Les mesures de prévention des accidents de la route ont-elles essuyé un échec ? Le directeur du Centre de prévention et de sécurité routière répond par la négative affirmant que les sinistres routiers et le nombre des victimes qu'ils entrainent chaque fois ont, au contraire, connu, ces derniers mois, une baisse sensible. Les mesures de prévention des accidents de la route ont-elles essuyé un échec ? Le directeur du Centre de prévention et de sécurité routière répond par la négative affirmant que les sinistres routiers et le nombre des victimes qu'ils entrainent chaque fois ont, au contraire, connu, ces derniers mois, une baisse sensible. En dépit de ces affirmations et avec une moyenne de 4.000 morts et de 60.000 blessés relevés, chaque année sur les routes, entrainant des pertes financières de quelque 100 milliards de DA sur la même période, l'Algérie n'en continue pas moins à se placer parmi les pays de la planète les plus endeuillés par ces types d'accidents. S'exprimant, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Ahmed Naït El Hocine reconnait qu'il reste impossible d'évaluer précisément les raisons de ces accidents, faute, explique-t-il, de l'absence d'un système de collecte des données dont il indique qu'il est en cours de création. Il signale que 34% des personnes qui sont à l'origine des accidents ont moins de 30 ans d'âge et que, curieusement, ce sont les propriétaires de véhicules neufs qui en sont les plus impliqués. Parmi les mesures à l'étude pour tenter influer sur le phénomène, l'intervenant fait état d'une remise en cause de l'organisation institutionnelle de la sécurité routière, en s'inspirant pour cela des schémas adoptés ailleurs dans le monde. En plus de la création d'un Conseil intersectoriel de la sécurité routière, rattaché au Premier ministre, M. Naït El Hocine annonce, aussi, l'institution, prochaine, d'un Brevet professionnel pour les conducteurs habilités à transporter des personnes ou des marchandises. Il signale, d'autre part, la création attendue d'un Fonds de sécurité routière, dont le financement, dit-il, sera alimenté par les ressources tirées des contraventions dressées aux automobilistes « afin d'éviter de faire appel au budget de l'Etat ». Il prévient que faute, par exemple, pour un conducteur contrevenant de ne pas payer, sur place, l'amende de 5.000 DA qui lui aura été infligée, il aura la mauvaise surprise de la voir majorée d'une somme de 2.000 DA supplémentaires, s'il s'en acquitte après coup. En dépit de ces affirmations et avec une moyenne de 4.000 morts et de 60.000 blessés relevés, chaque année sur les routes, entrainant des pertes financières de quelque 100 milliards de DA sur la même période, l'Algérie n'en continue pas moins à se placer parmi les pays de la planète les plus endeuillés par ces types d'accidents. S'exprimant, avant-hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Ahmed Naït El Hocine reconnait qu'il reste impossible d'évaluer précisément les raisons de ces accidents, faute, explique-t-il, de l'absence d'un système de collecte des données dont il indique qu'il est en cours de création. Il signale que 34% des personnes qui sont à l'origine des accidents ont moins de 30 ans d'âge et que, curieusement, ce sont les propriétaires de véhicules neufs qui en sont les plus impliqués. Parmi les mesures à l'étude pour tenter influer sur le phénomène, l'intervenant fait état d'une remise en cause de l'organisation institutionnelle de la sécurité routière, en s'inspirant pour cela des schémas adoptés ailleurs dans le monde. En plus de la création d'un Conseil intersectoriel de la sécurité routière, rattaché au Premier ministre, M. Naït El Hocine annonce, aussi, l'institution, prochaine, d'un Brevet professionnel pour les conducteurs habilités à transporter des personnes ou des marchandises. Il signale, d'autre part, la création attendue d'un Fonds de sécurité routière, dont le financement, dit-il, sera alimenté par les ressources tirées des contraventions dressées aux automobilistes « afin d'éviter de faire appel au budget de l'Etat ». Il prévient que faute, par exemple, pour un conducteur contrevenant de ne pas payer, sur place, l'amende de 5.000 DA qui lui aura été infligée, il aura la mauvaise surprise de la voir majorée d'une somme de 2.000 DA supplémentaires, s'il s'en acquitte après coup.