Après quatre journées de grève, les syndicats autonomes, qui revendiquent le maintien de la retraite anticipée, marque une pause dans la protesta. Après quatre journées de grève, les syndicats autonomes, qui revendiquent le maintien de la retraite anticipée, marque une pause dans la protesta. Une pause qui ne veut nullement dire qu'ils ont déposé les armes puisque cette halte est mise cependant à profit pour sensibiliser davantage sur leurs revendications d'autres acteurs de la scène politique nationale. A ce titre, des représentants de ces syndicats autonomes sont en effet allés défendre leurs positions devant les parlementaires, à l'APN plus précisément. Pas devant la commission permanente spécialisée, qui a déjà entamé l'examen du projet de loi sur la retraite et dans lequel figure en bonne place la mesure annulant la retraite anticipée, mais devant les parlementaires de l'opposition. Avant hier jeudi, ces syndicats ont été invités à une séance de travail par le groupe parlementaire du FFS alors que la veille, soit mercredi, ils étaient les hôtes du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV). « Cette rencontre a permis aux 12 représentants des syndicats d'exposer leurs propositions sur la nouvelle loi sur la retraite et leurs doléances aux parlementaires » indique le chef du groupe parlementaire du FFS, Chaffaa Bouaiche, sur son compte facebook, en promettant de revenir avec beaucoup plus de détails sur cette rencontre. Ces syndicats autonomes, qui ont initié quatre journées de grève les 17 et 18 octobres et les 24 et 25 du même mois notamment dans le secteur de la Fonction publique pour exiger l'annulation de la décision de mettre fin à la retraite anticipée, ont certainement voulu sensibiliser les groupes parlementaires de l'opposition sur leurs revendications. Selon un communiqué du groupe parlementaire de l'AAV ces représentants des syndicats ont notamment dénoncé leur marginalisation lors de la tripartite au cours de laquelle a été prise cette décision qui a suscité leur colère. C'est en effet au cours de la dernière réunion tripartite, gouvernement UGTA et patronat, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé l'annulation de la retraite anticipée en vigueur depuis les années 90. Les syndicats autonomes estiment n'avoir pas été consultés et associés à cette décision. De fait, selon toujours le communiqué de l'AAV, ces syndicats s'élèvent contre cette attitude en s'étonnant de leur marginalisation alors qu'ils sont dûment reconnus par les législations du pays puisque disposant d'un agrément officiel. Les pouvoirs publics n‘ont, pour rappel, jamais convié les syndicats autonomes à la réunion tripartite qui a lieu périodiquement. Seule l‘UGTA est conviée régulièrement en tant que représentant unique des travailleurs. Une anomalie que les syndicats autonomes ont dénoncé à maintes reprises, ce d'autant que l'UGTA est en nette perte de vitesse et ne représente pas à elle seule le monde du travail et les travailleurs. Les syndicats autonomes dénoncent aussi leur exclusion par la commission de la santé de l'APN lors de l''éxament du projet de loi sur la retraire. Un projet qui devrait passer devant la plénière de l'APN vers la fin du mois en cours. Mais bien avant il est certain que les syndicats autonomes vont initier d'autres actions de protestations. IL est fort possible qu'ils aillent vers une grève illimitée ce d'autant que le gouvernement est décidé à faire passer son projet de loi et n'a aucune intention de faire marche arrière. Une pause qui ne veut nullement dire qu'ils ont déposé les armes puisque cette halte est mise cependant à profit pour sensibiliser davantage sur leurs revendications d'autres acteurs de la scène politique nationale. A ce titre, des représentants de ces syndicats autonomes sont en effet allés défendre leurs positions devant les parlementaires, à l'APN plus précisément. Pas devant la commission permanente spécialisée, qui a déjà entamé l'examen du projet de loi sur la retraite et dans lequel figure en bonne place la mesure annulant la retraite anticipée, mais devant les parlementaires de l'opposition. Avant hier jeudi, ces syndicats ont été invités à une séance de travail par le groupe parlementaire du FFS alors que la veille, soit mercredi, ils étaient les hôtes du groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV). « Cette rencontre a permis aux 12 représentants des syndicats d'exposer leurs propositions sur la nouvelle loi sur la retraite et leurs doléances aux parlementaires » indique le chef du groupe parlementaire du FFS, Chaffaa Bouaiche, sur son compte facebook, en promettant de revenir avec beaucoup plus de détails sur cette rencontre. Ces syndicats autonomes, qui ont initié quatre journées de grève les 17 et 18 octobres et les 24 et 25 du même mois notamment dans le secteur de la Fonction publique pour exiger l'annulation de la décision de mettre fin à la retraite anticipée, ont certainement voulu sensibiliser les groupes parlementaires de l'opposition sur leurs revendications. Selon un communiqué du groupe parlementaire de l'AAV ces représentants des syndicats ont notamment dénoncé leur marginalisation lors de la tripartite au cours de laquelle a été prise cette décision qui a suscité leur colère. C'est en effet au cours de la dernière réunion tripartite, gouvernement UGTA et patronat, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé l'annulation de la retraite anticipée en vigueur depuis les années 90. Les syndicats autonomes estiment n'avoir pas été consultés et associés à cette décision. De fait, selon toujours le communiqué de l'AAV, ces syndicats s'élèvent contre cette attitude en s'étonnant de leur marginalisation alors qu'ils sont dûment reconnus par les législations du pays puisque disposant d'un agrément officiel. Les pouvoirs publics n‘ont, pour rappel, jamais convié les syndicats autonomes à la réunion tripartite qui a lieu périodiquement. Seule l‘UGTA est conviée régulièrement en tant que représentant unique des travailleurs. Une anomalie que les syndicats autonomes ont dénoncé à maintes reprises, ce d'autant que l'UGTA est en nette perte de vitesse et ne représente pas à elle seule le monde du travail et les travailleurs. Les syndicats autonomes dénoncent aussi leur exclusion par la commission de la santé de l'APN lors de l''éxament du projet de loi sur la retraire. Un projet qui devrait passer devant la plénière de l'APN vers la fin du mois en cours. Mais bien avant il est certain que les syndicats autonomes vont initier d'autres actions de protestations. IL est fort possible qu'ils aillent vers une grève illimitée ce d'autant que le gouvernement est décidé à faire passer son projet de loi et n'a aucune intention de faire marche arrière.