La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit Remaoune, fait toujours l'objet de critiques à propos des réformes qu'elle compte introduire dans le système éducatif. La mouvance islamiste ne l'épargne pas sur cette question sensible des réformes. La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit Remaoune, fait toujours l'objet de critiques à propos des réformes qu'elle compte introduire dans le système éducatif. La mouvance islamiste ne l'épargne pas sur cette question sensible des réformes. Le MSP est ainsi passé à un autre stade puisqu'il veut apparemment la tête de la ministre. "La ministre doit démissionner" a indiqué le président du MSP, Abderazak Makri, en accusant la ministre de mentir aux Algériens. "Nous demandons a connaître la vérité car les déclarations de la ministre sont contraires à la vérité" a ajouté le président du MSP. Pour Makri, qui s'exprimait hier en marge d'une journée d'étude sur l'éducation organisée par le mouvement qu'il préside, "les déclarations de la ministre française de l'Education constituent la preuve concrète des mensonges de Benghebrit". Le chef de file du MSP fait allusion aux déclarations de la ministre française de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, dans lesquelles elle reconnait la coopération de l'Algérie avec la France dans le cadre des réformes que compte initier le ministère algérien de l'Education nationale dès la prochaine rentrée scolaire. "Nous nous préoccupons de la tentative de franciser l'école algérienne" dira Makri en s'interrogeant : "Pour qui travaillent ces personnes ?". Le président du MSP, qui s'est déjà attaqué à la ministre par le passé, a aussi fait montre de son inquiétude face à ce qu'il a qualifié "d'attaques contre l'identité nationale" en déniant à la ministre Nouria Benghebrit le droit de mener ces réformes. "Ces réformes ne devraient pas être initiées uniquement par la ministre puisqu'elles concernent le devenir des Algériens" a-t-il souligné en outre en tirant la sonnette d'alarme "sur les menaces qui pèsent sur l'identité nationale". "Est-ce que la ministre profite de la situation du Président ou est-ce que ce dernier est amplement d'accord avec la ministre ?" s'est-il encore interrogé. Car, de son point de vue, s'il y a un échec de la première génération des réformes dans le secteur de l'Education nationale "on doit d'abord situer les responsabilités de tout un chacun". Le secteur de l'Education nationale vit au rythme de la polémique depuis que Nouria Benghebrit a affiché sa volonté d'initier des réformes dites de deuxième génération. Elle a d'ailleurs indiqué lundi dernier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN que ces réformes seront mises en oeuvre dès la prochaine rentrée scolaire. Elle est accusée par se détracteurs de vouloir, à travers ces réformes, réserver la part belle à la langue française au détriment de la langue arabe. Il lui a aussi été reproché d'avoir sollicité, pour ce faire, le concours d'experts français. Elle s'en est défendue en soulignant, lundi dernier, que "ce sont les experts algériens qui en sont les concepteurs. "Notre ennemi principal aujourd'hui c'est la médiocrité", a martelé la ministre pour justifier la nécessité de ces réformes. Le MSP est ainsi passé à un autre stade puisqu'il veut apparemment la tête de la ministre. "La ministre doit démissionner" a indiqué le président du MSP, Abderazak Makri, en accusant la ministre de mentir aux Algériens. "Nous demandons a connaître la vérité car les déclarations de la ministre sont contraires à la vérité" a ajouté le président du MSP. Pour Makri, qui s'exprimait hier en marge d'une journée d'étude sur l'éducation organisée par le mouvement qu'il préside, "les déclarations de la ministre française de l'Education constituent la preuve concrète des mensonges de Benghebrit". Le chef de file du MSP fait allusion aux déclarations de la ministre française de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, dans lesquelles elle reconnait la coopération de l'Algérie avec la France dans le cadre des réformes que compte initier le ministère algérien de l'Education nationale dès la prochaine rentrée scolaire. "Nous nous préoccupons de la tentative de franciser l'école algérienne" dira Makri en s'interrogeant : "Pour qui travaillent ces personnes ?". Le président du MSP, qui s'est déjà attaqué à la ministre par le passé, a aussi fait montre de son inquiétude face à ce qu'il a qualifié "d'attaques contre l'identité nationale" en déniant à la ministre Nouria Benghebrit le droit de mener ces réformes. "Ces réformes ne devraient pas être initiées uniquement par la ministre puisqu'elles concernent le devenir des Algériens" a-t-il souligné en outre en tirant la sonnette d'alarme "sur les menaces qui pèsent sur l'identité nationale". "Est-ce que la ministre profite de la situation du Président ou est-ce que ce dernier est amplement d'accord avec la ministre ?" s'est-il encore interrogé. Car, de son point de vue, s'il y a un échec de la première génération des réformes dans le secteur de l'Education nationale "on doit d'abord situer les responsabilités de tout un chacun". Le secteur de l'Education nationale vit au rythme de la polémique depuis que Nouria Benghebrit a affiché sa volonté d'initier des réformes dites de deuxième génération. Elle a d'ailleurs indiqué lundi dernier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN que ces réformes seront mises en oeuvre dès la prochaine rentrée scolaire. Elle est accusée par se détracteurs de vouloir, à travers ces réformes, réserver la part belle à la langue française au détriment de la langue arabe. Il lui a aussi été reproché d'avoir sollicité, pour ce faire, le concours d'experts français. Elle s'en est défendue en soulignant, lundi dernier, que "ce sont les experts algériens qui en sont les concepteurs. "Notre ennemi principal aujourd'hui c'est la médiocrité", a martelé la ministre pour justifier la nécessité de ces réformes.