Conformément au projet de loi de finances de 2017, le gouvernement a décidé de lever l'interdiction d'importation des véhicules d'occasion, "mais sous certaines conditions", a annoncé, hier à Alger, le ministre du Commerce. Conformément au projet de loi de finances de 2017, le gouvernement a décidé de lever l'interdiction d'importation des véhicules d'occasion, "mais sous certaines conditions", a annoncé, hier à Alger, le ministre du Commerce. On va "lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permette de ne pas importer de véhicules représentant un danger pour la circulation", a indiqué Bakhti Belaïd lors du forum d'El Moudjahid. "L'essentiel pour nous, dira-til, est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes". Le ministre a expliqué que le gouvernement a décidé de lever cette interdiction et de la remplacer par la mise en place d'un cahier des charges énonçant des conditions précises. Il a, par ailleurs, fait savoir que les pouvoirs publics examinaient actuellement des formules au travers desquelles le marché de l'occasion sera, soit confié uniquement à des concessionnaires, soit ouvert également à d'autres intervenants. Pour le ministre, le marché de l'occasion pourrait permettre d'importer des véhicules plus performants et beaucoup moins chers que ceux importés à l'état neuf. "En effet, a-t-il expliqué, certains constructeurs fabriquent des véhicules destinés spécialement pour l'Algérie, mais qui sont loin de respecter les normes internationales". Aucune liste de produits prohibés Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a démenti également les informations rapportées par certains médias selon lesquels le gouvernement élaborerait une liste de produits interdits à l'importation. "C'est une fausse information. Il n'y pas de liste de produits qui seront prohibés à l'importation", a déclaré le ministre lors de ce Forum Toutefois, il a indiqué que les produits qui ne sont pas originaires des pays avec lesquels l'Algérie a conclu des accords bilatéraux (accord d'association avec l'UE, accord avec la Grande zone arabe de libre échange, accord préférentiel avec la Tunisie) ne bénéficieront plus de franchise douanière. "Les produits dont nous ne sommes pas sûrs de l'origine ne bénéficient désormais plus de la franchise et nous avons des preuves que ces produits ne sont pas d'origine des pays avec lesquels nous avons conclu des accords", a souligné le ministre. Il a indiqué dans ce sens que "cette liste de produits, qui risquent de ne plus bénéficier de franchises, sera connue prochainement". M. Belaïb a déploré le fait que beaucoup de produits bénéficiant du système de franchise soient importés dans le cadre de ces accords alors qu'ils ne sont pas originaires de ces pays : "C'est parmi les dysfonctionnements qui affectent la sphère commerciale". Selon le ministre, les visas délivrés par les directions de commerce des wilayas pour accorder la franchise aux produits seront attribués uniquement par le ministère du Commerce. "Ces visas seront accordés aux produits dont nous sommes sûrs de l'origine et sur la base d'une large opération de surveillance et de contrôle", a-t-il prévenu. Les licences d'importation étendues aux produits électroménagers et agricoles Le régime des licences d'importation sera élargi prochainement à d'autres produits industriels ainsi qu'à des produits agricoles dont essentiellement les produits électroménagers, électroniques, le soja et le maïs, a annoncé Bakhti Belaïb. "Ce système de licence sera étendu, dans un proche avenir, à d'autres produits industriels (électroménagers et électroniques) et de quelques produits agricoles (maïs et soja) dont les coûts d'importation avoisinent les 3,5 milliards de dollars", a indiqué le ministre au forum du quotidien El-Moudjahid. Le gouvernement a décidé d'élargir ce système de licence, entré en vigueur en janvier 2016 afin de protéger l'industrie nationale et de faire face au recul des recettes en devises, a-t-il expliqué. "Nous avons une industrie naissante que nous devrions protéger. L'importation doit être régulée en fonction des données liées à l'évolution de notre industrie", a soutenu le ministre. "Le pays fait face à une très forte contraction de nos moyens de paiement à l'extérieur. Dans ce cas, il est légitime de recourir à des moyens de sauvegarde", a-t-il poursuivi. Pour M. Belaïb,"tous les pays ont le droit de protéger leur solvabilité autant que possible. Nous serons donc sans doute amenés, si la contrainte sur la balance des paiements continue à se développer, à recourir à d'autres mesures conservatoires". Grâce au régime des licences d'importation qui concerne depuis janvier 2016 les véhicules, le ciment portland gris et le rond à béton, l'Algérie a économisé 6 milliards de dollars par rapport à l'année 2014 durant laquelle l'importation de ces trois produits avait enregistré un pic, a