La grève de trois jours, à laquelle a appelé l'Intersyndicale composée notamment des syndicats de l'Education nationale pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, a été peu suivie au niveau des établissements scolaires d'Alger, a constaté l'APS hier. La grève de trois jours, à laquelle a appelé l'Intersyndicale composée notamment des syndicats de l'Education nationale pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite, a été peu suivie au niveau des établissements scolaires d'Alger, a constaté l'APS hier. Une tournée au niveau de quelques établissements des trois paliers de l'Education de la wilaya d'Alger a permis de constater que le mot d'ordre de grève lancé par les treize syndicats autonomes représentant les travailleurs des différents secteurs de la Fonction publique a été timidement suivi. En effet, sur les dizaines d'établissements éducatifs établis au niveau des communes d'El-Harrach, Mohammadia, Sidi-M'hamed, Hussein- Dey et Aïn-Benian, un seul a enregistré des perturbations. Il s'agit du lycée El-Idrissi à la place du 1er-Mai, où certains enseignants ont refusé de dispenser les cours, selon des lycéens rencontrés devant l'établissement. Par ailleurs, les enseignants des autres établissements, comme le CEM Haroun-Rachid, le CEM Mohamed- Lamine-Lamoudi, les écoles primaires Hadjeres et Si-Mohamdi (El Harrach), le lycée Abane-Ramdane (Mohammadia), le CEM et l'établissement primaire Aïssat-Idir (1er-Mai), les écoles Mohamed-Seddik-Benyahia et les Frères-Mokhtari ainsi que les lycées Thaâlibia et Aïcha-Oum-El-Mouminine (Hussein Dey), ont assuré les cours normalement. Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la Fonction publique, dont l'Education nationale, la Santé, la Formation, l'Enseignement professionnels et les Collectivités locales, avaient appelé à une grève cyclique pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite et leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail. Le mouvement avait été entamé les 17 et 18 octobre dernier, puis renouvelé les 24 et 25 du même mois. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait averti les enseignants grévistes de prélèvements sur salaires, estimant la mesure "légale". Pour sa part, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait insisté, en marge de l'ouverture du Salon international du livre d'Alger (Sila), sur l'importance de préserver l'équilibre de la Caisse nationale de retraite (CNR), relevant que "les chiffres liés aux transferts sociaux en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde". "En cas d'adoption du projet de loi relatif à la retraite, il y aura un débat dans chaque secteur entre le ministère et les syndicats sur les modalités de son application, d'autant qu'il existe des métiers pénibles où on ne peut pas demander au travailleur d'aller jusqu'à 60 ans", avait-il rassuré. Suivi partiel et sit-in pacifiques dans le sud du pays Un suivi partiel de la grève et des sit-in pacifiques ont été enregistrés lundi devant les directions de l'Education de wilayas du sud du pays, en réponse à l'appel à la grève (21, 22 et 23 novembre) lancé par un groupement de syndicats autonomes, ont constaté des journalistes de l'APS. Les protestataires, en majorité des personnels du secteur de l'Education nationale, ont, dans les wilayas de Ouargla, El-Bayadh, Illizi et El-Oued, hissé des banderoles et scandé des slogans réfutant l'abrogation de la retraite anticipée et appelant à l'implication des différents syndicats autonomes dans la prise de décisions concernant le secteur. Un suivi partiel et mitigé des corps enseignants et communs a été également enregistré dans les établissements éducatifs des trois paliers de l'enseignement. Dans la wilaya d'Ouargla, un taux de suivi de 21,07 %, avec un nombre de 1.816 grévistes sur plus de 8.610 enseignants des trois paliers, a été relevé par la direction locale du secteur, avec le taux le plus élevé (28,3 %) dans le cycle primaire, suivi du secondaire (20,7 %) et du moyen (10,7 %). Dans