Manuel Valls a entamé, dimanche dernier, un déplacement délicat en Israël puis dans les Territoires palestiniens pour défendre une initiative française de relance du processus de paix. Manuel Valls a entamé, dimanche dernier, un déplacement délicat en Israël puis dans les Territoires palestiniens pour défendre une initiative française de relance du processus de paix. Mais il sera reçu avec froideur par son homologue israélien Benjamin Netanyahu, qui a émis la semaine dernière, lors de la visite de Jean-Marc Ayrault, des doutes sur "l'impartialité française". Les relations entre la France et Israël se sont tendues à la mi-avril, à cause d'une résolution de l'Unesco votée par la France qui a suscité la colère d'Israël, notamment parce qu'elle ne désigne jamais l'esplanade des Mosquées sous son nom juif de mont du Temple. "Nous n'aurions pas dû voter en faveur de ce texte. Je le regrette. Le président l'a dit également", a répété Manuel Valls dans une interview au quotidien israélien Yediot Aharonot. L'initiative française intervient alors que le processus de paix israélo-palestinien est au point mort depuis l'échec en avril 2014 d'une initiative américaine. La France tente de mettre sur pied une conférence internationale sur le processus de paix, dont elle s'emploiera à jeter les bases lors d'une réunion ministérielle le 3 juin en présence des grandes puissances et des principaux pays et organisations concernées, mais sans les Israéliens ni les Palestiniens. L'objectif est ensuite de réunir la conférence proprement dite avec les deux parties, à l'automne, avant que ne s'achève le deuxième mandat du président américain Barack Obama. Mais il sera reçu avec froideur par son homologue israélien Benjamin Netanyahu, qui a émis la semaine dernière, lors de la visite de Jean-Marc Ayrault, des doutes sur "l'impartialité française". Les relations entre la France et Israël se sont tendues à la mi-avril, à cause d'une résolution de l'Unesco votée par la France qui a suscité la colère d'Israël, notamment parce qu'elle ne désigne jamais l'esplanade des Mosquées sous son nom juif de mont du Temple. "Nous n'aurions pas dû voter en faveur de ce texte. Je le regrette. Le président l'a dit également", a répété Manuel Valls dans une interview au quotidien israélien Yediot Aharonot. L'initiative française intervient alors que le processus de paix israélo-palestinien est au point mort depuis l'échec en avril 2014 d'une initiative américaine. La France tente de mettre sur pied une conférence internationale sur le processus de paix, dont elle s'emploiera à jeter les bases lors d'une réunion ministérielle le 3 juin en présence des grandes puissances et des principaux pays et organisations concernées, mais sans les Israéliens ni les Palestiniens. L'objectif est ensuite de réunir la conférence proprement dite avec les deux parties, à l'automne, avant que ne s'achève le deuxième mandat du président américain Barack Obama.