Le taux d'échec à la première année universitaire est de 60 %. Les mathématiques restent le grand handicap pour les étudiants qui enregistrent de faibles scores. Le taux d'échec à la première année universitaire est de 60 %. Les mathématiques restent le grand handicap pour les étudiants qui enregistrent de faibles scores. A l'USTHB de Bab-Ezzouar, les professeurs estiment que cet échec est insurmontable en raison de l'existence de faibles notes en maths et en physique. Ces deux matières restent ainsi essentielles dans le déroulement du cursus dans les filières techniques enseignées. Le SG du ministère de l'Enseignement supérieur, Salah-Eddine Seddiki, déplore qu'un taux "entre 50 et 60 % d'échec en première année est relevé dans l'ensemble des établissements universitaires". Et cette situation est préoccupante pour les professeurs et responsables des universités qui estiment que l'enseignement des maths est le maillon faible pour la réussite scolaire. Le professeur Bentebbiche reconnaît que "la majorité des bacheliers n'est pas prédisposée à poursuivre leur cursus à l'université de Bab-Ezzouar". S'appuyant sur les synthèses des notes en première année, celles-ci ne dépassent pas les 12/20 pour les meilleurs étudiants alors que la majorité est ajournée à cause des résultas très médiocres enregistrés en maths et en physique. La filière biologie est particulièrement celle qui enregistre un nombre d'ajournés dès la première année. La mise en place du système LMD a permis aux étudiants de conserver leur module de maths en dette s'ils obtiennent des notes en dessus de la moyenne, c'est-à-dire proche de 9/20 mais en tout état de cause relèvent d'autres enseignants "le passage à la deuxième année demeure tributaire d'une bonne moyenne en maths car le cursus est exigeant sur ce point". Toute la question est celle de la pédagogie et des méthodes d'enseignement des mathématiques où certains spécialistes relèvent déjà "un manque d'attrait des élèves en phase terminale des études secondaires pour les maths" alors que d'autres estiment pourtant que "le nombre des bacheliers en mathématiques est de 63 % comme taux de réussite". Visiblement c'est la contradiction des uns et des autres sur un sujet qui ne cesse d'inquiéter aussi bien les responsables universitaires que ceux du département de l'éducation. Des efforts sont à mettre d'abord au niveau de l'enseignement des maths dans le système éducatif actuel. Les enseignants et recteurs de l'université saluent l'expérience du lycée de mathématiques de Kouba (actuellement unique à l'échelle nationale) en considérant que l'élite peut être produite par ces établissements spécialisés qui préparent les meilleurs élèves pour les grandes écoles nationales et les instituts polytechniques. Mais il reste également à mettre en avant une stratégie qui inclue "la révision des programmes d'enseignement des mathématiques en privilégiant l'approche de réflexion au lieu de la mémorisation". Une approche est actuellement en cours dans le département de l'éducation sur ce sujet. Les universités techniques ont à leur tout suggéré qu'ils y ait "des programmes pédagogiques renforcés mais adaptés selon les filières d'enseignement". Ceux qui sont les plus visés concernent des programmes pour les instituts d'informatiques, de planification et statistiques et les écoles polytechniques. A l'USTHB de Bab-Ezzouar, les professeurs estiment que cet échec est insurmontable en raison de l'existence de faibles notes en maths et en physique. Ces deux matières restent ainsi essentielles dans le déroulement du cursus dans les filières techniques enseignées. Le SG du ministère de l'Enseignement supérieur, Salah-Eddine Seddiki, déplore qu'un taux "entre 50 et 60 % d'échec en première année est relevé dans l'ensemble des établissements universitaires". Et cette situation est préoccupante pour les professeurs et responsables des universités qui estiment que l'enseignement des maths est le maillon faible pour la réussite scolaire. Le professeur Bentebbiche reconnaît que "la majorité des bacheliers n'est pas prédisposée à poursuivre leur cursus à l'université de Bab-Ezzouar". S'appuyant sur les synthèses des notes en première année, celles-ci ne dépassent pas les 12/20 pour les meilleurs étudiants alors que la majorité est ajournée à cause des résultas très médiocres enregistrés en maths et en physique. La filière biologie est particulièrement celle qui enregistre un nombre d'ajournés dès la première année. La mise en place du système LMD a permis aux étudiants de conserver leur module de maths en dette s'ils obtiennent des notes en dessus de la moyenne, c'est-à-dire proche de 9/20 mais en tout état de cause relèvent d'autres enseignants "le passage à la deuxième année demeure tributaire d'une bonne moyenne en maths car le cursus est exigeant sur ce point". Toute la question est celle de la pédagogie et des méthodes d'enseignement des mathématiques où certains spécialistes relèvent déjà "un manque d'attrait des élèves en phase terminale des études secondaires pour les maths" alors que d'autres estiment pourtant que "le nombre des bacheliers en mathématiques est de 63 % comme taux de réussite". Visiblement c'est la contradiction des uns et des autres sur un sujet qui ne cesse d'inquiéter aussi bien les responsables universitaires que ceux du département de l'éducation. Des efforts sont à mettre d'abord au niveau de l'enseignement des maths dans le système éducatif actuel. Les enseignants et recteurs de l'université saluent l'expérience du lycée de mathématiques de Kouba (actuellement unique à l'échelle nationale) en considérant que l'élite peut être produite par ces établissements spécialisés qui préparent les meilleurs élèves pour les grandes écoles nationales et les instituts polytechniques. Mais il reste également à mettre en avant une stratégie qui inclue "la révision des programmes d'enseignement des mathématiques en privilégiant l'approche de réflexion au lieu de la mémorisation". Une approche est actuellement en cours dans le département de l'éducation sur ce sujet. Les universités techniques ont à leur tout suggéré qu'ils y ait "des programmes pédagogiques renforcés mais adaptés selon les filières d'enseignement". Ceux qui sont les plus visés concernent des programmes pour les instituts d'informatiques, de planification et statistiques et les écoles polytechniques.