Fidèle à sa position de parti farouchement opposé au pouvoir, le RCD considère que la campagne menée tambour battant par le gouvernement pour tirer la sonnette d'alarme quant aux dangers qui pèsent sur la sécurité et la stabilité du pays, n'est qu'une manoeuvre Fidèle à sa position de parti farouchement opposé au pouvoir, le RCD considère que la campagne menée tambour battant par le gouvernement pour tirer la sonnette d'alarme quant aux dangers qui pèsent sur la sécurité et la stabilité du pays, n'est qu'une manoeuvre C'est la manière avec laquelle le pouvoir compte instrumentaliser cette situation à des fins politiques qui n'agrée pas cette formation politique puisque cette dernière n'ignore pas que cette menace sur la sécurité du pays "est bien réelle". Le RCD estime, en effet, que ces menaces "sont pour une part aggravées par un pouvoir qui a fait de la souveraineté de l'Algérie un sujet de marchandage dans le sillage du vol de la souveraineté populaire". Dans le communiqué rendu public hier à l'issue de la réunion de son secrétariat national, le RCD considère que "face à ses menaces, il ne donnera pas crédit à des discours de circonstance plus enclins à stériliser la vie politique". Ainsi donc ce parti soupçonne le pouvoir, qui a sorti la grosse artillerie pour sensibiliser les Algériens sur l'environnement hostile dans lequel évolue le pays en appelant par voie de conséquence à une plus grande vigilance, de saisir cette conjoncture par trop difficile pour accentuer davantage sa mainmise sur le pays. Le RCD dit donc basta à cette politique du pouvoir car pour lui, la défense de la souveraineté nationale "commence par un processus qui rend au peuple algérien sa souveraineté". C'est-à-dire "tout le contraire de l'exécution d'un agenda de règlement de comptes entre factions qui ont ruiné les aspirations des libérateurs du pays et les espoirs de générations entières de la jeunesse". Très critique à l'égard du pouvoir, le RCD n'entend pas lui laisser le champ libre. Ces derniers jours le pouvoir donne la nette impression d'avoir enclenché une vaste campagne de sensibilisation des Algériens sur les dangers qui guettent le pays. De nombreux hauts responsables sont intervenus dans cette optique, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en premier. "Le peuple algérien vaillant a versé le tribut du sang et de la sueur pour libérer et construire l'Algérie mais aujourd'hui, femmes et hommes, jeunes et aînés sont plus que jamais tenus à l'unité, à la vigilance et à la mobilisation pour la sauvegarde de l'intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises violentes", a affirmé le président de la République dans un message adressé à l'occasion de la célébration de la journée de la Victoire, le 19 mars . Quelques jours plus tard, le ministère des Affaires religieuses a appelé les imams a consacré le prêche du vendredi à "sensibiliser les citoyens aux menaces qui pèsent sur le pays, les inciter à défendre l'unité nationale et à soutenir notre direction nationale éclairée". C'est ce qui a été fait avant-hier vendredi dans toutes mosquées du pays. Les imams ont mis l'accent sur les valeurs de l'Islam qui dénoncent la violence et l'extrémisme. Le vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, a lui aussi indiqué que "les troubles sécuritaires, prévalant dans la région, augurent d'issues défavorables sur sa sécurité et sa stabilité, ce qui exige des éléments de l'ANP plus de vigilance". En vérité il n'y a pas que le RCD qui suspecte le pouvoir de faire "une manoeuvre" pour faire peur aux Algériens en se présentant ainsi comme le seul rempart contre ces menaces. L'opposition, toutes tendances politiques confondues, abonde dans ce sens. C'est la manière avec laquelle le pouvoir compte instrumentaliser cette situation à des fins politiques qui n'agrée pas cette formation politique puisque cette dernière n'ignore pas que cette menace sur la sécurité du pays "est bien réelle". Le RCD estime, en effet, que ces menaces "sont pour une part aggravées par un pouvoir qui a fait de la souveraineté de l'Algérie un sujet de marchandage dans le sillage du vol de la souveraineté populaire". Dans le communiqué rendu public hier à l'issue de la réunion de son secrétariat national, le RCD considère que "face à ses menaces, il ne donnera pas crédit à des discours de circonstance plus enclins à stériliser la vie politique". Ainsi donc ce parti soupçonne le pouvoir, qui a sorti la grosse artillerie pour sensibiliser les Algériens sur l'environnement hostile dans lequel évolue le pays en appelant par voie de conséquence à une plus grande vigilance, de saisir cette conjoncture par trop difficile pour accentuer davantage sa mainmise sur le pays. Le RCD dit donc basta à cette politique du pouvoir car pour lui, la défense de la souveraineté nationale "commence par un processus qui rend au peuple algérien sa souveraineté". C'est-à-dire "tout le contraire de l'exécution d'un agenda de règlement de comptes entre factions qui ont ruiné les aspirations des libérateurs du pays et les espoirs de générations entières de la jeunesse". Très critique à l'égard du pouvoir, le RCD n'entend pas lui laisser le champ libre. Ces derniers jours le pouvoir donne la nette impression d'avoir enclenché une vaste campagne de sensibilisation des Algériens sur les dangers qui guettent le pays. De nombreux hauts responsables sont intervenus dans cette optique, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en premier. "Le peuple algérien vaillant a versé le tribut du sang et de la sueur pour libérer et construire l'Algérie mais aujourd'hui, femmes et hommes, jeunes et aînés sont plus que jamais tenus à l'unité, à la vigilance et à la mobilisation pour la sauvegarde de l'intégrité de notre pays qui partage ses frontières avec de nombreux pays secoués par des crises violentes", a affirmé le président de la République dans un message adressé à l'occasion de la célébration de la journée de la Victoire, le 19 mars . Quelques jours plus tard, le ministère des Affaires religieuses a appelé les imams a consacré le prêche du vendredi à "sensibiliser les citoyens aux menaces qui pèsent sur le pays, les inciter à défendre l'unité nationale et à soutenir notre direction nationale éclairée". C'est ce qui a été fait avant-hier vendredi dans toutes mosquées du pays. Les imams ont mis l'accent sur les valeurs de l'Islam qui dénoncent la violence et l'extrémisme. Le vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, a lui aussi indiqué que "les troubles sécuritaires, prévalant dans la région, augurent d'issues défavorables sur sa sécurité et sa stabilité, ce qui exige des éléments de l'ANP plus de vigilance". En vérité il n'y a pas que le RCD qui suspecte le pouvoir de faire "une manoeuvre" pour faire peur aux Algériens en se présentant ainsi comme le seul rempart contre ces menaces. L'opposition, toutes tendances politiques confondues, abonde dans ce sens.