Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a affirmé vendredi à la tribune de l'Onu que son pays allait poursuivre son programme nucléaire, présenté comme le seul moyen de se défendre contre les "menaces" des Etats-Unis. Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a affirmé vendredi à la tribune de l'Onu que son pays allait poursuivre son programme nucléaire, présenté comme le seul moyen de se défendre contre les "menaces" des Etats-Unis. S'adressant à l'Assemblée générale de l'Onu deux semaines après le cinquième essai atomique nord-coréen, Ri Yong-ho a déclaré que Pyongyang était déterminé à renforcer "de toutes ses forces ses capacités de dissuasion nucléaire crédible. Devenir une puissance nucléaire est la politique de notre Etat", a-t-il expliqué. "Notre décision de renforcer notre armement nucléaire est une mesure justifiée d'auto-défense pour nous protéger des menaces nucléaires constantes des Etats-Unis". Pyongyang va "continuer de prendre des mesures pour renforcer ses forces armées nucléaires nationales en quantité et en qualité", a-t-il déclaré. Il a reconnu que les cinq essais nucléaires menés par son pays depuis 2006, qui lui ont valu toute une série de sanctions internationales. La Corée du Nord a mené, début septembre, son cinquième essai nucléaire, le plus important jamais effectué, et a déjà procédé cette année à une vingtaine d'essais de missiles balistiques. Ces tests, qui violent les résolutions de l'Onu, ont été dénoncés par la communauté internationale et ont incité le Conseil de sécurité à envisager de nouvelles sanctions contre Pyongyang. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait réclamé mercredi à la même tribune de l'Assemblée générale que le monde trouve "de nouveaux moyens" de stopper la Corée du Nord, sans préciser lesquels. "La menace a atteint désormais une ampleur tout à fait différente de ce qu'elle semblait être jusqu'à maintenant", a-t-il averti, en référence aux efforts de Pyongyang pour miniaturiser ses ogives atomiques et les monter éventuellement sur des missiles intercontinentaux. S'adressant à l'Assemblée générale de l'Onu deux semaines après le cinquième essai atomique nord-coréen, Ri Yong-ho a déclaré que Pyongyang était déterminé à renforcer "de toutes ses forces ses capacités de dissuasion nucléaire crédible. Devenir une puissance nucléaire est la politique de notre Etat", a-t-il expliqué. "Notre décision de renforcer notre armement nucléaire est une mesure justifiée d'auto-défense pour nous protéger des menaces nucléaires constantes des Etats-Unis". Pyongyang va "continuer de prendre des mesures pour renforcer ses forces armées nucléaires nationales en quantité et en qualité", a-t-il déclaré. Il a reconnu que les cinq essais nucléaires menés par son pays depuis 2006, qui lui ont valu toute une série de sanctions internationales. La Corée du Nord a mené, début septembre, son cinquième essai nucléaire, le plus important jamais effectué, et a déjà procédé cette année à une vingtaine d'essais de missiles balistiques. Ces tests, qui violent les résolutions de l'Onu, ont été dénoncés par la communauté internationale et ont incité le Conseil de sécurité à envisager de nouvelles sanctions contre Pyongyang. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait réclamé mercredi à la même tribune de l'Assemblée générale que le monde trouve "de nouveaux moyens" de stopper la Corée du Nord, sans préciser lesquels. "La menace a atteint désormais une ampleur tout à fait différente de ce qu'elle semblait être jusqu'à maintenant", a-t-il averti, en référence aux efforts de Pyongyang pour miniaturiser ses ogives atomiques et les monter éventuellement sur des missiles intercontinentaux.