Le bloc des syndicats autonomes, regroupant 13 syndicats des secteurs de la Fonction publique (Education, Santé et Administration publique), avait appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite. Le bloc syndical de la Fonction publique revendique aussi leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, notamment ceux à faibles revenus. Le bloc des syndicats autonomes, regroupant 13 syndicats des secteurs de la Fonction publique (Education, Santé et Administration publique), avait appelé à une grève les 17 et 18 octobre pour l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite. Le bloc syndical de la Fonction publique revendique aussi leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, notamment ceux à faibles revenus. De nombreux fonctionnaires de l'éducation, de la santé et d'autres secteurs ont continué hier leur mobilisation sous le mot d'ordre de grève générale, décidée par leurs syndicats pour protester contre le projet de loi relative à la retraite actuellement en débat à l'Assemblée populaire nationale. Selon un communiqué diffusé par l'intersyndicale en fin de la journée d'hier, le taux de suivi de la grève dans le secteur de l'éducation s'élève à 76,30% et à 40% pour l'enseignement supérieur. Il est à 75% dans le secteur de la santé publique et à 79 % parmi les vétérinaires. Dans les secteurs, le taux de suivi varie entre 40% et 76%. Selon les syndicats, « le taux de suivi du mot d'ordre de grève est de plus de 70 % pour l'administration publique et l'éducation, et de 72% à 80% au niveau du secteur de la santé». Un taux contesté par le ministère de l'éducation qui avance, pour sa part, un «taux de suivi de 21%». Pour rappel la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait affirmé que les portes du dialogue "restent ouvertes" avec les syndicats du secteur pour discuter de ces revendications, estimant que l'annulation de la retraite relevait des prérogatives du gouvernement. Le ministère de la Santé, quant à lui, n'a pas communiqué de chiffres, en revanche le premier responsable du secteur, Abdelmalek Boudiaf, qui s'est réuni avec le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), s'est engagé à «associer le syndicat à la Commission nationale chargée de l'élaboration des nouveaux projets de loi relatifs au secteur et toutes les revendications qu'il a posé vont être étudiées». « J'ai promis à ce que le syndicat soit présent dans la Commission nationale chargée de l'élaboration des nouveaux projets de loi relatifs au secteur et lui permettre de défendre les revendications du personnel paramédical », a précisé le ministre. Boudiaf s'est engagé à aider ce corps et à trouver des mécanismes "dans le cadre de l'action du gouvernement, pour assurer la participation de leur syndicat à la commission nationale sur le niveau code du travail et la nouvelle loi sur la retraite et lui permettre de défendre les droits du corps paramédical et d'inclure ses activités parmi les professions pénibles, dans le cadre des deux nouveaux projets de loi". Il a affirmé que le ministère s'attelait à l'élaboration d'une instruction permettant à ce corps de participer à toutes les décisions du secteur dont la gestion, les soins et l'organisation, le qualifiant de "pierre angulaire indispensable dans le système de la santé". Il a mis l'accent sur "le recul enregistré dans la formation de ce corps durant les dernières années", raison pour laquelle le secteur a enregistré un manque important, affirmant qu'on y remédiera progressivement pour satisfaire les besoins des citoyens dans ce domaine, après l'ouverture par les autorités publiques de places pédagogiques à travers le pays et l'instauration du recrutement systématique des nouveaux diplômés. Les syndicalistes dénoncent des pressions Des fonctionnaires de l'éducation et de la santé, en grève contre la réforme des retraites, dénoncent des pressions de la part de l'administration. Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, affirme avoir relevé plusieurs dépassements dans certaines wilayas. « Nous avons enregistré des dépassements au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou ou des directeurs ont demandé aux enseignants, des photocopies de leurs cartes d'adhérents aux syndicats. À Tissemsilt certains chefs d'établissements imposent aux enseignants de rejoindre leurs postes parce qu'ils disent qu'ils n'ont rien reçu de la tutelle. Pour nous, ce sont des formes d'harcèlement et d'intimidation», explique-t-il. Du côté de la santé, Liès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) affirme que quatre délégués syndicaux dont le secrétaire général du Bureau national et la présidente du bureau de la wilaya d'Alger ont reçu des convocations de la justice. Les syndicats annoncent une nouvelle grève « Au cours de la deuxième journée de la grève historique dans les différents secteurs, nous enregistrons une forte mobilisation qui a dépassé toutes les prévisions à travers toutes les wilayas du pays », assurent les syndicalistes dans un communiqué publié hier. « Malgré la politique d'intimidations et de menaces de plusieurs