la wilaya d'El-Bayadh, un recul du taux de suivi de la grève, descendant à 10,2 %, comparativement aux précédentes grèves lancées par l'Intersyndicale, a été enregistré par la direction de l'Education. Quelque 482 enseignants ont répondu à l'appel à la grève, sur un total de 3.492 enseignants, outre les 3,8 % des travailleurs des corps communs ayant débrayé. Dans le même cadre, un sit-in pacifique a été observé devant le siège de la wilaya, avec la participation de près de 300 fonctionnaires de différents secteurs, en majorité de l'Education, selon le secrétaire de wilaya de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation, Slimane Naïmi. Dans la wilaya d'El-Oued, le représentant de l'Intersyndicale, Zoheir Dob, a évoqué un taux de participation de 81 % sur les trois paliers de l'enseignement, au moment où le directeur de l'Education de la wilaya fait état d'un taux de suivi d'à peine 30 % (28 % pour le primaire, 39 % pour le moyen et 21 % pour le secondaire). Le taux de suivi n'a pas dépassé les 6,7 % dans la wilaya d'Illizi (4,8 % dans le primaire, 5,9 % dans le moyen et 15,3 % dans le secondaire), d'après les données de la direction de l'éducation nationale. Par contre, les syndicats autonomes font part de taux de 70 % pour le secondaire, 50 % dans le moyen et 20 % dans le primaire, des taux "appelés à s'accroître", selon le coordinateur de wilaya du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire (Cnapeste), Hassen Ghedioui. L'Intersyndicale, constituée de plusieurs organisations syndicales autonomes de l'éducation, de la santé et de certains secteurs économiques, avait appelé à une action de protestation pour obtenir l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait appelé les syndicats du secteur "à faire preuve de responsabilité et à préserver la scolarité des élèves", d'autant plus que l'objet du mouvement de protestation auquel a appelé le groupement des syndicats autonomes "ne concerne pas les questions pédagogiques". Concernant les autres secteurs, dont celui de la Santé, l'appel de l'Intersyndicale n'a pas été suivi dans les wilayas du Sud, à l'instar de celles d'El-Bayadh, d'Illizi, de Ouargla et d'El-Oued, selon les directions de wilaya du secteur de la santé et de la population. Une tournée au niveau de quelques établissements des trois paliers de l'Education de la wilaya d'Alger a permis de constater que le mot d'ordre de grève lancé par les treize syndicats autonomes représentant les travailleurs des différents secteurs de la Fonction publique a été timidement suivi. En effet, sur les dizaines d'établissements éducatifs établis au niveau des communes d'El-Harrach, Mohammadia, Sidi-M'hamed, Hussein- Dey et Aïn-Benian, un seul a enregistré des perturbations. Il s'agit du lycée El-Idrissi à la place du 1er-Mai, où certains enseignants ont refusé de dispenser les cours, selon des lycéens rencontrés devant l'établissement. Par ailleurs, les enseignants des autres établissements, comme le CEM Haroun-Rachid, le CEM Mohamed- Lamine-Lamoudi, les écoles primaires Hadjeres et Si-Mohamdi (El Harrach), le lycée Abane-Ramdane (Mohammadia), le CEM et l'établissement primaire Aïssat-Idir (1er-Mai), les écoles Mohamed-Seddik-Benyahia et les Frères-Mokhtari ainsi que les lycées Thaâlibia et Aïcha-Oum-El-Mouminine (Hussein Dey), ont assuré les cours normalement. Treize syndicats autonomes de différents secteurs relevant de la Fonction publique, dont l'Education nationale, la Santé, la Formation, l'Enseignement professionnels et les Collectivités locales, avaient appelé à une grève cyclique pour revendiquer l'annulation du projet de loi relatif à la retraite et leur association dans l'élaboration du nouveau code du travail. Le mouvement avait été entamé les 17 et 18 octobre dernier, puis renouvelé les 24 et 25 du même mois. