose de donner une série de conférences sur la stratégie de lutte contre le trafic de drogue, ses sources et ses effets néfastes.