La grève des syndicats autonomes irrite au plus haut point le gouvernement. Preuve en est cette sortie médiatique du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi La grève des syndicats autonomes irrite au plus haut point le gouvernement. Preuve en est cette sortie médiatique du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi Ce dernier a en effet sorti la grosse artillerie pour épingler ces syndicats autonomes en les accusant de faire dans l'intox, la désinformation et les manoeuvres. « Des manoeuvres de mauvaise foi » a notamment indiqué le ministre du Travail hier lors d'une conférence de presse. Mohamed El Ghazi accuse les syndicats autonomes, qui sont à l'origine de la grève de deux jours reconductible chaque semaine, de vouloir tromper l'opinion publique à propos de certaines de leurs revendications, à l'exemple des dossiers relatifs à la retraite et au code de travail. « Le code du travail n'est pas à l'ordre du jour » a martelé le ministre comme pour réfuter énergiquement les informations colportées selon lui par les syndicats autonomes. « Nous ne l'avons pas encore étudié et quand il le sera, on le présentera aux partenaires sociaux, à la tripartite avant de le présenter au Conseil de gouvernement puis au Conseil des ministres » dira le ministre à propos d'un projet de loi qui a fait couler beaucoup d'encre depuis des années déjà. En effet ce projet est en discussion depuis des années et il n'a toujours pas vu le jour. Le gouvernement a associé à ces discussions les organisations patronales et l'UGTA. C'est en faisant de l'UGTA le seul représentant des travailleurs que le gouvernement s'est attiré les foudres des syndicats autonomes. D'où leur revendication d'être associés à ces discussions sur un projet qui revêt une importance cruciale pour le monde du travail. Ce d'autant que d'aucuns soupçonnent le gouvernement de vouloir remettre en cause nombre d'acquis des travailleurs et salariés. Le ministre du Travail a aussi attaqué les syndicats en les accusant d'avoir refusé le dialogue. « Le gouvernement a ouvert la porte de dialogue à l'intersyndicale, ce qui dénote la bonne foi du gouvernement d'établir un vrai dialogue transparent, mais cette partie tergiverse, et il y a des tentatives de tromper l'opinion publique.» a-t-il notamment indiqué. Le ministre n'est pas allé avec le dos de la cuillère en épinglant les syndicats de l'Education nationale qui sont, avec les organisations syndicales du secteur de la santé publique, les fers de lance de ce mouvement de grève. Mohamed El Ghazi accuse aussi certains partis politiques de vouloir s'engouffrer dans la brèche de ce mouvement . Il n'a pas aussi hésité a tirer à boulets sur les enseignants grévistes qui s'opposent à la décision de l'annulation de la retraite anticipée. Décision prise lors de la dernière tripartite. D'ailleurs le projet de loi y afférent est au niveau de la commission spécialisée de l'APN avant qu'il ne soit transmis pour examen à la plénière de l'assemblée. Le ministre du Travail n'a pas été tendre avec les enseignants grévistes lesquels revendiquent le droit à la retraite anticipée pour pouvoir donner des cours particuliers qui sont très lucratifs. Il a appelé les parents d'élèves à contribuer à faire cesser ces pratiques. Autant dire que le ministre a vidé son sac en chargeant les syndicats autonomes . En haussant le ton de cette manière le représentant du gouvernement fait certainement preuve, encore une fois, d'inflexibilité par rapport aux revendications des syndicats autonomes. Ces derniers, pour rappel, revendiquent le maintien de la retraite anticipée, leur association aux discussions sur le code du travail ainsi que la préservation du pouvoir d'achat des travailleurs et fonctionnaires. Pour ce faire ils ont initié deux jours de grève les 17 et 18 octobre derniers reconduits les 24 et 25 octobre, soit hier et aujourd'hui. Ce dernier a en effet sorti la grosse artillerie pour épingler ces syndicats autonomes en les accusant de faire dans l'intox, la désinformation et les manoeuvres. « Des manoeuvres de mauvaise foi » a notamment indiqué le ministre du Travail hier lors d'une conférence de presse. Mohamed El Ghazi accuse les syndicats autonomes, qui sont à l'origine de la grève de deux jours reconductible chaque semaine, de vouloir tromper l'opinion publique à propos de certaines de leurs revendications, à l'exemple des dossiers relatifs à la retraite et au code de travail. « Le code du travail n'est pas à l'ordre du jour » a martelé le ministre comme pour réfuter énergiquement les informations colportées selon lui par les syndicats autonomes. « Nous ne l'avons pas encore étudié et quand il le sera, on le présentera aux partenaires sociaux, à la tripartite avant de le présenter au Conseil de gouvernement puis au Conseil des ministres » dira le ministre à propos d'un projet de loi qui a fait couler beaucoup d'encre depuis des années déjà. En effet ce projet est en discussion depuis des années et il n'a toujours pas vu le jour. Le gouvernement a associé à ces discussions les organisations patronales et l'UGTA. C'est en faisant de l'UGTA le seul représentant des travailleurs que le gouvernement s'est attiré les foudres des syndicats autonomes. D'où leur revendication d'être associés à ces discussions sur un projet qui revêt une importance cruciale pour le monde du travail. Ce d'autant que d'aucuns soupçonnent le gouvernement de vouloir remettre en cause nombre d'acquis des travailleurs et salariés. Le ministre du Travail a aussi attaqué les syndicats en les accusant d'avoir refusé le dialogue. « Le gouvernement a ouvert la porte de dialogue à l'intersyndicale, ce qui dénote la bonne foi du gouvernement d'établir un vrai dialogue transparent, mais cette partie tergiverse, et il y a des tentatives de tromper l'opinion publique.» a-t-il notamment indiqué. Le ministre n'est pas allé avec le dos de la cuillère en épinglant les syndicats de l'Education nationale qui sont, avec les organisations syndicales du secteur de la santé publique, les fers de lance de ce mouvement de grève. Mohamed El Ghazi accuse aussi certains partis politiques de vouloir s'engouffrer dans la brèche de ce mouvement . Il n'a pas aussi hésité a tirer à boulets sur les enseignants grévistes qui s'opposent à la décision de l'annulation de la retraite anticipée. Décision prise lors de la dernière tripartite. D'ailleurs le projet de loi y afférent est au niveau de la commission spécialisée de l'APN avant qu'il ne soit transmis pour examen à la plénière de l'assemblée. Le ministre du Travail n'a pas été tendre avec les enseignants grévistes lesquels revendiquent le droit à la retraite anticipée pour pouvoir donner des cours particuliers qui sont très lucratifs. Il a appelé les parents d'élèves à contribuer à faire cesser ces pratiques. Autant dire que le ministre a vidé son sac en chargeant les syndicats autonomes . En haussant le ton de cette manière le représentant du gouvernement fait certainement preuve, encore une fois, d'inflexibilité par rapport aux revendications des syndicats autonomes. Ces derniers, pour rappel, revendiquent le maintien de la retraite anticipée, leur association aux discussions sur le code du travail ainsi que la préservation du pouvoir d'achat des travailleurs et fonctionnaires. Pour ce faire ils ont initié deux jours de grève les 17 et 18 octobre derniers reconduits les 24 et 25 octobre, soit hier et aujourd'hui.