Le président du Congrès des députés brésilien a annulé ce lundi le vote des députés, qui ont approuvé le 17 avril la procédure de destitution de Dilma Rousseff, a appris de source officielle l'agence France-Presse. Le président du Congrès des députés brésilien a annulé ce lundi le vote des députés, qui ont approuvé le 17 avril la procédure de destitution de Dilma Rousseff, a appris de source officielle l'agence France-Presse. Cette décision de Waldir Maranhao crée la confusion alors que les sénateurs étaient appelés à voter cette semaine l'ouverture formelle du procès en destitution de la présidente brésilienne pour maquillage des comptes publics. Un tel procès est synonyme de mise à l'écart du pouvoir de Dilma Rousseff pour six mois en attendant un jugement final. Waldir Maranhao a estimé que le vote des députés le 17 avril constituait un "pré-jugement" de la présidente de gauche et avait porté "atteinte au droit à une pleine défense de la présidente". "Pour cette raison, j'ai annulé la session (plénière du Congrès des députés) des 14, 16, 17 avril pour que soit convoquée une nouvelle session pour délibérer sur la question", a indiqué Waldir Maranahao dans un texte distribué aux journalistes par la présidence de la chambre basse. Waldir Maranhao a donné droit à une demande présentée par l'avocat général de l'Etat et ancien ministre de la Justice de Dilma Rouseff, José Eduardo Cardozo, qui assure la défense de la présidente au Parlement. Les députés avaient approuvé par une écrasante majorité de 367 voix sur 513 la procédure de destitution de Dilma Rousseff, passant le relais au Sénat qui doit avoir le dernier mot. Dilma Rousseff nie avoir commis un quelconque crime de responsabilité et dénonce un "coup d'Etat parlementaire" sans base légale. La présidente a appris la nouvelle avec incrédulité lors d'une cérémonie publique au cours de laquelle ses partisans exultaient en criant "il n'y aura pas de coup d'Etat". "Je ne connais pas les conséquences de cette décision. Restons prudents", a lancé Dilma Roussef. Selon toute vraissemblance, l'opposition va présenter un recours en urgence contre la décision de Waldir Maranaho devant le Tribunal suprême fédéral. Cette décision de Waldir Maranhao crée la confusion alors que les sénateurs étaient appelés à voter cette semaine l'ouverture formelle du procès en destitution de la présidente brésilienne pour maquillage des comptes publics. Un tel procès est synonyme de mise à l'écart du pouvoir de Dilma Rousseff pour six mois en attendant un jugement final. Waldir Maranhao a estimé que le vote des députés le 17 avril constituait un "pré-jugement" de la présidente de gauche et avait porté "atteinte au droit à une pleine défense de la présidente". "Pour cette raison, j'ai annulé la session (plénière du Congrès des députés) des 14, 16, 17 avril pour que soit convoquée une nouvelle session pour délibérer sur la question", a indiqué Waldir Maranahao dans un texte distribué aux journalistes par la présidence de la chambre basse. Waldir Maranhao a donné droit à une demande présentée par l'avocat général de l'Etat et ancien ministre de la Justice de Dilma Rouseff, José Eduardo Cardozo, qui assure la défense de la présidente au Parlement. Les députés avaient approuvé par une écrasante majorité de 367 voix sur 513 la procédure de destitution de Dilma Rousseff, passant le relais au Sénat qui doit avoir le dernier mot. Dilma Rousseff nie avoir commis un quelconque crime de responsabilité et dénonce un "coup d'Etat parlementaire" sans base légale. La présidente a appris la nouvelle avec incrédulité lors d'une cérémonie publique au cours de laquelle ses partisans exultaient en criant "il n'y aura pas de coup d'Etat". "Je ne connais pas les conséquences de cette décision. Restons prudents", a lancé Dilma Roussef. Selon toute vraissemblance, l'opposition va présenter un recours en urgence contre la décision de Waldir Maranaho devant le Tribunal suprême fédéral.