Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rassuré, hier, les organisations patronales quant à la détermination des pouvoirs publics à faciliter davantage l'investissement, et a instruit les walis de lutter contre la bureaucratie qui entrave l'affectation du foncier industriel. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rassuré, hier, les organisations patronales quant à la détermination des pouvoirs publics à faciliter davantage l'investissement, et a instruit les walis de lutter contre la bureaucratie qui entrave l'affectation du foncier industriel. "C'est la première fois que nous invitons les walis à la tripartite. Nous les avons chargés de résoudre le gros problème du foncier industriel en collaboration avec les ministères de l'Industrie et de l'Intérieur", a-t-il affirmé lors de la réunion de la tripartite. "Réglez-nous le problème du foncier. Vous avez toutes les prérogatives pour le faire. Il faut juste préserver les terrains à vocation agricole, et libérez le reste", a-t-il insisté en s'adressant aux walis présents à cette tripartite. Par ailleurs, il a réitéré que les dispositifs sociaux et de solidarité seraient préservés mais que les réformes économiques s'avèrent inévitables, tout en avançant que l'essentiel des investissements devrait être financé en dehors du budget de l'Etat. Le Premier ministre a, d'autre part, annoncé la création d'un Comité de suivi, à l'issue de la tripartite, pour suivre de près les préoccupations des partenaires socio-économiques ainsi que les résultats de cette réunion. Moins de bureaucratie, plus de facilitations Lors de leurs interventions, les organisations patronales ont relevé essentiellement les difficultés d'accès au foncier industriel et ont demandé plus de facilitations à l'investissement. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, a estimé que "la mise en place d'un modèle de croissance économique efficace exigeait de lutter contre la bureaucratie, de faciliter l'accès au foncier, de réviser les systèmes bancaire et fiscal et d'ouvrir aux investisseurs privés des secteurs qui leur sont inaccessibles, citant l'énergie et les transports maritime et aérien. Un modèle de croissance économique nécessite l'adoption d'un certain nombre de réformes", selon lui. Observant que l'Algérie "dispose d'un réseau bancaire de taille modeste dominé par cinq grands établissements publics", il a préconisé "la mise en place de banques d'investissement suffisamment capitalisées, et ce, aux côtés des banques de dépôt". Sur le plan fiscal, il a "prôné la simplification et la décentralisation des décisions et l'application d'allègements fiscaux sur les capitaux réinvestis". Pour lui, la "lutte contre la bureaucratie peut s'opérer à travers la mise en place d'organismes spécialement dédiés à la gestion des dossiers d'investissement". De tels organismes, a-t-il avancé, "seraient à même de réduire les délais de lancement des projets d'investissements, qui sont, aujourd'hui, d'une moyenne de quatre ans". De son côté, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merakchi, a aussi appelé à la lutte contre toute forme de bureaucratie et à une mise en oeuvre rigoureuse du Pacte économique et social, signé en 2014, du "fait qu'il comporte les fondements d'une économie basée sur l'entreprise et la rentabilité". Le président de l'Union des investisseurs algériens (UIA), Abdelouahab Rahim, a surtout plaidé pour une liberté économique plus large et pour une plus grande transparence et clarté dans la législation notamment le code des investissements. A son tour, Abdelmadjid Denouni, président de la Confédération générale du BTP, a appelé le gouvernement à affecter une partie des commandes publiques aux entreprises privées du secteur. Le président de l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Lakhdar Rakhroukh, a exprimé son inquiétude face au recul du nombre des commandes allouées aux entreprises du BTPH du fait du gel de certains projets d'équipement en appelant à soutenir ces entreprises pour qu'elles préservent leurs parts de marché. "C'est la première fois que nous invitons les walis à la tripartite. Nous les avons chargés de résoudre le gros problème du foncier industriel en collaboration avec les ministères de l'Industrie et de l'Intérieur", a-t-il affirmé lors de la réunion de la tripartite. "Réglez-nous le problème du foncier. Vous avez toutes les prérogatives pour le faire. Il faut juste préserver les terrains à vocation agricole, et libérez le reste", a-t-il insisté en s'adressant aux walis présents à cette tripartite. Par ailleurs, il a réitéré que les dispositifs sociaux et de solidarité seraient préservés mais que les réformes économiques s'avèrent inévitables, tout en avançant que l'essentiel des investissements devrait être financé en dehors du budget de l'Etat. Le Premier ministre a, d'autre part, annoncé la création d'un Comité de suivi, à l'issue de la tripartite, pour suivre de près les préoccupations des partenaires socio-économiques ainsi que les résultats de cette réunion. Moins de bureaucratie, plus de facilitations Lors de leurs interventions, les organisations patronales ont relevé essentiellement les difficultés d'accès au foncier industriel et ont demandé plus de facilitations à l'investissement. Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, a estimé que "la mise en place d'un modèle de croissance économique efficace exigeait de lutter contre la bureaucratie, de faciliter l'accès au foncier, de réviser les systèmes bancaire et fiscal et d'ouvrir aux investisseurs privés des secteurs qui leur sont inaccessibles, citant l'énergie et les transports maritime et aérien. Un modèle de croissance économique nécessite l'adoption d'un certain nombre de réformes", selon lui. Observant que l'Algérie "dispose d'un réseau bancaire de taille modeste dominé par cinq grands établissements publics", il a préconisé "la mise en place de banques d'investissement suffisamment capitalisées, et ce, aux côtés des banques de dépôt". Sur le plan fiscal, il a "prôné la simplification et la décentralisation des décisions et l'application d'allègements fiscaux sur les capitaux réinvestis". Pour lui, la "lutte contre la bureaucratie peut s'opérer à travers la mise en place d'organismes spécialement dédiés à la gestion des dossiers d'investissement". De tels organismes, a-t-il avancé, "seraient à même de réduire les délais de lancement des projets d'investissements, qui sont, aujourd'hui, d'une moyenne de quatre ans". De son côté, le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merakchi, a aussi appelé à la lutte contre toute forme de bureaucratie et à une mise en oeuvre rigoureuse du Pacte économique et social, signé en 2014, du "fait qu'il comporte les fondements d'une économie basée sur l'entreprise et la rentabilité". Le président de l'Union des investisseurs algériens (UIA), Abdelouahab Rahim, a surtout plaidé pour une liberté économique plus large et pour une plus grande transparence et clarté dans la législation notamment le code des investissements. A son tour, Abdelmadjid Denouni, président de la Confédération générale du BTP, a appelé le gouvernement à affecter une partie des commandes publiques aux entreprises privées du secteur. Le président de l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Lakhdar Rakhroukh, a exprimé son inquiétude face au recul du nombre des commandes allouées aux entreprises du BTPH du fait du gel de certains projets d'équipement en appelant à soutenir ces entreprises pour qu'elles préservent leurs parts de marché.