22 noms figurent dans le dossier "Algérie" des Panama Papers, dont une institution : la Banque Extérieure d'Algérie, dans une liste dévoilée avant-hier soir par le Consortium international des journalistes d'Investigation (ICIJ) sur son site internet. 22 noms figurent dans le dossier "Algérie" des Panama Papers, dont une institution : la Banque Extérieure d'Algérie, dans une liste dévoilée avant-hier soir par le Consortium international des journalistes d'Investigation (ICIJ) sur son site internet. Après le fils du défunt président Chadli Bendjedid, actionnaire en 2007 dans la société offshore Faygate Corp basée au Panama avec Samir Abdelli, ex-candidat à la présidentielle en Tunisie en 2014, c'est au tour du fils de l'ex-ministre Noureddine Yazid Zerhouni, Amine Zerhouni, d'être cité dans les Panama Papers. Parmi ces noms figure également Amar Boudiab, industriel et actionnaire du club MO Béjaïa. L'homme qui a repris à zéro une affaire familiale en 1990, un mégaprojet en agro-alimentaire à Mascara, selon le site Al Huffington post, qui "a toujours préféré travailler dans la discrétion et à ne pas se mettre sous les feux des médias". L'ICIJ n'a pas divulgué les documents liés à chaque société offshore mais le consortium a dévoilé dans des infographies interactives les noms de sociétés, de l'agent d'enregistrement, la date et pays de créations et parfois les noms des gérants. Des industriels et consultants algériens, actionnaires ou gérants de sociétés offshores, toutes crées par le cabinet Mossack Fonseca, figurent ainsi dans cette liste. La Banque Extérieure d'Algérie est actionnaire de la société offshore Algerian Saudi Leasing (ASL) LTD, créée par le cabinet panaméen Mossack Fonseca en décembre 1990, enregistrée aux îles Vierges britanniques et basée à Tunis, en Tunisie. Cette institution algérienne est partenaire de la société saoudienne Al Baraka Investments and Development Co, basée à Jeddah en Arabie saoudite et détenant une adresse à Hingbo City, en Chine. Autre détail révélé par les Panama Papers, Algerian Saudi Leasing (ASL) LTD a été créée par l'intermédiaire de la société Arab Leasing International Finance, filiale du groupe Al Baraka. Le fils de l'ancien ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni, Amine Zerhouni, figure également dans la liste "Algérie". Il était actionnaire de la société offshore "Carrant Plus LTD", créée par le cabinet panaméen en avril 2007, mais "radiée" en octobre 2010 puis dissoute la même année. Cette société, enregistrée également aux îles Vierges britanniques et basée au Royaume-Uni, a été créée par l'intermédiaire de Portridge Invest Limited, derrière la création de 331 sociétés offshore dans les paradis fiscaux. Il est indiqué dans la même infographie que le fils de Noureddine Zerhouni détient une autre adresse à Hong Kong. Le Consortium international des journalistes d'Investigation (ICIJ) n'a toutefois pas divulgué d'autres détails concernant l'identité des autres actionnaires ou le secteur d'activité de la société offshore Carrant Plus LTD. Le nom de l'industriel, importateur et actionnaire du club MO Béjaïa âgé de 52 ans, Amar Boudiab, figure lui aussi dans cette liste. Il est actionnaire depuis novembre 2004 de la société offshore International Trading Capital Corp, enregistrée encore une fois aux îles Vierges britanniques et basée à Monaco. Selon la même source, la société International Trading Capital Corp est détenue par les quatre frères associés Samir, Sadek, Abdennour et Amar Boudiab, cités à leur tour par l'ICIJ. Le nom des autres actionnaires, représenté sous le statut "The Bearer", n'a pas été dévoilé. Quant à l'intermédiaire ayant pris attache avec le cabinet Mossack Foncesa pour la création de cette société, il s'agit de Guardian Management Sarl, groupe de consulting basé à Monaco et déjà intermédiaire de 13 sociétés offshores Plusieurs de ces noms algériens semblent être actionnaires de sociétés offshores communes. A l'instar de Amar Boudiab et ses trois proches, certains Menas Ismaïl et Ounnas Elmondji sont actionnaires dans la société Jetta Limited, basée à Hong Kong et enregistrée aux Iles Vierges après avoir été créée en mars 2007 par l'intermédiaire de "Edwin C W Yeung & CO". Cette société a été dissoute en novembre 2009. Il s'agit également de Mohand Oulhadj et Mohand Tahar Touazi, tous deux actionnaires dans la société offshore Eyton International Limited, créée en avril 2014 mais suspendue selon les données fournies par l'ICIJ. Ces 22 noms viennent s'ajouter aux autres Algériens déjà cités dans les Panama Papers. Depuis la publication des documents fuités par les quotidiens et médias ayant pris part à cette enquête, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb et le neveu de Mohamed Bedjaoui, Farid Bedjaoui, ont été cités. Leurs noms ne figurent néanmoins pas dans la liste publiée hier par l'ICIJ, qui dénombre les Algériens enregistrés avec leurs adresses locales. Une enquête publiée par le journal marocain Le Desk a révélé que Najat Arafat, l'épouse de l'ancien ministre de l'Energie Chakib Khelil détenait également des sociétés offshore en 2005, basées au Panama. Ces révélations tombent alors que Chakib Khelil est engagé dans une opération de marketing politique, à travers les zaouïas, Ennahar TV et les réseaux sociaux, destinée à se présenter comme une victime d'une cabale menée par les services de