Le ministre des Transports et des Travaux publics Boudjemaâ Talai a affirmé hier au forum d'El Moudjahid que le transport urbain sera revue complètement. Le plan de circulation routière, le permis à points, le contrôle technique des véhicules et les poids lourds. Le ministre des Transports et des Travaux publics Boudjemaâ Talai a affirmé hier au forum d'El Moudjahid que le transport urbain sera revue complètement. Le plan de circulation routière, le permis à points, le contrôle technique des véhicules et les poids lourds. Le ministre des Transports a souligné dans ce cadre que "la nouvelle réglementation touchera le transport urbain qui reste victime de lacunes et insuffisances". En termes de chiffres, il a indiqué que "le parc roulant est de 8,3 millions de véhicules avec 53 % de ce parc qui a 10 ans d'âge et 37 % qui a plus de 20 ans d'âge". Ce qui se répercute négativement avec des nuisances de la circulation, de la pollution et les embouteillages interminables dans les grandes villes. Pour ce qui est du plan national de circulation routière, le ministre a déclaré "qu'il est fin prêt". Il s'agit d'abord de construire plusieurs parkings à étages dans les grandes villes et limiter les entrées de véhicules en agglomération urbaine. "Il faut aider les automobilistes à privilégier le stationnement en parking et d'utiliser le métro". Sur le contrôle technique des véhicules, le ministre a estimé que "l'ancienne tarification est dépassée car les moyens et outils de contrôle obéissent aujourd'hui aux normes" d'où la réflexion à mettre de nouveaux tarifs. Cela est en relation avec le nombre des accidents de routes dont le ministre a rappelé "les 55.000 blessées et 4.400 morts recensés annuellement". La plupart des accidents, poursuit-il, sont les faits "de jeunes ayant de nouveaux permis". Cela conclut aux énormes coûts engrangés par le Trésor public qui avoisinent les 120 milliards de dinars. Aussi, mentionne-t-il que "le nouveau permis à point est fin prêt pour entrer en vigueur dès le 1er trimestre de 2017". Sur ce point, il a rappelé que "les sanctions seront progressives en cas de délit. Revenant sur le transport des voyageurs, le ministre a déploré qu'il "existe une certaine anarchie" tout en considérant le nombre considérable des cars et bus de transport qui sont de 110.000. Là aussi, il y aura une nouvelle réglementation sur les gares routières et les itinéraires précis que doivent prendre ces moyens de transport. Pour ce qui est des taxis, il faut dire que "le secteur sera réorganisé en termes de respect de loi et de sensibilisation à cette catégorie de transporteurs". Le transport maritime et aérien plus concurrentiel Le ministre des Transports est revenu sur le transport aérien en considérant que le but d'Air Algérie est d'étendre progressivement sa flotte et son réseau. Il a annoncé de ce fait que "6 nouvelles lignes seront ouvertes en 2018". Ce sont ces lignes à l'international qui confortent les 7 lignes classiques existantes. Boudjemaâ Talai a mis en exergue "l'Open sky africain qui est d'un intérêt économique grandissant pour l'Algérie". Plusieurs payas africains selon le ministre "ont émis le souhait d'ouvrir des lignes aériennes". Sur l'international, le premier responsable du secteur a estimé que "la ligne Alger- Pékin et celle d'Alger Montréal sont effectués par la compagnie publique" et si d'autres concurrents entrent en liste, ils peuvent aussi transporter sur ces lignes en vertu d'un accord de réciprocité. Sur le réseau domestique, l'intervenant souligne l'importance de la compagnie Tassili Airlines qui s'active dans le cadre de l'extension du réseau. De même qu'il a rappelé le projet de l'extension de l'aéroport d'Alger et le nouvel aéroport de Tamanrasset. Interrogé sur la récente grève des pilotes d'Air Algérie, le ministre a tenu à nuancer : "Il ne s'agit pas d'une grève mais d'une perturbation de 4 heures entamée par les pilotes" en indiquant qu'il "y a actuellement un nouveau système de calcul des horaires de vol pour les pilotes qui devrait remplacer le système classique du pointage". Il a également souligné fermement que "nous ne réduirons pas les effectifs de la compagnie publique mais on va les déployer dans d'autres métiers selon un plan de formation afin d'éviter toute compression". Concernant le transport maritime, le ministre a rappelé que "le partenariat avec les étrangers avec toutefois un "accord de 51/49 avec l'Italie pour ce qui est de Cnan Med" alors que Cnan Nord reste 100 % algérienne. Pour l'acquisition d'un bateau pour les voyageurs, le ministre a estimé "qu'il faut 2 ans entre sa construction et son acquisition mais cela coûte cher