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Le tournage en phase terminale
Film sur Larbi Ben M'Hidi
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2016

Le tournage du film consacré à Larbi Ben M'hidi, figure emblématique du mouvement de libération nationale, est en phase terminale, a indiqué, vendredi à Ifri-Ouzellaguene (Béjaïa) son réalisateur, Bachir Derraïs, qui établit le travail restant à près de 15%.
Le tournage du film consacré à Larbi Ben M'hidi, figure emblématique du mouvement de libération nationale, est en phase terminale, a indiqué, vendredi à Ifri-Ouzellaguene (Béjaïa) son réalisateur, Bachir Derraïs, qui établit le travail restant à près de 15%.
Venu parachever sur les lieux des scènes relatives à la tenue du congrès de la Soummam en 1956, coprésidé alors par le héros éponyme, M. Derraïs s'est dit confiant pour livrer sa copie intégrale avant le mois de mars prochain, en dépit du fait que les séquences de tournage à venir, notamment celles inhérentes à la tenue de ce congrès ou encore celles en rapport avec la bataille d'Alger, soient matériellement parlant des plus délicates et des plus difficiles à tourner, a-t-il confié à l'APS.
"Ce n'est pas évident de tourner à Alger à cause de la circulation. De plus, il va falloir fermer certains quartiers de la Casbah", a-t-il précisé, relevant tout de même, que son équipe "maîtrise désormais le film" qui, a-t-il tenu à rappeler, a fait face à moult contraintes qui ont failli en venir à bout. Des contraintes techniques et financières ont jalonné le projet, arrêté du reste depuis 2013, plusieurs fois.
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui a tenu à assister au tournage de certaines séquences à Ifri- Ouzellaguene, à 70 km à l'ouest de Béjaïa, ce vendredi, a félicité le réalisateur pour son abnégation, estimant que ce projet cinématographique intéresse tous les Algériens dès lors qu'il rend compte d'une partie de leur mémoire. "J'espère qu'il sera projeté à l'écran le 03 mars prochain, coïncidant avec le 60e anniversaire de l'assassinat de Larbi Ben M'hidi", a-t-il dit, encourageant toute l'équipe à être au rendez vous.
"Malgré le budget réduit, à peu près 70 milliards de centimes, qui lui a été consacré, j'ai veillé à faire un travail éminemment professionnel et éviter de faire dans le bâclage. J'ai voulu un film à la hauteur de l'homme. Et on s'est évertué à le faire", a tenu à préciser le réalisateur. "Le film est un biopic qui retrace la vie et le parcours d'un homme à la fois commun et exceptionnel, mais qui a marqué de son empreinte le combat libérateur.
C'est le plus grand voyageur parmi tous ses pairs. Natif de Aïn M'lila, il a grandi à Biskra, a étudié à Batna, milité à Constantine, présidé le congrès de la Soummam, organisé la révolution à l'ouest du pays et il a fait la bataille d'Alger", a tenu a rappelé Bachir Derraïs, ajoutant que l'histoire de l'homme est très riche, bien que peu d'écrits lui ont été consacrés, hormis peut-être ceux laissés par Saïd Dahleb, Benkhedda, ou encore Hachemi Troudi.
Néanmoins le film, reposant dans son scénario initial sur un texte de Mourad Bourboune, puis repris par cinq autres scénaristes successifs, a été nettement enrichi par la famille du héros, dont les récits étaient foisonnants de détails et d'anecdotes et de faits qui ont permis de retracer non seulement son parcours mais aussi ses rapports à la politique, aux conditions sociales de la femme, jusqu'à ses amours. "On raconte l'être humain dans toutes ses dimensions", a-t-il ajouté.
Venu parachever sur les lieux des scènes relatives à la tenue du congrès de la Soummam en 1956, coprésidé alors par le héros éponyme, M. Derraïs s'est dit confiant pour livrer sa copie intégrale avant le mois de mars prochain, en dépit du fait que les séquences de tournage à venir, notamment celles inhérentes à la tenue de ce congrès ou encore celles en rapport avec la bataille d'Alger, soient matériellement parlant des plus délicates et des plus difficiles à tourner, a-t-il confié à l'APS.
"Ce n'est pas évident de tourner à Alger à cause de la circulation. De plus, il va falloir fermer certains quartiers de la Casbah", a-t-il précisé, relevant tout de même, que son équipe "maîtrise désormais le film" qui, a-t-il tenu à rappeler, a fait face à moult contraintes qui ont failli en venir à bout. Des contraintes techniques et financières ont jalonné le projet, arrêté du reste depuis 2013, plusieurs fois.
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui a tenu à assister au tournage de certaines séquences à Ifri- Ouzellaguene, à 70 km à l'ouest de Béjaïa, ce vendredi, a félicité le réalisateur pour son abnégation, estimant que ce projet cinématographique intéresse tous les Algériens dès lors qu'il rend compte d'une partie de leur mémoire. "J'espère qu'il sera projeté à l'écran le 03 mars prochain, coïncidant avec le 60e anniversaire de l'assassinat de Larbi Ben M'hidi", a-t-il dit, encourageant toute l'équipe à être au rendez vous.
"Malgré le budget réduit, à peu près 70 milliards de centimes, qui lui a été consacré, j'ai veillé à faire un travail éminemment professionnel et éviter de faire dans le bâclage. J'ai voulu un film à la hauteur de l'homme. Et on s'est évertué à le faire", a tenu à préciser le réalisateur. "Le film est un biopic qui retrace la vie et le parcours d'un homme à la fois commun et exceptionnel, mais qui a marqué de son empreinte le combat libérateur.
C'est le plus grand voyageur parmi tous ses pairs. Natif de Aïn M'lila, il a grandi à Biskra, a étudié à Batna, milité à Constantine, présidé le congrès de la Soummam, organisé la révolution à l'ouest du pays et il a fait la bataille d'Alger", a tenu a rappelé Bachir Derraïs, ajoutant que l'histoire de l'homme est très riche, bien que peu d'écrits lui ont été consacrés, hormis peut-être ceux laissés par Saïd Dahleb, Benkhedda, ou encore Hachemi Troudi.
Néanmoins le film, reposant dans son scénario initial sur un texte de Mourad Bourboune, puis repris par cinq autres scénaristes successifs, a été nettement enrichi par la famille du héros, dont les récits étaient foisonnants de détails et d'anecdotes et de faits qui ont permis de retracer non seulement son parcours mais aussi ses rapports à la politique, aux conditions sociales de la femme, jusqu'à ses amours. "On raconte l'être humain dans toutes ses dimensions", a-t-il ajouté.


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