La question de l'annulation de la retraite anticipée, qui ne cesse d'occuper la scène politique nationale notamment ces derniers jours à travers la grève initiée par un groupement de syndicats, a permis de constater l'absence presque totale du débat de la plus grande centrale syndicale du pays. La question de l'annulation de la retraite anticipée, qui ne cesse d'occuper la scène politique nationale notamment ces derniers jours à travers la grève initiée par un groupement de syndicats, a permis de constater l'absence presque totale du débat de la plus grande centrale syndicale du pays. L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) brille en effet par son absence. Au moment où les syndicats autonomes font preuve d'une grande combativité en déclenchant un mouvement de débrayage de deux jours qui sera reconductible la semaine prochaine pour dire non au projet de loi instituant l'annulation de la retraire anticipée, l'UGTA, elle, fait carrément le profil bas. L'organisation que dirige Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a été partie prenante dans la décision d'annulation de la retraite anticipée, au même titre que le gouvernement et les organisations patronales, fait montre d'une grande discrétion. Ni le premier responsable de l'UGTA ni ses plus proches collaborateurs ne se sont illustrés ces derniers jours pour défendre le projet de loi en question. A croire qu'ils ont très peu d'arguments convaincants à avancer ou, pis encore, qu'ils sont très gênés par cette position de soutien à un projet de loi fort décrié depuis qu'il a été annoncé lors de la dernière réunion tripartite. D'ailleurs cette gène était apparente lors de l'audition par la commission de la santé de l'APN de représentants de l'UGTA. Cette commission permanente de l'APN, qui a entamée cette semaine l'examen du projet de loi a en effet invité ce syndicat pour défendre sa position et éclairer les représentants du peuple sur cette question controversée. Selon des sources parlementaires les représentants de l'UGTA n'ont, en l'absence de Sidi Saïd qui a brillé par son absence lors de cette audition, guère été à la hauteur et ont surtout jeté la balle dans le camp des députés. Selon ces mêmes sources ils se sont contentés de reprendre à leur compte le discours officiel consistant à dire que cette mesure est inévitable pour éviter la faillite de la Caisse nationale de retraite. En vérité, l'UGTA est dans cette posture depuis l'annonce de cette mesure et les réactions de rejet qu'elle a suscitées. Dans la zone industrielle de Rouiba et à Hassi R'mel, deux places fortes de l'UGTA, ou supposées comme telles, l'opposition s'est très tôt manifestée et les « apparatchiks » du syndicat ont vite été dépassés par le cours des événements. Sidi Saïd, qui est intervenu par la suite en prenant langue avec les syndicalistes de Rouïba, n'a pu changer la donne. Autant dire que le discours de la direction de la centrale syndicale ne passe plus auprès de la base militante qui fait preuve de plus en plus d'une liberté de ton et de velléités d'affranchissement de la tutelle pesante de l'appareil. Face à la pression des travailleurs, autant dire que l'UGTA, qui a depuis longtemps abandonné aux syndicats autonomes le terrain de la protesta et des grèves, est désarmée. L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) brille en effet par son absence. Au moment où les syndicats autonomes font preuve d'une grande combativité en déclenchant un mouvement de débrayage de deux jours qui sera reconductible la semaine prochaine pour dire non au projet de loi instituant l'annulation de la retraire anticipée, l'UGTA, elle, fait carrément le profil bas. L'organisation que dirige Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a été partie prenante dans la décision d'annulation de la retraite anticipée, au même titre que le gouvernement et les organisations patronales, fait montre d'une grande discrétion. Ni le premier responsable de l'UGTA ni ses plus proches collaborateurs ne se sont illustrés ces derniers jours pour défendre le projet de loi en question. A croire qu'ils ont très peu d'arguments convaincants à avancer ou, pis encore, qu'ils sont très gênés par cette position de soutien à un projet de loi fort décrié depuis qu'il a été annoncé lors de la dernière réunion tripartite. D'ailleurs cette gène était apparente lors de l'audition par la commission de la santé de l'APN de représentants de l'UGTA. Cette commission permanente de l'APN, qui a entamée cette semaine l'examen du projet de loi a en effet invité ce syndicat pour défendre sa position et éclairer les représentants du peuple sur cette question controversée. Selon des sources parlementaires les représentants de l'UGTA n'ont, en l'absence de Sidi Saïd qui a brillé par son absence lors de cette audition, guère été à la hauteur et ont surtout jeté la balle dans le camp des députés. Selon ces mêmes sources ils se sont contentés de reprendre à leur compte le discours officiel consistant à dire que cette mesure est inévitable pour éviter la faillite de la Caisse nationale de retraite. En vérité, l'UGTA est dans cette posture depuis l'annonce de cette mesure et les réactions de rejet qu'elle a suscitées. Dans la zone industrielle de Rouiba et à Hassi R'mel, deux places fortes de l'UGTA, ou supposées comme telles, l'opposition s'est très tôt manifestée et les « apparatchiks » du syndicat ont vite été dépassés par le cours des événements. Sidi Saïd, qui est intervenu par la suite en prenant langue avec les syndicalistes de Rouïba, n'a pu changer la donne. Autant dire que le discours de la direction de la centrale syndicale ne passe plus auprès de la base militante qui fait preuve de plus en plus d'une liberté de ton et de velléités d'affranchissement de la tutelle pesante de l'appareil. Face à la pression des travailleurs, autant dire que l'UGTA, qui a depuis longtemps abandonné aux syndicats autonomes le terrain de la protesta et des grèves, est désarmée.