Les Farc, guérilla la plus importante du pays avec environ 7.000 combattants, "s'engage à faire partir les mineurs de 15 ans (...) dès qu'un accord sur le protocole et le plan transitoire d'accueil aura été trouvé", indique un communiqué signé par les deux parties. Les Farc, guérilla la plus importante du pays avec environ 7.000 combattants, "s'engage à faire partir les mineurs de 15 ans (...) dès qu'un accord sur le protocole et le plan transitoire d'accueil aura été trouvé", indique un communiqué signé par les deux parties. Ce devrait être chose faite d'ici à 15 jours, ont ajouté les négociateurs, précisant que "les mineurs non suspectés de crimes graves bénéficieraient d'une amnistie, alors que le sort des accusés de ce type de crime serait défini ultérieurement". Les parties n'ont pas dévoilé de chiffres sur le nombre de mineurs combattants qui pourraient bénéficier de cette mesure. Mais selon des données officielles, parmi les quelque 6.000 mineurs qui ont quitté les rangs de groupes armés ces 17 dernières années, 60 % provenaient des Farc. Le groupe rebelle s'est toujours défendu de recruter des enfants soldats, préférant expliquer qu'il prenait en charge des orphelins et des victimes de violences. Début février, la guérilla avait annoncé qu'elle renonçait à enrôler des mineurs de moins de 18 ans, un an après une annonce similaire concernant les moins de 17 ans. Cette annonce survient au moment où les représentants du gouvernement colombien et des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) discutent d'un cessezle- feu définitif, un des derniers points à résoudre avant la signature d'un accord de paix. La guérilla des Farc a appelé vendredi les Colombiens à se préparer à célébrer la fin d'un conflit armé de plus d'un demi-siècle. La veille, les parties avaient convenu d'inscrire le futur accord de paix dans la constitution, garantie demandée par la rébellion dans le cadre de sa future démobilisation. Depuis le début des discussions de paix ouvertes fin 2012 à Cuba, gouvernement et Farc ont déjà signé plusieurs accords intermédiaires, notamment sur la lutte contre le trafic de drogue ou encore les réparations aux victimes. Mais avant d'envisager la signature de la paix, les parties doivent encore s'entendre sur les modalités du désarmement et le mode de ratification de l'accord de paix final. Ce devrait être chose faite d'ici à 15 jours, ont ajouté les négociateurs, précisant que "les mineurs non suspectés de crimes graves bénéficieraient d'une amnistie, alors que le sort des accusés de ce type de crime serait défini ultérieurement". Les parties n'ont pas dévoilé de chiffres sur le nombre de mineurs combattants qui pourraient bénéficier de cette mesure. Mais selon des données officielles, parmi les quelque 6.000 mineurs qui ont quitté les rangs de groupes armés ces 17 dernières années, 60 % provenaient des Farc. Le groupe rebelle s'est toujours défendu de recruter des enfants soldats, préférant expliquer qu'il prenait en charge des orphelins et des victimes de violences. Début février, la guérilla avait annoncé qu'elle renonçait à enrôler des mineurs de moins de 18 ans, un an après une annonce similaire concernant les moins de 17 ans. Cette annonce survient au moment où les représentants du gouvernement colombien et des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) discutent d'un cessezle- feu définitif, un des derniers points à résoudre avant la signature d'un accord de paix. La guérilla des Farc a appelé vendredi les Colombiens à se préparer à célébrer la fin d'un conflit armé de plus d'un demi-siècle. La veille, les parties avaient convenu d'inscrire le futur accord de paix dans la constitution, garantie demandée par la rébellion dans le cadre de sa future démobilisation. Depuis le début des discussions de paix ouvertes fin 2012 à Cuba, gouvernement et Farc ont déjà signé plusieurs accords intermédiaires, notamment sur la lutte contre le trafic de drogue ou encore les réparations aux victimes. Mais avant d'envisager la signature de la paix, les parties doivent encore s'entendre sur les modalités du désarmement et le mode de ratification de l'accord de paix final.