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait averti les enseignants grévistes de prélèvements sur salaires, estimant la mesure "légale". Pour sa part, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait insisté, en marge de l'ouverture du Salon international du livre d'Alger (Sila), sur l'importance de préserver l'équilibre de la Caisse nationale de retraite (CNR), relevant que "les chiffres liés aux transferts sociaux en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde". "En cas d'adoption du projet de loi relatif à la retraite, il y aura un débat dans chaque secteur entre le ministère et les syndicats sur les modalités de son application, d'autant qu'il existe des métiers pénibles où on ne peut pas demander au travailleur d'aller jusqu'à 60 ans", avait-il rassuré. Suivi partiel et sit-in pacifiques dans le sud du pays Un suivi partiel de la grève et des sit-in pacifiques ont été enregistrés lundi devant les directions de l'Education de wilayas du sud du pays, en réponse à l'appel à la grève (21, 22 et 23 novembre) lancé par un groupement de syndicats autonomes, ont constaté des journalistes de l'APS. Les protestataires, en majorité des personnels du secteur de l'Education nationale, ont, dans les wilayas de Ouargla, El-Bayadh, Illizi et El-Oued, hissé des banderoles et scandé des slogans réfutant l'abrogation de la retraite anticipée et appelant à l'implication des différents syndicats autonomes dans la prise de décisions concernant le secteur. Un suivi partiel et mitigé des corps enseignants et communs a été également enregistré dans les établissements éducatifs des trois paliers de l'enseignement. Dans la wilaya d'Ouargla, un taux de suivi de 21,07 %, avec un nombre de 1.816 grévistes sur plus de 8.610 enseignants des trois paliers, a été relevé par la direction locale du secteur, avec le taux le plus élevé (28,3 %) dans le cycle primaire, suivi du secondaire (20,7 %) et du moyen (10,7 %). Dans la wilaya d'El-Bayadh, un recul du taux de suivi de la grève, descendant à 10,2 %, comparativement aux précédentes grèves lancées par l'Intersyndicale, a été enregistré par la direction de l'Education. Quelque 482 enseignants ont répondu à l'appel à la grève, sur un total de 3.492 enseignants, outre les 3,8 % des travailleurs des corps communs ayant débrayé. Dans le même cadre, un sit-in pacifique a été observé devant le siège de la wilaya, avec la participation de près de 300 fonctionnaires de différents secteurs, en majorité de l'Education, selon le secrétaire de wilaya de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation, Slimane Naïmi. Dans la wilaya d'El-Oued, le représentant de l'Intersyndicale, Zoheir Dob, a évoqué un taux de participation de 81 % sur les trois paliers de l'enseignement, au moment où le directeur de l'Education de la wilaya fait état d'un taux de suivi d'à peine 30 % (28 % pour le primaire, 39 % pour le moyen et 21 % pour le secondaire). Le taux de suivi n'a pas dépassé les 6,7 % dans la wilaya d'Illizi (4,8 % dans le primaire, 5,9 % dans le moyen et 15,3 % dans le secondaire), d'après les données de la direction de l'éducation nationale. Par contre, les syndicats autonomes font part de taux de 70 % pour le secondaire, 50 % dans le moyen et 20 % dans le primaire, des taux "appelés à s'accroître", selon le coordinateur de wilaya du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire (Cnapeste), Hassen Ghedioui. L'Intersyndicale, constituée de plusieurs organisations syndicales autonomes de l'éducation, de la santé et de certains secteurs économiques, avait appelé à une action de protestation pour obtenir l'annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait appelé les syndicats du secteur "à faire preuve de responsabilité et à préserver la scolarité des élèves", d'autant plus que l'objet du mouvement de protestation auquel a appelé le groupement des syndicats autonomes "ne concerne pas les questions pédagogiques". Concernant les autres secteurs, dont celui de la Santé, l'appel de l'Intersyndicale n'a pas été suivi dans les wilayas du Sud, à l'instar de celles d'El-Bayadh, d'Illizi, de Ouargla et d'El-Oued, selon les directions de wilaya du secteur de la santé et de la population.