C'est aujourd'hui que l'Intersyndicale compte se faire entendre en entamant sa première grève de trois jours et cela en application à la décision prise lors de la réunion qui a suivi la grève des deux jours, début octobre. C'est aujourd'hui que l'Intersyndicale compte se faire entendre en entamant sa première grève de trois jours et cela en application à la décision prise lors de la réunion qui a suivi la grève des deux jours, début octobre. Lors d'une réunion tenue hier matin au siège de l'UNPEF et qui a regroupé pas moins de douze syndicats autonomes (UNPEF, CNAPEST, SNPSP, SNTE, SATEF, SNAPEST, SNAPEP, SAFAP, CELA, SNATEG, SNVFAP, SNTFP), l'action de protestation est décidée à l'unanimité. Cette grève de trois jours se veut comme une réponse à la décision du gouvernement de maintenir son projet de loi relatif à la retraite et au travail. «Nous avons déposé un préavis de grève depuis des semaines, nous n'avons pas enregistré le moindre signal de la part du gouvernement», déplore Abdelkrim Boudjenah, le patron de l'UNPEF, lors d'un point de presse. Dans un communiqué, l'intersyndicale reste intransigeante en réaffirmant son exigence quant au maintien de la retraite sans condition d'âge. Alors que le gouvernement ne cesse, officiellement d'appeler au dialogue, l'intersyndicale déplore justement l'autisme des autorités qui veulent imposer la politique du fait accompli, c'est-à-dire un passage en force au projet de retraite. "Toutes nos tentatives, depuis cinq mois, d'ouvrir un dialogue sérieux avec les pouvoirs publics sur le dossier de la retraite pour dépasser la crise et trouver des solutions ont échoué", regrette l'Intersyndicale qui dénonce dans un communiqué, l'exclusion des syndicats autonomes "représentants légitimes des travailleurs", de l'élaboration du nouveau code de travail. Boualem Amoura, porte -parole du SATEF appelle les étudiants à participer à la grève pour dit-il «sauver ce qui reste de dignité aux fonctionnaires» et d'épingler le gouvernement en expliquant, «il veut appliquer la politique d'austérité aux travailleurs, mais il alloue un budget de 6 milliards de dinars à un Parlement qui ne sert à rien et une prime de 160 millions de centimes comme prime de fin de mandat pour les députés.» Pour Lyès Merabet, le leader syndicat du SNPSP "il y a une disponibilité de la base à prendre part au mouvement de contestation, car il y va du pouvoir d'achat des algériens et de leur dignité". Sans préjuger de rien, le mouvement de protestation risque de connaître un large suivi, vu la grogne sociale qui est en train de monter un peu partout, au moment où le projet de loi de finances est discuté sur fond de polémique à l'APN. Pour rappel, le ministre du Travail, intervenant samedi dans une réunion des cadres de son département, a été on ne peut plus formel en rappelant que le gouvernement ne "reculera pas" sur son intention de supprimer la retraite sans condition d'âge. Lors d'une réunion tenue hier matin au siège de l'UNPEF et qui a regroupé pas moins de douze syndicats autonomes (UNPEF, CNAPEST, SNPSP, SNTE, SATEF, SNAPEST, SNAPEP, SAFAP, CELA, SNATEG, SNVFAP, SNTFP), l'action de protestation est décidée à l'unanimité. Cette grève de trois jours se veut comme une réponse à la décision du gouvernement de maintenir son projet de loi relatif à la retraite et au travail. «Nous avons déposé un préavis de grève depuis des semaines, nous n'avons pas enregistré le moindre signal de la part du gouvernement», déplore Abdelkrim Boudjenah, le patron de l'UNPEF, lors d'un point de presse. Dans un communiqué, l'intersyndicale reste intransigeante en réaffirmant son exigence quant au maintien de la retraite sans condition d'âge. Alors que le gouvernement ne cesse, officiellement d'appeler au dialogue, l'intersyndicale déplore justement l'autisme des autorités qui veulent imposer la politique du fait accompli, c'est-à-dire un passage en force au projet de retraite. "Toutes nos tentatives, depuis cinq mois, d'ouvrir un dialogue sérieux avec les pouvoirs publics sur le dossier de la retraite pour dépasser la crise et trouver des solutions ont échoué", regrette l'Intersyndicale qui dénonce dans un communiqué, l'exclusion des syndicats autonomes "représentants légitimes des travailleurs", de l'élaboration du nouveau code de travail. Boualem Amoura, porte -parole du SATEF appelle les étudiants à participer à la grève pour dit-il «sauver ce qui reste de dignité aux fonctionnaires» et d'épingler le gouvernement en expliquant, «il veut appliquer la politique d'austérité aux travailleurs, mais il alloue un budget de 6 milliards de dinars à un Parlement qui ne sert à rien et une prime de 160 millions de centimes comme prime de fin de mandat pour les députés.» Pour Lyès Merabet, le leader syndicat du SNPSP "il y a une disponibilité de la base à prendre part au mouvement de contestation, car il y va du pouvoir d'achat des algériens et de leur dignité". Sans préjuger de rien, le mouvement de protestation risque de connaître un large suivi, vu la grogne sociale qui est en train de monter un peu partout, au moment où le projet de loi de finances est discuté sur fond de polémique à l'APN. Pour rappel, le ministre du Travail, intervenant samedi dans une réunion des cadres de son département, a été on ne peut plus formel en rappelant que le gouvernement ne "reculera pas" sur son intention de supprimer la retraite sans condition d'âge.