Le président de la CNDDPH, Me Farouk Ksentini, vient de jeter un pavé dans la mare. Il a indiqué qu'il va soumettre un projet de loi amnistiant toutes les personnes impliquées dans des scandales de corruption ou d'évasion fiscale. Les réactions n'ont pas tardé sur une proposition qui suscite actuellement un tollé. Le président de la CNDDPH, Me Farouk Ksentini, vient de jeter un pavé dans la mare. Il a indiqué qu'il va soumettre un projet de loi amnistiant toutes les personnes impliquées dans des scandales de corruption ou d'évasion fiscale. Les réactions n'ont pas tardé sur une proposition qui suscite actuellement un tollé. En effet, Me Farouk Ksentini avait déclaré il y a deux jours à une chaîne de TV privée que "si des personnes ayant commis des crimes comme le terrorisme ont pu être amnistiées, pourquoi ne pas le faire pour celles qui se sont rendues responsables de faits moins lourds ?". Il a indiqué, dans ce sens, qu'un projet de loi sur l'amnistie des personnes liées de près ou de loin dans des scandales sera élaboré et soumis au président de la République. "Je ne prône pas l'impunité, mais ce que je veux dire est que cette situation peut nous coûter très cher, nous ne devons pas devenir la risée du monde, d'autres expériences de ce genre ont eu lieu à travers le monde" souligne-t-il. Il dit d'ailleurs comprendre "les réactions des citoyens hostiles à ce mode d'actions. Mais il faut progressivement se débarrasser de cette obsession". Le défenseur des droits de l'Homme dans une instance officielle s'est singularisé par une manière peu probante et choquante d'effacer les faits délictuels sur la corruption et les scandales de l'évasion fiscale suite aux révélations des "Panama papers". Les réactions n'ont pas tardé de la part de certaines personnalités politiques qui ont condamné de tels propos. Pour le chef du groupe parlementaire du parti Ennahda à l'APN "le projet de Ksentini est une atteinte aux lois de la République qui visent à combattre la corruption" et de ce fait "on veut consacrer l'impunité à ceux qui sont responsables de la corruption à une large échelle". Louisa Hanoune présidente du PT a eu aussi des mots durs à l'endroit de Ksentini en qualifiant "ce projet de grave atteinte" et qui constitue selon elle "une façon de protéger les corrupteurs". Par contre aucune réaction n'a été enregistrée de la part des partis comme le FLN et le RND, préférant probablement s'abstenir de commentaires au moment où les révélations fracassantes sur le détournement des deniers publics et de la devise alimentent le quotidien. Mais quelle mouche a donc piqué Me Ksentini à faire valoir cette proposition ? La réponse est bien étrange du président de la commission des droits de l'Homme : "si cela continue, cela va devenir contreproductif pour le pays". Il faut se rappeler que dans ce contexte, les différentes législations sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent sale n'énumèrent aucunement une amnistie envers les personnes jugées coupables de ces délits. Bien au contraire, l'arsenal juridique national et les conventions signées par l'Algérie avec les instances onusiennes prévoient "un renforcement de la lutte anti-corruption et un durcissement de peines à l'endroit des personnes responsables de ces délits". En effet, Me Farouk Ksentini avait déclaré il y a deux jours à une chaîne de TV privée que "si des personnes ayant commis des crimes comme le terrorisme ont pu être amnistiées, pourquoi ne pas le faire pour celles qui se sont rendues responsables de faits moins lourds ?". Il a indiqué, dans ce sens, qu'un projet de loi sur l'amnistie des personnes liées de près ou de loin dans des scandales sera élaboré et soumis au président de la République. "Je ne prône pas l'impunité, mais ce que je veux dire est que cette situation peut nous coûter très cher, nous ne devons pas devenir la risée du monde, d'autres expériences de ce genre ont eu lieu à travers le monde" souligne-t-il. Il dit d'ailleurs comprendre "les réactions des citoyens hostiles à ce mode d'actions. Mais il faut progressivement se débarrasser de cette obsession". Le défenseur des droits de l'Homme dans une instance officielle s'est singularisé par une manière peu probante et choquante d'effacer les faits délictuels sur la corruption et les scandales de l'évasion fiscale suite aux révélations des "Panama papers". Les réactions n'ont pas tardé de la part de certaines personnalités politiques qui ont condamné de tels propos. Pour le chef du groupe parlementaire du parti Ennahda à l'APN "le projet de Ksentini est une atteinte aux lois de la République qui visent à combattre la corruption" et de ce fait "on veut consacrer l'impunité à ceux qui sont responsables de la corruption à une large échelle". Louisa Hanoune présidente du PT a eu aussi des mots durs à l'endroit de Ksentini en qualifiant "ce projet de grave atteinte" et qui constitue selon elle "une façon de protéger les corrupteurs". Par contre aucune réaction n'a été enregistrée de la part des partis comme le FLN et le RND, préférant probablement s'abstenir de commentaires au moment où les révélations fracassantes sur le détournement des deniers publics et de la devise alimentent le quotidien. Mais quelle mouche a donc piqué Me Ksentini à faire valoir cette proposition ? La réponse est bien étrange du président de la commission des droits de l'Homme : "si cela continue, cela va devenir contreproductif pour le pays". Il faut se rappeler que dans ce contexte, les différentes législations sur la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent sale n'énumèrent aucunement une amnistie envers les personnes jugées coupables de ces délits. Bien au contraire, l'arsenal juridique national et les conventions signées par l'Algérie avec les instances onusiennes prévoient "un renforcement de la lutte anti-corruption et un durcissement de peines à l'endroit des personnes responsables de ces délits".