La réforme de l'examen du baccalauréat envisagée parla ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, ne semble pas emporter l'adhésion de toute la famille de l'éducation. La réforme de l'examen du baccalauréat envisagée parla ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, ne semble pas emporter l'adhésion de toute la famille de l'éducation. Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation(Cnapeste) vient, dans ce cadre, de mettre en garde la première responsable du secteur. Dans un communiqué rendu public hier, à l'issue de la réunion du 12 juillet de son conseil national, ce syndicat considère que la réforme de cet examen doit d'abord faire l'objet d'un consensus le plus large possible de l'ensemble des acteurs du secteur. En somme le Cnapeste s'oppose ouvertement a toute forme d'action unilatérale de la part du ministère. Le Conseil national du syndicat « invite à la prudence et à la graduation dans le traitement de ce dossier » et plaide plutôt pour la nécessité d'attendre au préalable « les résultats de l'évaluation de l'ensemble du palier scolaire du secondaire et sa réforme ». Ce n'est qu'après cette étape, estime le Conseil national du Cnapeste, que l'on pourra évoquer la question de la réforme du baccalauréat en prenant le soin aussi de faire la « jonction » entre le palier secondaire et l'enseignement supérieur. En attendant il met un nombre de conditions à même de réussir cette opération de réforme du Bac. Il plaide d'abord pour la préservation du caractère national de l'examen au double plan du contenu et du calendrier. Le syndicat se prononce aussi en faveur du retour à la délibération comme moyen pédagogique pour attester des résultats du Bac. Le Cnapeste se montre aussi favorable à la prise en compte des résultats scolaires durant le palier secondaire, et notamment ceux de la terminale dans le résultat de l'examen. IL est aussi fait cas de la nécessité de préserver l'examination dans toutes les matières enseignées. Mais sur ce dernier point, le Cnapeste fait montre d'une certaine flexibilité puisque il se montre disposé a revoir ce aspect par la réduction des matières qui ne sont pas déterminantes et par conséquent la réduction du nombre de jours de l'examen. Mais cela doit se faire, estime le syndicat, de manière graduelle. Dans ce même chapitre le Cnapeste se montre inflexible quant aux matières qui ont un rapport avec l'identité nationale. Il cite a ce propos l'histoire, la géographie les sciences islamiques et tamazight. Pour le Cnapeste, ces matières sont intouchables et ne peuvent donc être retirés de l'examen du Bac et ce afin d'éviter les conjectures, les luttes politiques et idéologiques qui risquent de déstabiliser le secteur. Affirmant sa disponibilité à coordonner son action avec les autres syndicats du secteur, le Cnapeste met en garde le ministère sur toute démarche qui risque de porter atteinte à l'unité nationale. Ainsi donc avec cette mise en garde le Cnapeste met la pression sur la tutelle. Cette dernière, par le biais de la ministre Nouria Benghebrit a clairement affiché son intention de réformer l'examen du Bac. Un examen qui a fait l'objet, durant l'édition 2016, d'une fuite massive des sujets ce qui a contraint les autorités a organiser une deuxième session . Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation(Cnapeste) vient, dans ce cadre, de mettre en garde la première responsable du secteur. Dans un communiqué rendu public hier, à l'issue de la réunion du 12 juillet de son conseil national, ce syndicat considère que la réforme de cet examen doit d'abord faire l'objet d'un consensus le plus large possible de l'ensemble des acteurs du secteur. En somme le Cnapeste s'oppose ouvertement a toute forme d'action unilatérale de la part du ministère. Le Conseil national du syndicat « invite à la prudence et à la graduation dans le traitement de ce dossier » et plaide plutôt pour la nécessité d'attendre au préalable « les résultats de l'évaluation de l'ensemble du palier scolaire du secondaire et sa réforme ». Ce n'est qu'après cette étape, estime le Conseil national du Cnapeste, que l'on pourra évoquer la question de la réforme du baccalauréat en prenant le soin aussi de faire la « jonction » entre le palier secondaire et l'enseignement supérieur. En attendant il met un nombre de conditions à même de réussir cette opération de réforme du Bac. Il plaide d'abord pour la préservation du caractère national de l'examen au double plan du contenu et du calendrier. Le syndicat se prononce aussi en faveur du retour à la délibération comme moyen pédagogique pour attester des résultats du Bac. Le Cnapeste se montre aussi favorable à la prise en compte des résultats scolaires durant le palier secondaire, et notamment ceux de la terminale dans le résultat de l'examen. IL est aussi fait cas de la nécessité de préserver l'examination dans toutes les matières enseignées. Mais sur ce dernier point, le Cnapeste fait montre d'une certaine flexibilité puisque il se montre disposé a revoir ce aspect par la réduction des matières qui ne sont pas déterminantes et par conséquent la réduction du nombre de jours de l'examen. Mais cela doit se faire, estime le syndicat, de manière graduelle. Dans ce même chapitre le Cnapeste se montre inflexible quant aux matières qui ont un rapport avec l'identité nationale. Il cite a ce propos l'histoire, la géographie les sciences islamiques et tamazight. Pour le Cnapeste, ces matières sont intouchables et ne peuvent donc être retirés de l'examen du Bac et ce afin d'éviter les conjectures, les luttes politiques et idéologiques qui risquent de déstabiliser le secteur. Affirmant sa disponibilité à coordonner son action avec les autres syndicats du secteur, le Cnapeste met en garde le ministère sur toute démarche qui risque de porter atteinte à l'unité nationale. Ainsi donc avec cette mise en garde le Cnapeste met la pression sur la tutelle. Cette dernière, par le biais de la ministre Nouria Benghebrit a clairement affiché son intention de réformer l'examen du Bac. Un examen qui a fait l'objet, durant l'édition 2016, d'une fuite massive des sujets ce qui a contraint les autorités a organiser une deuxième session .