pour le Trésor". L'enjeu du métro et du rail Sur ce chapitre, Boudjemaâ Talai a également précisé que "l'extension du réseau métro d'Alger sera achevé en 2020". Il s'agit essentiellement de l'extension de la ligne El Harrach à l'aéroport et celle reliant la Place des martyrs à Aïn-Bénian. Cependant, le ministre a expliqué ê tre ontre ce tracé qu'il impute à ses prédécesseurs. "Le métro reste le moyen de transport soutenu par l'Etat" et sera d'un enjeu crucial à l'avenir. Cela sous-entend que les prix ne seront pas révisés à la hausse. Mais il a confirmé que le projet du métro d'Annaba a été gelé. Le ministre a fait valoir la thèse que "le financement par concours unique du Trésor a été supprimé laissant place à un partenariat public privé". Pour ce qui est du rail, le ministre a indiqué que "le réseau qui était de 1.700 km en 1999 est aujourd'hui à 4.000 km et 2.380 autres km à réaliser". Ce qui fait qu'il y a un bond. Pour lui "le rail est prioritaire". Cela revêt de l'importance notamment le projet de la ligne entre Alger et Tunis qui passe par Annaba et Souk Ahras. "Nous attendons l'accord des Tunisiens" a-t-il fait savoir. Le dossier de l'autoroute Est-Ouest sera ficelé en 2018 L'autoroute Est-Ouest sera désormais un chapitre clos en 2018. C'est ce qu'espère le ministre des Transports et des Travaux publics en annonçant que "le problème de Djebel Ouahch à Constantine et le tronçon de Lakhdaria est en voie d'être réglé. Un nouveau système de consolidation est mis en route afin d'éviter les glissements". Mais il avertit que "le risque existe toujours car ces tronçons sont construits sur des pieux" ce qui rend la tâche plus ardue. Pour le péage, le ministre a laissé entendre que le coût au kilomètre sera étudié mais ajoute-il "il faut d'abord avoir de la qualité et toutes les infrastructures comme les aires de péage et les stations de péage". Sur ce plan il a loué les efforts des entreprises algériennes et considère la sélection de 16 d'entre elles pour achever les reste des travaux est un bon signe. Les points noirs à Alger seront éliminés L'affaissement d'une partie du tronçon reliant Ben-Aknoun à Zéralda n'a pas laissé indifférent le ministre. Il a rappelé que "la circulation a été rétablie en 24 heures". Selon lui "si les routes se dégradent, c'est qu'il faut toujours de la maintenance pour les entretenir". Les malfaçons constatées sur certains axes routiers seront réaménagées estimant toujours qu'il "y a une marge d'erreurs résultant de ces malfaçons". Mais tous ces points noirs seront éliminés progressivement selon les propos du ministre. Le ministre des Transports a souligné dans ce cadre que "la nouvelle réglementation touchera le transport urbain qui reste victime de lacunes et insuffisances". En termes de chiffres, il a indiqué que "le parc roulant est de 8,3 millions de véhicules avec 53 % de ce parc qui a 10 ans d'âge et 37 % qui a plus de 20 ans d'âge". Ce qui se répercute négativement avec des nuisances de la circulation, de la pollution et les embouteillages interminables dans les grandes villes. Pour ce qui est du plan national de circulation routière, le ministre a déclaré "qu'il est fin prêt". Il s'agit d'abord de construire plusieurs parkings à étages dans les grandes villes et limiter les entrées de véhicules en agglomération urbaine. "Il faut aider les automobilistes à privilégier le stationnement en parking et d'utiliser le métro". Sur le contrôle technique des véhicules, le ministre a estimé que "l'ancienne tarification est dépassée car les moyens et outils de contrôle obéissent aujourd'hui aux normes" d'où la réflexion à mettre de nouveaux tarifs. Cela est en relation avec le nombre des accidents de routes dont le ministre a rappelé "les 55.000 blessées et 4.400 morts recensés annuellement". La plupart des accidents, poursuit-il, sont les faits "de jeunes ayant de nouveaux permis". Cela conclut aux énormes coûts engrangés par le Trésor public qui avoisinent les 120 milliards de dinars. Aussi, mentionne-t-il que "le nouveau permis à point est fin prêt pour entrer en vigueur dès le 1er trimestre de 2017". Sur ce point, il a rappelé que "les sanctions seront progressives en cas de délit. Revenant sur le transport des voyageurs, le ministre a déploré qu'il "existe une certaine anarchie" tout en considérant le nombre considérable des cars et bus de transport qui sont de 110.000. Là aussi, il y aura une nouvelle réglementation sur les gares routières et les itinéraires précis que doivent prendre ces moyens de transport. Pour ce qui est des taxis, il faut dire que "le secteur sera réorganisé en termes de respect de loi et de sensibilisation à cette