renseignement (DRS). Les Panama Papers sont en partie accessibles au public depuis lundi. Mais cette publication ne rend que partiellement compte des quelque 11,5 millions de documents fuités qui n'ont, d'après l'ICIJ, pas encore livré tous leurs secrets. Après le fils du défunt président Chadli Bendjedid, actionnaire en 2007 dans la société offshore Faygate Corp basée au Panama avec Samir Abdelli, ex-candidat à la présidentielle en Tunisie en 2014, c'est au tour du fils de l'ex-ministre Noureddine Yazid Zerhouni, Amine Zerhouni, d'être cité dans les Panama Papers. Parmi ces noms figure également Amar Boudiab, industriel et actionnaire du club MO Béjaïa. L'homme qui a repris à zéro une affaire familiale en 1990, un mégaprojet en agro-alimentaire à Mascara, selon le site Al Huffington post, qui "a toujours préféré travailler dans la discrétion et à ne pas se mettre sous les feux des médias". L'ICIJ n'a pas divulgué les documents liés à chaque société offshore mais le consortium a dévoilé dans des infographies interactives les noms de sociétés, de l'agent d'enregistrement, la date et pays de créations et parfois les noms des gérants. Des industriels et consultants algériens, actionnaires ou gérants de sociétés offshores, toutes crées par le cabinet Mossack Fonseca, figurent ainsi dans cette liste. La Banque Extérieure d'Algérie est actionnaire de la société offshore Algerian Saudi Leasing (ASL) LTD, créée par le cabinet panaméen Mossack Fonseca en décembre 1990, enregistrée aux îles Vierges britanniques et basée à Tunis, en Tunisie. Cette institution algérienne est partenaire de la société saoudienne Al Baraka Investments and Development Co, basée à Jeddah en Arabie saoudite et détenant une adresse à Hingbo City, en Chine. Autre détail révélé par les Panama Papers, Algerian Saudi Leasing (ASL) LTD a été créée par l'intermédiaire de la société Arab Leasing International Finance, filiale du groupe Al Baraka. Le fils de l'ancien ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni, Amine Zerhouni, figure également dans la liste "Algérie". Il était actionnaire de la société offshore "Carrant Plus LTD", créée par le cabinet panaméen en avril 2007, mais "radiée" en octobre 2010 puis dissoute la même année. Cette société, enregistrée également aux îles Vierges britanniques et basée au Royaume-Uni, a été créée par l'intermédiaire de Portridge Invest Limited, derrière la création de 331 sociétés offshore dans les paradis fiscaux. Il est indiqué dans la même infographie que le fils de Noureddine Zerhouni détient une autre adresse à Hong Kong. Le Consortium international des journalistes d'Investigation (ICIJ) n'a toutefois pas divulgué d'autres détails concernant l'identité des autres actionnaires ou le secteur d'activité de la société offshore Carrant Plus LTD. Le nom de l'industriel, importateur et actionnaire du club MO Béjaïa âgé de 52 ans, Amar Boudiab, figure lui aussi dans cette liste. Il est actionnaire depuis novembre 2004 de la société offshore International Trading Capital Corp, enregistrée encore une fois aux îles Vierges britanniques et basée à Monaco. Selon la même source, la société International Trading Capital Corp est détenue par les quatre frères associés Samir, Sadek, Abdennour et Amar Boudiab, cités à leur tour par l'ICIJ. Le nom des autres actionnaires, représenté sous le statut "The Bearer", n'a pas été dévoilé. Quant à l'intermédiaire ayant pris attache avec le cabinet Mossack Foncesa pour la création de cette société, il s'agit de Guardian Management Sarl, groupe de consulting basé à Monaco et déjà intermédiaire de 13 sociétés offshores Plusieurs de ces noms algériens semblent être actionnaires de sociétés offshores communes. A l'instar de Amar Boudiab et ses trois proches, certains Menas Ismaïl et Ounnas Elmondji sont actionnaires dans la société Jetta Limited, basée à Hong Kong et enregistrée aux Iles Vierges après avoir été créée en mars 2007 par l'intermédiaire de "Edwin C W Yeung & CO". Cette société a été dissoute en novembre 2009. Il s'agit également de Mohand Oulhadj et Mohand Tahar Touazi, tous deux actionnaires dans la société offshore Eyton International Limited, créée en avril 2014 mais suspendue selon les données fournies par l'ICIJ. Ces 22 noms viennent s'ajouter aux autres Algériens déjà cités dans les Panama Papers. Depuis la publication des documents fuités par les quotidiens et médias ayant pris part à cette enquête, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb et le neveu de Mohamed Bedjaoui, Farid Bedjaoui, ont été cités. Leurs noms ne figurent néanmoins pas dans la liste publiée hier par l'ICIJ, qui dénombre les Algériens enregistrés avec leurs adresses locales. Une enquête publiée par le journal marocain Le Desk a révélé que Najat Arafat, l'épouse de l'ancien ministre de l'Energie Chakib Khelil détenait également des sociétés offshore en 2005, basées au Panama. Ces révélations tombent alors que Chakib Khelil est engagé dans une opération de marketing politique, à travers les zaouïas, Ennahar TV et les réseaux sociaux, destinée à se présenter comme une victime d'une cabale menée par les services de renseignement (DRS). Les Panama Papers sont en partie accessibles au public depuis lundi. Mais cette publication ne rend que partiellement compte des quelque 11,5 millions de documents fuités qui n'ont, d'après l'ICIJ, pas encore livré tous leurs secrets.