Les principaux animateurs du mouvement de la coordination des contractuels avertissent qu'ils ne reculeront pas. Au cas où il n'y aura pas d'intégration, c'est tout le secteur qui sera paralysé Les principaux animateurs du mouvement de la coordination des contractuels avertissent qu'ils ne reculeront pas. Au cas où il n'y aura pas d'intégration, c'est tout le secteur qui sera paralysé Hier, le coordinateur du mouvement des enseignants contractuels pour Alger-Ouest, Samir Benmeherissi, a averti dans une déclaration médiatique que "nous allons vers la grève de la faim et même si on nous menace, nous allons paralyser le secteur de l'Education". Cette déclaration sonne comme une déclaration de guerre face ce que considèrent les contractuels comme du "chantage et de l'intimidation de la part des responsables du ministère de l'Education". En effet suite à la décision prise par la ministre de geler les salaires des enseignants grévistes considérés comme "absents", la coordination nationale des contractuels refuse tout compromis, même celui de la prise en compte des 6 points de l'expérience professionnelle avalisée lors des concours pour le recrutement. Pour Benmeherissi "il y a eu déjà la régularisation de 34.000 enseignants contractuels en 2011 pourquoi pas maintenant" ?. Il s'insurge contre le fait que cette décision de ne pas intégrer les contractuels est "politique" et non pédagogique. Plusieurs représentants de la coordination du mouvement ne font pas confiance aux examens de concours. Des abus ont été relevés dans les épreuves soient écrites soient orales, s'accordant à mettre le doigt sur l'absence de garanties de la réussite des examens. Voilà qui met encore les nerfs à fleur de peau pour une catégorie qui ne fléchit pas pour exiger du Premier ministre de trouver une solution à leurs doléances. Il semble donc que les négociations entre les contractuels et le ministère soient carrément rompues. Les milliers de grévistes qui ont déjà entamé leur grève de la faim se cantonnent actuellement dans plusieurs wilayas et comptent poursuivre leur action quel que soit le prix. Les syndicats comme le Cnapest et le Cla soutiennent l'action de leurs collègues en défendant la thèse de l'intégration légitime des contractuels. Messaoud Boudiba, chargé de communication du Cnapest reconnaît dans une déclaration à une chaîne de TV que "les responsables du ministère veulent la provocation et créer une instabilité dans le secteur de l'éducation" allusion faite aux décisions récentes prises par la tutelle pour bloquer et disperser le mouvement protestataire. "S'il y avait dialogue, il n'y aurait pas eu menaces sur les contractuels" a-t-il regretté. Le représentant du Cnapest considère également "qu'il fallait ainsi abroger la décision de 2011 portant sur l'intégration des enseignants contractuels" et d'ajouter que "les contractuels sont déjà en poste et il n'y pas de vacances dans les postes de travail". D'autres syndicats à l'image du CLA restent solidaires avec les protestataires et veulent mettre la pression sur les autorités pour déboucher sur une issue finale. De son côté, la Fédération nationale des parents d'élèves se place dans la neutralité mais fait appel "à un retour au calme". La présidente de la fédération, Djamila Khiar, a estimé dans une déclaration que "les enseignants contractuels doivent mettre au centre de leur préoccupation l'élève" qui ne doit pas "être victime de la récupération politicienne". Elle regrette également que les "pourparlers entre les enseignants et le ministère n'aient pas abouti" tout en indiquant comprendre les revendications de ces derniers. Hier, le coordinateur du mouvement des enseignants contractuels pour Alger-Ouest, Samir Benmeherissi, a averti dans une déclaration médiatique que "nous allons vers la grève de la faim et même si on nous menace, nous allons paralyser le secteur de l'Education". Cette déclaration sonne comme une déclaration de guerre face ce que considèrent les contractuels comme du "chantage et de l'intimidation de la part des responsables du ministère de l'Education". En effet suite à la décision prise par la ministre de geler les salaires des enseignants grévistes considérés comme "absents", la coordination nationale des contractuels refuse tout compromis, même celui de la prise en compte des 6 points de l'expérience professionnelle avalisée lors des concours pour le recrutement. Pour Benmeherissi "il y a eu déjà la régularisation de 34.000 enseignants contractuels en 2011 pourquoi pas maintenant" ?. Il s'insurge contre le fait que cette décision de ne pas intégrer les contractuels est "politique" et non pédagogique. Plusieurs représentants de la coordination du mouvement ne font pas confiance aux examens de concours. Des abus ont été relevés dans les épreuves soient écrites soient orales, s'accordant à mettre le doigt sur l'absence de garanties de la réussite des examens. Voilà qui met encore les nerfs à fleur de peau pour une catégorie qui ne fléchit pas pour exiger du Premier ministre de trouver une solution à leurs doléances. Il semble donc que les négociations entre les contractuels et le ministère soient carrément rompues. Les milliers de grévistes qui ont déjà entamé leur grève de la faim se cantonnent actuellement dans plusieurs wilayas et comptent poursuivre leur action quel que soit le prix. Les syndicats comme le Cnapest et le Cla soutiennent l'action de leurs collègues en défendant la thèse de l'intégration légitime des contractuels. Messaoud Boudiba, chargé de communication du Cnapest reconnaît dans une déclaration à une chaîne de TV que "les responsables du ministère veulent la provocation et créer une instabilité dans le secteur de l'éducation" allusion faite aux décisions récentes prises par la tutelle pour bloquer et disperser le mouvement protestataire. "S'il y avait dialogue, il n'y aurait pas eu menaces sur les contractuels" a-t-il regretté. Le représentant du Cnapest considère également "qu'il fallait ainsi abroger la décision de 2011 portant sur l'intégration des enseignants contractuels" et d'ajouter que "les contractuels sont déjà en poste et il n'y pas de vacances dans les postes de travail". D'autres syndicats à l'image du CLA restent solidaires avec les protestataires et veulent mettre la pression sur les autorités pour déboucher sur une issue finale. De son côté, la Fédération nationale des parents d'élèves se place dans la neutralité mais fait appel "à un retour au calme". La présidente de la fédération, Djamila Khiar, a estimé dans une déclaration que "les enseignants contractuels doivent mettre au centre de leur préoccupation l'élève" qui ne doit pas "être victime de la récupération politicienne". Elle regrette également que les "pourparlers entre les enseignants et le ministère n'aient pas abouti" tout en indiquant comprendre les revendications de ces derniers.