Le pape François est arrivé samedi matin pour quelques heures sur l'île grecque de Lesbos, porte d'entrée des migrants en Europe, pour marteler un message d'accueil et de solidarité qui peine toujours à passer, même auprès des catholiques. Le pape François est arrivé samedi matin pour quelques heures sur l'île grecque de Lesbos, porte d'entrée des migrants en Europe, pour marteler un message d'accueil et de solidarité qui peine toujours à passer, même auprès des catholiques. L'avion du pontife argentin a atterri à 10h04 avec 15 minutes d'avance sur le programme, à l'aéroport de Mytilène, le chef-lieu de l'île, où il était attendu par le Premier ministre grec Alexis Tsipras. "C'est un voyage un peu différent des autres. Un voyage marqué par la tristesse (...) Nous allons rencontrer la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Nous allons voir tant de gens qui souffrent, qui fuient et qui ne savent pas où aller. Et nous allons aussi à un cimetière, la mer. Tant de gens ne sont jamais arrivés", a déclaré le pape aux médias en vol. A sa descente d'avion, le pape doit retrouver ses deux principaux hôtes de la journée, Bartholomée, le patriarche de Constantinople qui exerce une primauté honorifique au sein des patriarches orthodoxes, et Ieronymos, l'archevêque orthodoxe d'Athènes et de toute la Grèce. Les trois hommes doivent prendre un minibus pour se rendre au "hotspot" de Moria, un camp au milieu de collines plantées d'oliviers dans lequel sont enfermés quelque 3.000 migrants dans des "conditions indécentes", selon les organisations humanitaires qui y interviennent encore. Arrivés à Lesbos après l'entrée en vigueur le 20 mars de l'accord entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, ils sont voués à être renvoyés, sauf hypothétique acceptation de leur demande d'asile en Grèce. L'année dernière, plus d'un demimillion de migrants sont passés par Lesbos, et cette année, l'île a déjà vu débarquer près de 90.000 personnes, dont plus d'un tiers d'enfants, selon l'Onu. Dans le camp, les trois responsables religieux rencontreront les dizaines de mineurs, pour la plupart non accompagnés, actuellement retenus, puis se rendront sous une tente pour saluer environ 250 migrants représentatifs des différentes situations. Selon l'Agence de presse grecque Ana, le pape doit ramener au Vatican à bord de son avion dix réfugiés, appartenant à des groupes vulnérables. Après de brefs discours, ces trois hauts dignitaires, déjeuneront avec huit migrants et trois traducteurs dans un des conteneurs aménagés du camp. Ils reprendront ensuite vers 13h30 leur minibus pour se rendre sur le port de Mytilène, pour une rencontre avec les habitants de Lesbos ainsi que la toute communauté catholique locale. Ce bref rendez-vous s'achèvera avec une prière pour les victimes des migrations, en mémoire desquelles les trois dignitaires lanceront chacun une cournne de fleurs en mer. Depuis le début de l'année, 375 migrants, en majorité des enfants, se sont noyés en tentant la traversée égéenne, s'ajoutant à des centaines de victimes en 2015. Le pape doit repartir pour Rome à15h15. Agences L'avion du pontife argentin a atterri à 10h04 avec 15 minutes d'avance sur le programme, à l'aéroport de Mytilène, le chef-lieu de l'île, où il était attendu par le Premier ministre grec Alexis Tsipras. "C'est un voyage un peu différent des autres. Un voyage marqué par la tristesse (...) Nous allons rencontrer la pire catastrophe humanitaire depuis la Seconde guerre mondiale. Nous allons voir tant de gens qui souffrent, qui fuient et qui ne savent pas où aller. Et nous allons aussi à un cimetière, la mer. Tant de gens ne sont jamais arrivés", a déclaré le pape aux médias en vol. A sa descente d'avion, le pape doit retrouver ses deux principaux hôtes de la journée, Bartholomée, le patriarche de Constantinople qui exerce une primauté honorifique au sein des patriarches orthodoxes, et Ieronymos, l'archevêque orthodoxe d'Athènes et de toute la Grèce. Les trois hommes doivent prendre un minibus pour se rendre au "hotspot" de Moria, un camp au milieu de collines plantées d'oliviers dans lequel sont enfermés quelque 3.000 migrants dans des "conditions indécentes", selon les organisations humanitaires qui y interviennent encore. Arrivés à Lesbos après l'entrée en vigueur le 20 mars de l'accord entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, ils sont voués à être renvoyés, sauf hypothétique acceptation de leur demande d'asile en Grèce. L'année dernière, plus d'un demimillion de migrants sont passés par Lesbos, et cette année, l'île a déjà vu débarquer près de 90.000 personnes, dont plus d'un tiers d'enfants, selon l'Onu. Dans le camp, les trois responsables religieux rencontreront les dizaines de mineurs, pour la plupart non accompagnés, actuellement retenus, puis se rendront sous une tente pour saluer environ 250 migrants représentatifs des différentes situations. Selon l'Agence de presse grecque Ana, le pape doit ramener au Vatican à bord de son avion dix réfugiés, appartenant à des groupes vulnérables. Après de brefs discours, ces trois hauts dignitaires, déjeuneront avec huit migrants et trois traducteurs dans un des conteneurs aménagés du camp. Ils reprendront ensuite vers 13h30 leur minibus pour se rendre sur le port de Mytilène, pour une rencontre avec les habitants de Lesbos ainsi que la toute communauté catholique locale. Ce bref rendez-vous s'achèvera avec une prière pour les victimes des migrations, en mémoire desquelles les trois dignitaires lanceront chacun une cournne de fleurs en mer. Depuis le début de l'année, 375 migrants, en majorité des enfants, se sont noyés en tentant la traversée égéenne, s'ajoutant à des centaines de victimes en 2015. Le pape doit repartir pour Rome à15h15. Agences