« En ma qualité de ministre de la Communication, le tirage du journal ne m'intéresse pas si l'organe insulte, diffame et propage la fitna », a expliqué avant hier à l'APN, Hamid Grine. « En ma qualité de ministre de la Communication, le tirage du journal ne m'intéresse pas si l'organe insulte, diffame et propage la fitna », a expliqué avant hier à l'APN, Hamid Grine. Le ministre de la Communication répondait à une question d'un député qui s'interrogeait sur la stratégie de la tutelle en ce qui concerne l'organisation et la gestion de la publicité. Hamid Grine a tenu à préciser que son département ne gère pas directement la distribution de la publicité dans les medias : « Quand j'ai été nommé ministre, je recevais les doléances des patrons de journaux qui se plaignaient sur les choix des annonceurs. Désormais je les renvoie vers l'Anep », dit-il. Au niveau de l'Anep, poursuit-il, le dispatching se fait selon des critères préalablement arrêtés. Il cite entre autres, « le respect de la déontologie de la presse et des institutions de l'Etat, le professionnalisme, qui n'a rien à voir avec le tirage, s'éloigner de la diffamation, du chantage. Il y a aussi la précision dans la diffusion de l'information ». Il a réaffirmé l'importance d'observer le professionnalisme qui implique "le respect de la vie privée des individus, l'intégrité, la précision, l'objectivité et le bannissement de la diffamation sans pour autant s'interdire la critique qui est garantie en Algérie dans le cadre de la liberté d'expression". Pourquoi des journaux à grand tirage sont-ils privés de publicité contrairement à certains quotidiens qui tirent beaucoup moins ? C'est le ministre qui pose cette question avant d'apporter la réponse : « Tout simplement parce que ces journaux ne respectent pas le cadre social. Certains ne déclarent même pas leurs journalistes. Le ministère et le Premier ministre ont dû d'ailleurs intervenir pour prendre en charge certains journalistes sur le plan médical », a-t-il affirmé. Le ministre a expliqué que le choix du support incombait aussi aux annonceurs : « Certains annonceurs n'aiment pas être associés à des journaux non professionnels. Ce que l'Anep respecte ». Hamid Grine a affirmé que le gouvernement n'est pas contre les critiques mais il combat l'insulte et la diffamation. Le ministre de la Communication Hamid Grine a révélé également que le volume de la publicité publique a baissé de 65 % en 2015 et 2016 en raison de la crise économique mondiale. "Le volume de publicité publique a reculé de 65 % entre 2015 et 2016 du fait de la crise économique mondiale", a indiqué M. Grine. A une autre question sur l'action de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), M. Grine a répondu que le gouvernement a promulgué les textes règlementaires qui permettent à cette autorité d'accomplir ses missions notamment, a-t-il expliqué, le cahier de charges régulant les activités des chaînes de télévision. Il a rappelé à ce titre que cinq chaînes seulement avaient des bureaux accrédités en Algérie. Le ministre de la Communication s'est incliné à la mémoire du défunt Lyès Hamdani, ancien directeur du journal francophone Horizons, décédé ce matin. Le ministre de la Communication répondait à une question d'un député qui s'interrogeait sur la stratégie de la tutelle en ce qui concerne l'organisation et la gestion de la publicité. Hamid Grine a tenu à préciser que son département ne gère pas directement la distribution de la publicité dans les medias : « Quand j'ai été nommé ministre, je recevais les doléances des patrons de journaux qui se plaignaient sur les choix des annonceurs. Désormais je les renvoie vers l'Anep », dit-il. Au niveau de l'Anep, poursuit-il, le dispatching se fait selon des critères préalablement arrêtés. Il cite entre autres, « le respect de la déontologie de la presse et des institutions de l'Etat, le professionnalisme, qui n'a rien à voir avec le tirage, s'éloigner de la diffamation, du chantage. Il y a aussi la précision dans la diffusion de l'information ». Il a réaffirmé l'importance d'observer le professionnalisme qui implique "le respect de la vie privée des individus, l'intégrité, la précision, l'objectivité et le bannissement de la diffamation sans pour autant s'interdire la critique qui est garantie en Algérie dans le cadre de la liberté d'expression". Pourquoi des journaux à grand tirage sont-ils privés de publicité contrairement à certains quotidiens qui tirent beaucoup moins ? C'est le ministre qui pose cette question avant d'apporter la réponse : « Tout simplement parce que ces journaux ne respectent pas le cadre social. Certains ne déclarent même pas leurs journalistes. Le ministère et le Premier ministre ont dû d'ailleurs intervenir pour prendre en charge certains journalistes sur le plan médical », a-t-il affirmé. Le ministre a expliqué que le choix du support incombait aussi aux annonceurs : « Certains annonceurs n'aiment pas être associés à des journaux non professionnels. Ce que l'Anep respecte ». Hamid Grine a affirmé que le gouvernement n'est pas contre les critiques mais il combat l'insulte et la diffamation. Le ministre de la Communication Hamid Grine a révélé également que le volume de la publicité publique a baissé de 65 % en 2015 et 2016 en raison de la crise économique mondiale. "Le volume de publicité publique a reculé de 65 % entre 2015 et 2016 du fait de la crise économique mondiale", a indiqué M. Grine. A une autre question sur l'action de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), M. Grine a répondu que le gouvernement a promulgué les textes règlementaires qui permettent à cette autorité d'accomplir ses missions notamment, a-t-il expliqué, le cahier de charges régulant les activités des chaînes de télévision. Il a rappelé à ce titre que cinq chaînes seulement avaient des bureaux accrédités en Algérie. Le ministre de la Communication s'est incliné à la mémoire du défunt Lyès Hamdani, ancien directeur du journal francophone Horizons, décédé ce matin.