L'Iran, qui recherche l'appui des Européens pour obtenir des concessions de la part des Etats-Unis dans le secteur bancaire, a demandé à l'Union européenne de faire pression sur Washington pour lui permettre de rejoindre le système financier mondial. L'Iran, qui recherche l'appui des Européens pour obtenir des concessions de la part des Etats-Unis dans le secteur bancaire, a demandé à l'Union européenne de faire pression sur Washington pour lui permettre de rejoindre le système financier mondial. Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, a conduit samedi une délégation comprenant sept commissaires européens, la plus importante délégation de l'UE à Téhéran en plus de dix ans. A l'occasion de cette visite, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, s'est félicité du soutien de l'UE en faveur des efforts de Téhéran pour adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour Federica Mogherini, l'Europe a intérêt à faire en sorte que les banques européennes puissent réaliser sans crainte des transactions en Iran. "Il est dans l'intérêt des Européens et dans l'intérêt des Iraniens de faire en sorte que les banques s'engagent en Iran et n'aient pas de craintes à venir dans ce pays, et de faciliter et de soutenir ce nouvel engagement économique", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au côté de Mohammad Javad Zarif, à Téhéran. Dans la foulée de l'accord sur le nucléaire iranien, en juillet dernier, la communauté internationale, en tête de laquelle les Etats-Unis et l'UE, a levé en janvier la majeure partie des sanctions pesant sur la République islamique. Pour autant, certaines sanctions américaines sont toujours en place et les banques américaines n'ont toujours pas le droit de faire des affaires avec l'Iran, que ce soit directement ou indirectement, car Washington accuse toujours Téhéran de soutien au terrorisme et d'atteintes aux droits de l'homme. Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, a conduit samedi une délégation comprenant sept commissaires européens, la plus importante délégation de l'UE à Téhéran en plus de dix ans. A l'occasion de cette visite, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, s'est félicité du soutien de l'UE en faveur des efforts de Téhéran pour adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour Federica Mogherini, l'Europe a intérêt à faire en sorte que les banques européennes puissent réaliser sans crainte des transactions en Iran. "Il est dans l'intérêt des Européens et dans l'intérêt des Iraniens de faire en sorte que les banques s'engagent en Iran et n'aient pas de craintes à venir dans ce pays, et de faciliter et de soutenir ce nouvel engagement économique", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse au côté de Mohammad Javad Zarif, à Téhéran. Dans la foulée de l'accord sur le nucléaire iranien, en juillet dernier, la communauté internationale, en tête de laquelle les Etats-Unis et l'UE, a levé en janvier la majeure partie des sanctions pesant sur la République islamique. Pour autant, certaines sanctions américaines sont toujours en place et les banques américaines n'ont toujours pas le droit de faire des affaires avec l'Iran, que ce soit directement ou indirectement, car Washington accuse toujours Téhéran de soutien au terrorisme et d'atteintes aux droits de l'homme.