Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé à « couper le robinet de l'argent » de la Turquie si Ankara torpillait l'accord avec l'UE sur les réfugiés. « S'il n'y a pas d'accord sur la migration, il n'y aura pas d'argent », a-t-il déclaré dans un entretien au journal autrichien Krone. Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé à « couper le robinet de l'argent » de la Turquie si Ankara torpillait l'accord avec l'UE sur les réfugiés. « S'il n'y a pas d'accord sur la migration, il n'y aura pas d'argent », a-t-il déclaré dans un entretien au journal autrichien Krone. Il était initialement prévu que la Turquie obtiendrait le régime sans visas avec l'UE en octobre 2016, mais en raison de différends survenus après la tentative de putsch avorté, les négociations n'ont pas encore été couronnées de succès. En particulier, l'UE insiste sur un certain nombre de révisions de la législation antiterroriste turque L'accord signé entre Bruxelles et Ankara en vue de régler la crise des réfugiés en Europe prévoit que la Turquie surveille mieux ses frontières et accueille des migrants. En échange, l'UE s'est engagée à supprimer les visas pour les ressortissants turcs souhaitant effectuer un court séjour au sein de l'Union européenne. Dans le même temps, l'UE doit verser à Ankara six milliards d'euros nécessaires pour loger les migrants sur le territoire turc. Il était initialement prévu que la Turquie obtiendrait le régime sans visas avec l'UE en octobre 2016, mais en raison de différends survenus après la tentative de putsch avorté, les négociations n'ont pas encore été couronnées de succès. En particulier, l'UE insiste sur un certain nombre de révisions de la législation antiterroriste turque L'accord signé entre Bruxelles et Ankara en vue de régler la crise des réfugiés en Europe prévoit que la Turquie surveille mieux ses frontières et accueille des migrants. En échange, l'UE s'est engagée à supprimer les visas pour les ressortissants turcs souhaitant effectuer un court séjour au sein de l'Union européenne. Dans le même temps, l'UE doit verser à Ankara six milliards d'euros nécessaires pour loger les migrants sur le territoire turc.