Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, sort la grosse artillerie. Hier, en effet, il a tiré à boulets rouges sur le général Toufik, ex-chef du DRS (services de renseignements) et sur l'homme d'affaires, Issad Rebrab. Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, sort la grosse artillerie. Hier, en effet, il a tiré à boulets rouges sur le général Toufik, ex-chef du DRS (services de renseignements) et sur l'homme d'affaires, Issad Rebrab. IL n'a pas épargné, non plus la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) , Louisa Hanoune, ainsi que ses détracteurs au sein du FLN. Autant dire que le chef de file du vieux parti était très remonté et c'est l'affaire du rachat du journal El Khabar, par Issad Rebrab et ses conséquences qui a été à l'origine de ce déferlement de critiques et de propos acerbes. Devant les militants de son parti, réunis à Tébessa dans le cadre d'une rencontre régionale, Saadani a accusé "un lobby" qu'il a assimilé "à une pieuvre avec cinq bras : sécuritaire, médiatique, politique, financier et administratif" de vouloir, à travers des manoeuvres, peser de tout son poids dans la bataille de la prochaine élection présidentielle, prévues en 2019.. Selon les propos du secrétaire général du FLN, le bras securitaire de ce "lobby" est guidé par "les généraux à la retraite, à leur tête l'ex-patron du DRS qui souhaite revenir et s'imposer à travers d'autres relais" notamment politique. Et, à ce propos, il a soutenu que les partis politiques et les personnalités qui assistent aux sit in devant le tribunal de Bir- Mourad-Raïs dans le cadre de l'affaire du rachat d'El Khabar, sont aux ordres du général Toufik. "Ils se disent trotskistes, socialistes ou démocrates ; en réalité ils sont très loin de ce qu'ils revendiquent, preuve en est le Parti des travailleurs ne voit aucun inconvénient à ce qu'on vende les employés d'El Khabar à l'homme d'affaires, Issad Rebrab". L'allusion à Louisa Hanoune est on ne peut plus claire. Pour Saadani c'est bel et bien le général Toufik qui est à la tête de cette "pieuvre" qui veut racheter El Khabar et non Rebrab. "Le patron de Cevital n'a pas racheté El Khabar avec son argent. La manne financière a été retirée de la Banque centrale avec des noms d'emprunt", révèle Saadani. Il dira en outre que le général à la retraite Toufik a même prévu aussi de racheter le journal El Watan. Car pour lui, "la tête de la pieuvre, celle qui désignait les présidents et les ministres en Algérie n'est même pas en mesure aujourd'hui d'imposer un chef de daïra. Raison pour laquelle elle aurait bien souhaité exercer sa pression et imposer son choix à travers ces deux journaux. J'insiste, c'est la parole du peuple qui va trancher en 2019". Il s'est attaqué par la suite au patron de Cévital, Issad Rebrab, qui a prospéré durant les années 90 grâce justement au général à la retraite Toufik qui dirigeait à l'époque le tout puissant service de renseignement, le DRS, qui a récemment été dissous par le président Bouteflika. "L'homme d'affaires qui s'est bien enrichi veut faire maintenant de la politique" dira Saadani. Et de lui adresser une menace à peine voilée : "Il faut choisir entre la politique et les affaires. Si Rebrab opte pour le premier il perdra son argent". Il a enchaîné en prenant la défense du ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a introduit une plainte en justice, pour annuler le rachat d'El Khabar par Rebrab. "Grine est plus propre et plus intègre que vous qui voulez vendre votre dignité à Rebrab" lance alors Saadani à l'adresse des responsables d'El Khabar. Il n'a pas omis de charger aussi ses détracteurs au sein du FLN, Abderahmane Belayat en tête, qui selon lui n'est qu'un exécutant des "ordres du même cercle qui a envoyé la photo du président au Premier ministre français, Manuel Valls". IL n'a pas épargné, non plus la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) , Louisa Hanoune, ainsi que ses détracteurs au sein du FLN. Autant dire que le chef de file du vieux parti était très remonté et c'est l'affaire du rachat du journal El Khabar, par Issad Rebrab et ses conséquences qui a été à l'origine de ce déferlement de critiques et de propos acerbes. Devant les militants de son parti, réunis à Tébessa dans le cadre d'une rencontre régionale, Saadani a accusé "un lobby" qu'il a assimilé "à une pieuvre avec cinq bras : sécuritaire, médiatique, politique, financier et administratif" de vouloir, à travers des manoeuvres, peser de tout son poids dans la bataille de la prochaine élection présidentielle, prévues en 2019.. Selon les propos du secrétaire général du FLN, le bras securitaire de ce "lobby" est guidé par "les généraux à la retraite, à leur tête l'ex-patron du DRS qui souhaite revenir et s'imposer à travers d'autres relais" notamment politique. Et, à ce propos, il a soutenu que les partis politiques et les personnalités qui assistent aux sit in devant le tribunal de Bir- Mourad-Raïs dans le cadre de l'affaire du rachat d'El Khabar, sont aux ordres du général Toufik. "Ils se disent trotskistes, socialistes ou démocrates ; en réalité ils sont très loin de ce qu'ils revendiquent, preuve en est le Parti des travailleurs ne voit aucun inconvénient à ce qu'on vende les employés d'El Khabar à l'homme d'affaires, Issad Rebrab". L'allusion à Louisa Hanoune est on ne peut plus claire. Pour Saadani c'est bel et bien le général Toufik qui est à la tête de cette "pieuvre" qui veut racheter El Khabar et non Rebrab. "Le patron de Cevital n'a pas racheté El Khabar avec son argent. La manne financière a été retirée de la Banque centrale avec des noms d'emprunt", révèle Saadani. Il dira en outre que le général à la retraite Toufik a même prévu aussi de racheter le journal El Watan. Car pour lui, "la tête de la pieuvre, celle qui désignait les présidents et les ministres en Algérie n'est même pas en mesure aujourd'hui d'imposer un chef de daïra. Raison pour laquelle elle aurait bien souhaité exercer sa pression et imposer son choix à travers ces deux journaux. J'insiste, c'est la parole du peuple qui va trancher en 2019". Il s'est attaqué par la suite au patron de Cévital, Issad Rebrab, qui a prospéré durant les années 90 grâce justement au général à la retraite Toufik qui dirigeait à l'époque le tout puissant service de renseignement, le DRS, qui a récemment été dissous par le président Bouteflika. "L'homme d'affaires qui s'est bien enrichi veut faire maintenant de la politique" dira Saadani. Et de lui adresser une menace à peine voilée : "Il faut choisir entre la politique et les affaires. Si Rebrab opte pour le premier il perdra son argent". Il a enchaîné en prenant la défense du ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a introduit une plainte en justice, pour annuler le rachat d'El Khabar par Rebrab. "Grine est plus propre et plus intègre que vous qui voulez vendre votre dignité à Rebrab" lance alors Saadani à l'adresse des responsables d'El Khabar. Il n'a pas omis de charger aussi ses détracteurs au sein du FLN, Abderahmane Belayat en tête, qui selon lui n'est qu'un exécutant des "ordres du même cercle qui a envoyé la photo du président au Premier ministre français, Manuel Valls".