Park Geun-hye est au coeur d'un vaste scandale d'Etat depuis la révélation des malversations de sa mystérieuse conseillère, surnommée "Raspoutine" par la presse. Depuis la fin octobre, en effet la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, est l'héroïne d'un feuilleton politico-financier qui vire au scandale d'Etat. Park Geun-hye est au coeur d'un vaste scandale d'Etat depuis la révélation des malversations de sa mystérieuse conseillère, surnommée "Raspoutine" par la presse. Depuis la fin octobre, en effet la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, est l'héroïne d'un feuilleton politico-financier qui vire au scandale d'Etat. Des dizaines de milliers de Sud-Coréens ont manifesté samedi à Séoul réclamant la démission de Park, première présidente de la Corée du Sud, élue en 2013 à la Maison Bleue pour cinq ans. Ils ont prévu de se retrouver à nouveau dans la rue vendredi, lors d'une journée qui pourrait sonner le glas politique de la dame de fer de Corée, comme est surnommée la fille de l'ex-dictateur Park Chung-hee. Dans les cortèges nourris de samedi et des jours précédents, des manifestants arboraient des pancartes avec un photomontage de la présidente, campée en marionnette dans les mains de sa mystérieuse confidente, Choi Soon-sil. Conseillère de l'ombre, Choi Soon-sil a profité de sa position officieuse au coeur du pouvoir présidentiel pour contraindre les chaebols, les conglomérats du pays, à verser au moins 77,4 milliards de wons (61,3 millions d'euros) à deux fondations, Mir et K-Sports, respectivement créées en 2015 et 2016 pour promouvoir des activités culturelles et sportives. L'affaire a été révélée cet été par la presse sud-coréenne. En poursuivant ses enquêtes, celle-ci a également mis au jour le rôle de premier plan joué par la conseillère de Park. Cette amie de quarante ans, très proche de Park, est celle par qui le scandale est arrivé. Des dizaines de milliers de Sud-Coréens ont manifesté samedi à Séoul réclamant la démission de Park, première présidente de la Corée du Sud, élue en 2013 à la Maison Bleue pour cinq ans. Ils ont prévu de se retrouver à nouveau dans la rue vendredi, lors d'une journée qui pourrait sonner le glas politique de la dame de fer de Corée, comme est surnommée la fille de l'ex-dictateur Park Chung-hee. Dans les cortèges nourris de samedi et des jours précédents, des manifestants arboraient des pancartes avec un photomontage de la présidente, campée en marionnette dans les mains de sa mystérieuse confidente, Choi Soon-sil. Conseillère de l'ombre, Choi Soon-sil a profité de sa position officieuse au coeur du pouvoir présidentiel pour contraindre les chaebols, les conglomérats du pays, à verser au moins 77,4 milliards de wons (61,3 millions d'euros) à deux fondations, Mir et K-Sports, respectivement créées en 2015 et 2016 pour promouvoir des activités culturelles et sportives. L'affaire a été révélée cet été par la presse sud-coréenne. En poursuivant ses enquêtes, celle-ci a également mis au jour le rôle de premier plan joué par la conseillère de Park. Cette amie de quarante ans, très proche de Park, est celle par qui le scandale est arrivé.