catégorie de transporteurs". Le transport maritime et aérien plus concurrentiel Le ministre des Transports est revenu sur le transport aérien en considérant que le but d'Air Algérie est d'étendre progressivement sa flotte et son réseau. Il a annoncé de ce fait que "6 nouvelles lignes seront ouvertes en 2018". Ce sont ces lignes à l'international qui confortent les 7 lignes classiques existantes. Boudjemaâ Talai a mis en exergue "l'Open sky africain qui est d'un intérêt économique grandissant pour l'Algérie". Plusieurs payas africains selon le ministre "ont émis le souhait d'ouvrir des lignes aériennes". Sur l'international, le premier responsable du secteur a estimé que "la ligne Alger- Pékin et celle d'Alger Montréal sont effectués par la compagnie publique" et si d'autres concurrents entrent en liste, ils peuvent aussi transporter sur ces lignes en vertu d'un accord de réciprocité. Sur le réseau domestique, l'intervenant souligne l'importance de la compagnie Tassili Airlines qui s'active dans le cadre de l'extension du réseau. De même qu'il a rappelé le projet de l'extension de l'aéroport d'Alger et le nouvel aéroport de Tamanrasset. Interrogé sur la récente grève des pilotes d'Air Algérie, le ministre a tenu à nuancer : "Il ne s'agit pas d'une grève mais d'une perturbation de 4 heures entamée par les pilotes" en indiquant qu'il "y a actuellement un nouveau système de calcul des horaires de vol pour les pilotes qui devrait remplacer le système classique du pointage". Il a également souligné fermement que "nous ne réduirons pas les effectifs de la compagnie publique mais on va les déployer dans d'autres métiers selon un plan de formation afin d'éviter toute compression". Concernant le transport maritime, le ministre a rappelé que "le partenariat avec les étrangers avec toutefois un "accord de 51/49 avec l'Italie pour ce qui est de Cnan Med" alors que Cnan Nord reste 100 % algérienne. Pour l'acquisition d'un bateau pour les voyageurs, le ministre a estimé "qu'il faut 2 ans entre sa construction et son acquisition mais cela coûte cher pour le Trésor". L'enjeu du métro et du rail Sur ce chapitre, Boudjemaâ Talai a également précisé que "l'extension du réseau métro d'Alger sera achevé en 2020". Il s'agit essentiellement de l'extension de la ligne El Harrach à l'aéroport et celle reliant la Place des martyrs à Aïn-Bénian. Cependant, le ministre a expliqué ê tre ontre ce tracé qu'il impute à ses prédécesseurs. "Le métro reste le moyen de transport soutenu par l'Etat" et sera d'un enjeu crucial à l'avenir. Cela sous-entend que les prix ne seront pas révisés à la hausse. Mais il a confirmé que le projet du métro d'Annaba a été gelé. Le ministre a fait valoir la thèse que "le financement par concours unique du Trésor a été supprimé laissant place à un partenariat public privé". Pour ce qui est du rail, le ministre a indiqué que "le réseau qui était de 1.700 km en 1999 est aujourd'hui à 4.000 km et 2.380 autres km à réaliser". Ce qui fait qu'il y a un bond. Pour lui "le rail est prioritaire". Cela revêt de l'importance notamment le projet de la ligne entre Alger et Tunis qui passe par Annaba et Souk Ahras. "Nous attendons l'accord des Tunisiens" a-t-il fait savoir. Le dossier de l'autoroute Est-Ouest sera ficelé en 2018 L'autoroute Est-Ouest sera désormais un chapitre clos en 2018. C'est ce qu'espère le ministre des Transports et des Travaux publics en annonçant que "le problème de Djebel Ouahch à Constantine et le tronçon de Lakhdaria est en voie d'être réglé. Un nouveau système de consolidation est mis en route afin d'éviter les glissements". Mais il avertit que "le risque existe toujours car ces tronçons sont construits sur des pieux" ce qui rend la tâche plus ardue. Pour le péage, le ministre a laissé entendre que le coût au kilomètre sera étudié mais ajoute-il "il faut d'abord avoir de la qualité et toutes les infrastructures comme les aires de péage et les stations de péage". Sur ce plan il a loué les efforts des entreprises algériennes et considère la sélection de 16 d'entre elles pour achever les reste des travaux est un bon signe. Les points noirs à Alger seront éliminés L'affaissement d'une partie du tronçon reliant Ben-Aknoun à Zéralda n'a pas laissé indifférent le ministre. Il a rappelé que "la circulation a été rétablie en 24 heures". Selon lui "si les routes se dégradent, c'est qu'il faut toujours de la maintenance pour les entretenir". Les malfaçons constatées sur certains axes routiers seront réaménagées estimant toujours qu'il "y a une marge d'erreurs résultant de ces malfaçons". Mais tous ces points noirs seront éliminés progressivement selon les propos du ministre.