manières, nous saluons la conscience des différentes catégories de travailleurs et leur grande détermination et leur attachement pour arracher leurs revendications légitimes », écrivent les syndicats autonomes. Ces organisations appellent les fonctionnaires et les travailleurs dans les différents secteurs à se préparer pour poursuivre la grève les 24 et 25 octobre prochains. De nombreux fonctionnaires de l'éducation, de la santé et d'autres secteurs ont continué hier leur mobilisation sous le mot d'ordre de grève générale, décidée par leurs syndicats pour protester contre le projet de loi relative à la retraite actuellement en débat à l'Assemblée populaire nationale. Selon un communiqué diffusé par l'intersyndicale en fin de la journée d'hier, le taux de suivi de la grève dans le secteur de l'éducation s'élève à 76,30% et à 40% pour l'enseignement supérieur. Il est à 75% dans le secteur de la santé publique et à 79 % parmi les vétérinaires. Dans les secteurs, le taux de suivi varie entre 40% et 76%. Selon les syndicats, « le taux de suivi du mot d'ordre de grève est de plus de 70 % pour l'administration publique et l'éducation, et de 72% à 80% au niveau du secteur de la santé». Un taux contesté par le ministère de l'éducation qui avance, pour sa part, un «taux de suivi de 21%». Pour rappel la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait affirmé que les portes du dialogue "restent ouvertes" avec les syndicats du secteur pour discuter de ces revendications, estimant que l'annulation de la retraite relevait des prérogatives du gouvernement. Le ministère de la Santé, quant à lui, n'a pas communiqué de chiffres, en revanche le premier responsable du secteur, Abdelmalek Boudiaf, qui s'est réuni avec le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), s'est engagé à «associer le syndicat à la Commission nationale chargée de l'élaboration des nouveaux projets de loi relatifs au secteur et toutes les revendications qu'il a posé vont être étudiées». « J'ai promis à ce que le syndicat soit présent dans la Commission nationale chargée de l'élaboration des nouveaux projets de loi relatifs au secteur et lui permettre de défendre les revendications du personnel paramédical », a précisé le ministre. Boudiaf s'est engagé à aider ce corps et à trouver des mécanismes "dans le cadre de l'action du gouvernement, pour assurer la participation de leur syndicat à la commission nationale sur le niveau code du travail et la nouvelle loi sur la retraite et lui permettre de défendre les droits du corps paramédical et d'inclure ses activités parmi les professions pénibles, dans le cadre des deux nouveaux projets de loi". Il a affirmé que le ministère s'attelait à l'élaboration d'une instruction permettant à ce corps de participer à toutes les décisions du secteur dont la gestion, les soins et l'organisation, le qualifiant de "pierre angulaire indispensable dans le système de la santé". Il a mis l'accent sur "le recul enregistré dans la formation de ce corps durant les dernières années", raison pour laquelle le secteur a enregistré un manque important, affirmant qu'on y remédiera progressivement pour satisfaire les besoins des citoyens dans ce domaine, après l'ouverture par les autorités publiques de places pédagogiques à travers le pays et l'instauration du recrutement systématique des nouveaux diplômés. Les syndicalistes dénoncent des pressions Des fonctionnaires de l'éducation et de la santé, en grève contre la réforme des retraites, dénoncent des pressions de la part de l'administration. Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, affirme avoir relevé plusieurs dépassements dans certaines wilayas. « Nous avons enregistré des dépassements au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou ou des directeurs ont demandé aux enseignants, des photocopies de leurs cartes d'adhérents aux syndicats. À Tissemsilt certains chefs d'établissements imposent aux enseignants de rejoindre leurs postes parce qu'ils disent qu'ils n'ont rien reçu de la tutelle. Pour nous, ce sont des formes d'harcèlement et d'intimidation», explique-t-il. Du côté de la santé, Liès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) affirme que quatre délégués syndicaux dont le secrétaire général du Bureau national et la présidente du bureau de la wilaya d'Alger ont reçu des convocations de la justice. Les syndicats annoncent une nouvelle grève « Au cours de la deuxième journée de la grève historique dans les différents secteurs, nous enregistrons une forte mobilisation qui a dépassé toutes les prévisions à travers toutes les wilayas du pays », assurent les syndicalistes dans un communiqué publié hier. « Malgré la politique d'intimidations et de menaces de plusieurs manières, nous saluons la conscience des différentes catégories de travailleurs et leur grande détermination et leur attachement pour arracher leurs revendications légitimes », écrivent les syndicats autonomes. Ces organisations appellent les fonctionnaires et les travailleurs dans les différents secteurs à se préparer pour poursuivre la grève les 24 et 25 octobre prochains.