Louisa Hanoune a qualifié, hier, le projet de la loi de finances 2017 de « criminel ». Dans son rapport politique lu à l'ouverture des travaux du comité central du PT à Zéralda, elle a estimé que ce texte est venu « consacrer l'orientation économique contenue dans la loi antinationale sur les investissements » Louisa Hanoune a qualifié, hier, le projet de la loi de finances 2017 de « criminel ». Dans son rapport politique lu à l'ouverture des travaux du comité central du PT à Zéralda, elle a estimé que ce texte est venu « consacrer l'orientation économique contenue dans la loi antinationale sur les investissements » «Cette nouvelle orientation économique est une déclaration de guerre », a-t-elle lancé en évoquant les prochaines suppressions des transferts sociaux et le gel des salaires. « On offre le pays sur un plateau d'argent aux multinationales », a tonné la secrétaire générale du PT qui voit dans certains responsables des « dellalat (intermédiaires pour les multinationales) ». Elle a alerté sur les dangers du recours à l'endettement extérieur et a suggéré quelques pistes pour éviter cette option. « Pourquoi on ne récupère pas les cinq milliards de dollars empruntés au FMI ?», s'est-elle demandé. Louisa Hanoune a indiqué que le pays pouvait se passer de l'endettement "en récupérant les impôts non payés, les droits de douanes et les crédits économiques accordés ». « Deux affaires seulement de Chakib Khelil représentent 450 millions de dollars et on n'est pas encore arrivé à Sonatrach 3 », a-t-elle martelé. Pour elle, "il y a bien eu une hémorragie et une prédation organisée et c'est ce qui est à l'origine de la crise dans le pays ». Dans ce contexte, Louisa Hanoune a assuré qu'il ne restait que « la lutte pacifique » avant de souhaiter « un succès total à la prochaine grève annoncée des syndicats autonomes le 17 octobre prochain ». « Les revendications sont légitimes et partagées par tous les travailleurs », a-t-elle souligné. Dans son intervention, la secrétaire générale du PT a tiré à boulets rouges sur Amar Saâdani par rapport à ses déclarations faites le 5 octobre mais sans le citer. « S'attaquer à la guerre de Libération et ses stratégies, toucher aux officiers (algériens) de l'armée française, les présenter comme des traîtres est une atteinte à l'Etat, aux moudjahidine, au président de la République et à la Révolution », a-t-elle affirmé. Louisa Hanoune a évoqué une « volonté de semer la fitna » et a estimé que la Révolution était « une ligne rouge ». La secrétaire générale du PT est revenue sur les prochaines élections législatives en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une « priorité » pour le parti tout en critiquant la date choisie qui est celle du 20 avril et donc du printemps berbère. Elle a qualifié la consultation des partis politiques pour la désignation de Abdelwahab Derbal à la tête de la Haute instance de surveillance des élections de « biaisée » et a préconisé la « purification du climat social ». « Pour sauver le corps de l'Etat qui est gangrené, il faut enlever le membre infecté, le système de gouvernance obsolète et libérer le pays », a-t-elle lâché. À la fin de son exposé, Louisa Hanoune a suggéré au président de la République la meilleure manière de fêter le 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération le 1er novembre : « Prendre et annoncer des mesures politiques, sociales, économiques pour renouer le lien avec la guerre de Libération » «Cette nouvelle orientation économique est une déclaration de guerre », a-t-elle lancé en évoquant les prochaines suppressions des transferts sociaux et le gel des salaires. « On offre le pays sur un plateau d'argent aux multinationales », a tonné la secrétaire générale du PT qui voit dans certains responsables des « dellalat (intermédiaires pour les multinationales) ». Elle a alerté sur les dangers du recours à l'endettement extérieur et a suggéré quelques pistes pour éviter cette option. « Pourquoi on ne récupère pas les cinq milliards de dollars empruntés au FMI ?», s'est-elle demandé. Louisa Hanoune a indiqué que le pays pouvait se passer de l'endettement "en récupérant les impôts non payés, les droits de douanes et les crédits économiques accordés ». « Deux affaires seulement de Chakib Khelil représentent 450 millions de dollars et on n'est pas encore arrivé à Sonatrach 3 », a-t-elle martelé. Pour elle, "il y a bien eu une hémorragie et une prédation organisée et c'est ce qui est à l'origine de la crise dans le pays ». Dans ce contexte, Louisa Hanoune a assuré qu'il ne restait que « la lutte pacifique » avant de souhaiter « un succès total à la prochaine grève annoncée des syndicats autonomes le 17 octobre prochain ». « Les revendications sont légitimes et partagées par tous les travailleurs », a-t-elle souligné. Dans son intervention, la secrétaire générale du PT a tiré à boulets rouges sur Amar Saâdani par rapport à ses déclarations faites le 5 octobre mais sans le citer. « S'attaquer à la guerre de Libération et ses stratégies, toucher aux officiers (algériens) de l'armée française, les présenter comme des traîtres est une atteinte à l'Etat, aux moudjahidine, au président de la République et à la Révolution », a-t-elle affirmé. Louisa Hanoune a évoqué une « volonté de semer la fitna » et a estimé que la Révolution était « une ligne rouge ». La secrétaire générale du PT est revenue sur les prochaines élections législatives en précisant qu'il ne s'agissait pas d'une « priorité » pour le parti tout en critiquant la date choisie qui est celle du 20 avril et donc du printemps berbère. Elle a qualifié la consultation des partis politiques pour la désignation de Abdelwahab Derbal à la tête de la Haute instance de surveillance des élections de « biaisée » et a préconisé la « purification du climat social ». « Pour sauver le corps de l'Etat qui est gangrené, il faut enlever le membre infecté, le système de gouvernance obsolète et libérer le pays », a-t-elle lâché. À la fin de son exposé, Louisa Hanoune a suggéré au président de la République la meilleure manière de fêter le 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération le 1er novembre : « Prendre et annoncer des mesures politiques, sociales, économiques pour renouer le lien avec la guerre de Libération »