fait savoir le ministre. Il a également observé que les produits ciblés par le régime des licences relevaient de marchés généralement spéculatifs, peu transparents et ayant donné lieu à des transferts illicites de devises. On va "lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permette de ne pas importer de véhicules représentant un danger pour la circulation", a indiqué Bakhti Belaïd lors du forum d'El Moudjahid. "L'essentiel pour nous, dira-til, est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes". Le ministre a expliqué que le gouvernement a décidé de lever cette interdiction et de la remplacer par la mise en place d'un cahier des charges énonçant des conditions précises. Il a, par ailleurs, fait savoir que les pouvoirs publics examinaient actuellement des formules au travers desquelles le marché de l'occasion sera, soit confié uniquement à des concessionnaires, soit ouvert également à d'autres intervenants. Pour le ministre, le marché de l'occasion pourrait permettre d'importer des véhicules plus performants et beaucoup moins chers que ceux importés à l'état neuf. "En effet, a-t-il expliqué, certains constructeurs fabriquent des véhicules destinés spécialement pour l'Algérie, mais qui sont loin de respecter les normes internationales". Aucune liste de produits prohibés Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a démenti également les informations rapportées par certains médias selon lesquels le gouvernement élaborerait une liste de produits interdits à l'importation. "C'est une fausse information. Il n'y pas de liste de produits qui seront prohibés à l'importation", a déclaré le ministre lors de ce Forum Toutefois, il a indiqué que les produits qui ne sont pas originaires des pays avec lesquels l'Algérie a conclu des accords bilatéraux (accord d'association avec l'UE, accord avec la Grande zone arabe de libre échange, accord préférentiel avec la Tunisie) ne bénéficieront plus de franchise douanière. "Les produits dont nous ne sommes pas sûrs de l'origine ne bénéficient désormais plus de la franchise et nous avons des preuves que ces produits ne sont pas d'origine des pays avec lesquels nous avons conclu des accords", a souligné le ministre. Il a indiqué dans ce sens que "cette liste de produits, qui risquent de ne plus bénéficier de franchises, sera connue prochainement". M. Belaïb a déploré le fait que beaucoup de produits bénéficiant du système de franchise soient importés dans le cadre de ces accords alors qu'ils ne sont pas originaires de ces pays : "C'est parmi les dysfonctionnements qui affectent la sphère commerciale". Selon le ministre, les visas délivrés par les directions de commerce des wilayas pour accorder la franchise aux produits seront attribués uniquement par le ministère du Commerce. "Ces visas seront accordés aux produits dont nous sommes sûrs de l'origine et sur la base d'une large opération de surveillance et de contrôle", a-t-il prévenu. Les licences d'importation étendues aux produits électroménagers et agricoles Le régime des licences d'importation sera élargi prochainement à d'autres produits industriels ainsi qu'à des produits agricoles dont essentiellement les produits électroménagers, électroniques, le soja et le maïs, a annoncé Bakhti Belaïb. "Ce système de licence sera étendu, dans un proche avenir, à d'autres produits industriels (électroménagers et électroniques) et de quelques produits agricoles (maïs et soja) dont les coûts d'importation avoisinent les 3,5 milliards de dollars", a indiqué le ministre au forum du quotidien El-Moudjahid. Le gouvernement a décidé d'élargir ce système de licence, entré en vigueur en janvier 2016 afin de protéger l'industrie nationale et de faire face au recul des recettes en devises, a-t-il expliqué. "Nous avons une industrie naissante que nous devrions protéger. L'importation doit être régulée en fonction des données liées à l'évolution de notre industrie", a soutenu le ministre. "Le pays fait face à une très forte contraction de nos moyens de paiement à l'extérieur. Dans ce cas, il est légitime de recourir à des moyens de sauvegarde", a-t-il poursuivi. Pour M. Belaïb,"tous les pays ont le droit de protéger leur solvabilité autant que possible. Nous serons donc sans doute amenés, si la contrainte sur la balance des paiements continue à se développer, à recourir à d'autres mesures conservatoires". Grâce au régime des licences d'importation qui concerne depuis janvier 2016 les véhicules, le ciment portland gris et le rond à béton, l'Algérie a économisé 6 milliards de dollars par rapport à l'année 2014 durant laquelle l'importation de ces trois produits avait enregistré un pic, a fait savoir le ministre. Il a également observé que les produits ciblés par le régime des licences relevaient de marchés généralement spéculatifs, peu transparents et ayant donné lieu à des transferts illicites de devises.