La publication par le Premier ministre français, Manuel Valls, de la photo du président de la République Abdelaziz Bouteflika, sur Twitter continue de susciter les plus vives réactions. Le secrétaire général par intérim du RND , Ahmed Ouyahia, vient ainsi de joindre sa voix à celles qui l'ont déjà précédée pour condamner avec les termes les plus forts cet acte. La publication par le Premier ministre français, Manuel Valls, de la photo du président de la République Abdelaziz Bouteflika, sur Twitter continue de susciter les plus vives réactions. Le secrétaire général par intérim du RND , Ahmed Ouyahia, vient ainsi de joindre sa voix à celles qui l'ont déjà précédée pour condamner avec les termes les plus forts cet acte. Ahmed Ouyahia, qui est aussi directeur de cabinet du Président Bouteflika, n'y va pas avec le dos de la cuillère en considérant que ce tweet « est un complot » contre l'Algérie. "On dit à la France que l'Algérie est indépendante" précise Ouyahia dans la lettre adressée hier aux militants de son parti politique, le RND. Dans cette photo publiée par Manuel Valls au lendemain de sa visite à Alger le Président Bouteflika apparait très affaibli. C'est cet aspect qui a suscité la réaction de réprobation de nombreux acteurs de la scène nationale. "En fait, il s'agit d'une manoeuvre coordonnée par certains entre Paris et Alger" écrit Ouyahia dans son message en ajoutant qu'en "France, qui veut bâtir un partenariat d'exception avec l'Algérie, subsistent toujours des revanchards qui ne veulent pas admettre que l'Algérie est bien indépendante". "Ces colonialistes revanchards acceptent encore moins que l'Algérie défende ses intérêts régionaux, ou qu'elle dénonce les atteintes à ses propres institutions, à leur tête le président de la République, ou, mieux encore, que l'Algérie défende ses intérêts économiques" précise-t-il dans ce message adressé aux militants lors du congrès du parti du centre du pays. Des propos assez forts et qui en disent long sur le dépit ressenti à Alger suite à cet acte hostile du Premier ministre français alors qu'il venait juste d'effectuer une visite officielle de deux jours à Alger. "Des rencontres dans des laboratoires en France où ils débattent de la situation en Algérie. Ils parlent de la chute du pétrole, le pays va s'effondrer et des vagues de réfugiés. D'où ramènent-ils tout ça ? De leurs relais en Algérie. Lorsque le prix du pétrole baisse, il y a un groupe en Algérie qui fait la fête en disant que le régime va tomber" écrit Ahmed Ouyahia en ajoutant qu'"il y a un groupe en France qui n'a pas encore digéré l'indépendance de l'Algérie". Car, selon lui, "ils ne veulent pas admettre que l'Algérie de papa, c'est fini !". "On a vu leur responsable dormir en pleine réunion officielle", a indiqué le secrétaire général par intérim du RND qui faisait ainsi allusion à l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Ouyahia s'attaque aussi à l'opposition qu'il accuse d'être de connivence avec les intérêts étrangers en général et français en particulier. "J'avais dénoncé une certaine opposition intérieure qui agit en relais de l'adversité extérieure revancharde et nous venons d'en avoir une nouvelle preuve, avec cette histoire de la photo du président Bouteflika". Reconnaissant que la maladie du Président Bouteflika "a réduit son énergie , mais accru l'affection du peuple pour lui" Ouyahia estime que "l'Algérie est un pays qui avance". Ahmed Ouyahia, qui est aussi directeur de cabinet du Président Bouteflika, n'y va pas avec le dos de la cuillère en considérant que ce tweet « est un complot » contre l'Algérie. "On dit à la France que l'Algérie est indépendante" précise Ouyahia dans la lettre adressée hier aux militants de son parti politique, le RND. Dans cette photo publiée par Manuel Valls au lendemain de sa visite à Alger le Président Bouteflika apparait très affaibli. C'est cet aspect qui a suscité la réaction de réprobation de nombreux acteurs de la scène nationale. "En fait, il s'agit d'une manoeuvre coordonnée par certains entre Paris et Alger" écrit Ouyahia dans son message en ajoutant qu'en "France, qui veut bâtir un partenariat d'exception avec l'Algérie, subsistent toujours des revanchards qui ne veulent pas admettre que l'Algérie est bien indépendante". "Ces colonialistes revanchards acceptent encore moins que l'Algérie défende ses intérêts régionaux, ou qu'elle dénonce les atteintes à ses propres institutions, à leur tête le président de la République, ou, mieux encore, que l'Algérie défende ses intérêts économiques" précise-t-il dans ce message adressé aux militants lors du congrès du parti du centre du pays. Des propos assez forts et qui en disent long sur le dépit ressenti à Alger suite à cet acte hostile du Premier ministre français alors qu'il venait juste d'effectuer une visite officielle de deux jours à Alger. "Des rencontres dans des laboratoires en France où ils débattent de la situation en Algérie. Ils parlent de la chute du pétrole, le pays va s'effondrer et des vagues de réfugiés. D'où ramènent-ils tout ça ? De leurs relais en Algérie. Lorsque le prix du pétrole baisse, il y a un groupe en Algérie qui fait la fête en disant que le régime va tomber" écrit Ahmed Ouyahia en ajoutant qu'"il y a un groupe en France qui n'a pas encore digéré l'indépendance de l'Algérie". Car, selon lui, "ils ne veulent pas admettre que l'Algérie de papa, c'est fini !". "On a vu leur responsable dormir en pleine réunion officielle", a indiqué le secrétaire général par intérim du RND qui faisait ainsi allusion à l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Ouyahia s'attaque aussi à l'opposition qu'il accuse d'être de connivence avec les intérêts étrangers en général et français en particulier. "J'avais dénoncé une certaine opposition intérieure qui agit en relais de l'adversité extérieure revancharde et nous venons d'en avoir une nouvelle preuve, avec cette histoire de la photo du président Bouteflika". Reconnaissant que la maladie du Président Bouteflika "a réduit son énergie , mais accru l'affection du peuple pour lui" Ouyahia estime que "l'Algérie est un pays qui avance".