Intervenant devant des centaines de militants du Front de libération nationale (FLN) à Tébessa, Amar Saâdani a porté de graves accusations à l'encontre de plusieurs hauts responsables du pays que ce soit ceux qui ne sont plus, ou qui sont toujours encore en exercice. Dans son intervention, Amar Saâdani a tiré à boulets rouges sur ses adversaires, les accusant de vouloir «reprendre» le pouvoir en utilisant, selon lui, l'argent volé des caisses de l'Etat. S'attaquant à l'ex-patron du DRS, l'actuel secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a indiqué que le susnommé est à l'origine du scandale de l'achat du journal arabophone «El-Khabar». Selon Amar Saâdani, ce n'est pas Rebrab qui voulait acheter le journal en question, mais l'ex-patron du DRS, a-t-il fait savoir. Surnommant ses adversaires de «pieuvres, Amar Saâdani a ajouté que cette «Okhtobote» a cinq bras à savoir : politique, médiatique, financier et administratif. Ne s'arrêtant pas là, le SG du FLN a accusé Rebrab de «Valet» de l'ex-patron du DRS et qui, selon lui, voulait s'accaparer de la presse pour se préparer à la prochaine élection présidentielle. « Ecoutez-moi bien, ce n'est pas Rebrab qui voulait acheter le journal «El-Khabar». Il ne fait qu'appliquer l'agenda du général Toufik pour lui permettre de désigner un président de la République en 2019 ». Le secrétaire général du FLN a, également, accusé ses adversaires de vouloir acheter le journal «El-Khabar» avec de l'argent volé de la Banque centrale, selon ses déclarations. Amar Saâdani a accusé deux généraux à la retraite de vouloir déstabiliser, selon lui, le pays afin qu'ils puissent revenir au pouvoir et de placer leurs pairs. A ce sujet, le SG du FLN s'est adressé indirectement au patron de la DRS indiquant, je cite : «Vous ne pourriez plus désigner de président de la République ou un autre responsable dans les institutions de l'Etat, comme ce fut dans le passé. C'est fini, aujourd'hui vous êtes incapable de nommer un petit scribouillard dans une petite commune». Amar Saâdani a juré devant les présents dans la salle que le futur président de la République ne sera élu que par le peuple. Continuant ses attaques à l'encontre de ses adversaires, Amar Saâdani a tiré à boulets rouges également sur deux quotidiens de presse les nommant «El-Khabar et El Watan». Citant, dans ses déclarations, une journaliste d'un quotidien, Amar Saâdani a indiqué que cette dernière a publié un dernier article rédigé, selon lui, par deux généraux en retraite. «La journaliste en question écrit ses articles dans les appartements des généraux et dans certaines représentations diplomatiques à Alger. La présidente du Parti des travailleurs était également la seconde cible du secrétaire général du FLN. « D'un côté, elle (Louisa Hanoune) n'arrête pas de chanter qu'elle est «Trotsksite» et de l'autre, elle est d'accord pour que le journal El-Khabar soit «vendu». En ce qui concerne le chef du lobby de l'administration, Saâdani n'a pas de donné de nom. Cet état de fait a laissé certains observateurs dire qu'Amar Saâdani faisait allusion au secrétaire général du RND, alors que d'autres ont parlé d'Ali Benflis. En dernier, le secrétaire général du FLN n'a pas oublié de s'attaquer également à son concurrent d'hier au niveau du même parti à savoir Abderrahmane Belayat. En somme, la question que devrait poser chacun de nous est la suivante : A qui profite ce déchirement ? Malgré que les personnes à l'origine de ces conflits pourraient donner des milliers de justifications, la seule et unique réponse est que cet état de fait n'est au profit ni du peuple et ni du pays.