Kendil el Bahr, co-signé par Damien Ounouri et Adila Bendimerad, a ouvert, samedi soir, à la Cinémathèque de Béjaïa, la 14e édition des rencontres cinématographique de Béjaïa. Kendil el Bahr, co-signé par Damien Ounouri et Adila Bendimerad, a ouvert, samedi soir, à la Cinémathèque de Béjaïa, la 14e édition des rencontres cinématographique de Béjaïa. L'oeuvre, présentée déjà en compétition à l'occasion de la 48e quinzaine des réalisations de Cannes a accroché en effet par son audace, célébrant la sensualité féminine, son originalité, mêlant la mythologie au fantasque, et ses prouesses techniques, étant réalisé l'essentiel de son déroulement dans ou sous l'eau. Un film singulier, difficile à catégoriser tant ses facettes sont multiples, empruntant tantôt, aux "revenge movies", tantôt aux "comédies sentimentales" et souvent à un "odieux drame" dont la conjonction, l'a assurément magnifié. Kendil el Bahr, déroule l'histoire d'une mère-épouse, "Nefissa", débordante de vie, qui par un jour de plage, se retrouve, malencontreusement nez à nez avec un groupe de baigneurs, qui la prend à partie, la violente puis la tue en la noyant sous le regard fermé de tous les estivants. Son crime : avoir nagé loin du rivage et dans une tenue, jugée aguichante, donc immorale. Le film propulse droit dans la violence faite aux femmes et l'expose violemment, en annihilant la frontière qui unit le réel au fictif. Le fait divers est là, têtu, planté dans toute son acuité, et révélant une violence sociale antique, qui fait que "la femme n'est pas seulement une victime. mais elle aussi un bouc émissaire", fera valoir un cinéaste participant au débat autour du film, dénonçant les archaïsmes des sociétés patriarcales. "Nefissa", pour autant ne meurt pas vraiment. Elle ressuscite sous la forme d un monstre de mer, qui en guise de revanche, sème la peur et la mort, sans jamais se rassasier. Un animal mythologique, sans distinction connue. "Nous avons juste voulu continuer l'histoire au-delà de la mort", a expliqué Adila Bendimerad, qui avoue s'être employé seulement à raconter une histoire, sans référence à des légendes ou des mythes populaires. L'oeuvre, présentée déjà en compétition à l'occasion de la 48e quinzaine des réalisations de Cannes a accroché en effet par son audace, célébrant la sensualité féminine, son originalité, mêlant la mythologie au fantasque, et ses prouesses techniques, étant réalisé l'essentiel de son déroulement dans ou sous l'eau. Un film singulier, difficile à catégoriser tant ses facettes sont multiples, empruntant tantôt, aux "revenge movies", tantôt aux "comédies sentimentales" et souvent à un "odieux drame" dont la conjonction, l'a assurément magnifié. Kendil el Bahr, déroule l'histoire d'une mère-épouse, "Nefissa", débordante de vie, qui par un jour de plage, se retrouve, malencontreusement nez à nez avec un groupe de baigneurs, qui la prend à partie, la violente puis la tue en la noyant sous le regard fermé de tous les estivants. Son crime : avoir nagé loin du rivage et dans une tenue, jugée aguichante, donc immorale. Le film propulse droit dans la violence faite aux femmes et l'expose violemment, en annihilant la frontière qui unit le réel au fictif. Le fait divers est là, têtu, planté dans toute son acuité, et révélant une violence sociale antique, qui fait que "la femme n'est pas seulement une victime. mais elle aussi un bouc émissaire", fera valoir un cinéaste participant au débat autour du film, dénonçant les archaïsmes des sociétés patriarcales. "Nefissa", pour autant ne meurt pas vraiment. Elle ressuscite sous la forme d un monstre de mer, qui en guise de revanche, sème la peur et la mort, sans jamais se rassasier. Un animal mythologique, sans distinction connue. "Nous avons juste voulu continuer l'histoire au-delà de la mort", a expliqué Adila Bendimerad, qui avoue s'être employé seulement à raconter une histoire, sans référence à des légendes ou des mythes populaires.