C'est ce week-end que le FFS devrait trancher la question de sa participation ou non aux prochaines élections législatives et locales. C'est ce week-end que le FFS devrait trancher la question de sa participation ou non aux prochaines élections législatives et locales. C'est en effet demain et aprèsdemain que cette formation politique réunira son conseil national. Cette haute instance du FFS est la seule habilitée à trancher cette question. A la veille de ce rendez-vous organique crucial les spéculations vont bon train quant à la position que prendra ce parti vis-à-vis du scrutin législatif. Mais d'ores et déjà la majorité des observateurs considère que la balance penche nettement en faveur de l'option de la participation. Nombreux en effet ont été les signes avant-coureurs qui laissaient clairement entrevoir cette participation du plus vieux parti d'opposition. Les dirigeants de ce parti ont, dans leur déclaration, confirmé l'inclinaison des militants et des cadres en faveur de cette tendance. Car le débat au sein des structures du parti a été âpre et long et certains ont clairement pris position contre l'option de la participation lui préférant l'option du boycott. En somme le FFS reconduira la même ligne de conduite politique qui a prévalu en 2012 où il a pris part aux élections législatives et locales. Il semble que le FFS, comme c'est le cas d'ailleurs pour l'ensemble des partis d'opposition, n'a pas vraiment d'autre alternative que de prendre part au scrutin législatif. La récente loi organique sur les élections, adoptée par le Parlement dans le courant de l'année actuelle, met une terrible pression sur les partis politiques. Dans une de ses dispositions cette loi stipule que les partis politiques qui n'ont pas obtenu 4 % lors du précédent scrutin sont obligés d'aller collecter un nombre déterminé de signatures de citoyens ou des élus pour pouvoir présenter une liste électorale Cette disposition législative, qui a été fortement critiquée par les partis d'opposition, s'avère être très contraignante. Beaucoup de petits partis politiques ne vont pas pouvoir souscrire à cette condition. On comprend dès lors pourquoi tous les partis politiques d'opposition qui disposent d'une certaine assise ont décidé de participer aux élections législatives. C'est le cas notamment du MSP et du RCD, qui ont animé les rangs de l'opposition depuis deux années maintenant et qui sont les principaux animateurs de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Le FFS leur emboîtera certainement le pas. Cela dit, la réunion du conseil national de ce parti intervient dans un contexte particulier. Le FFS est, en effet, secoué par une grave crise politique. Le parti vient ainsi d'exclure de ses rangs un cadre de la première heure qui occupe, de surcroît, de très hautes responsabilités organiques. Rachid Halet, puisque c'est de lui qu'il s'agit, siégeait dans l'instance présidentielle du FFS aux côtés de quatre autres membres. Une exclusion que refuse le concerné qui accuse trois membres de l'instance présidentielle d'avoir commis "un putsch" au sein du parti. Des cadres et militants lui ont apporté leur soutien et menacent mêm d'occuper, demain vendredi, le siège national du parti. C'est dire que cette réunion du conseil national va se tenir dans un climat électrique. C'est en effet demain et aprèsdemain que cette formation politique réunira son conseil national. Cette haute instance du FFS est la seule habilitée à trancher cette question. A la veille de ce rendez-vous organique crucial les spéculations vont bon train quant à la position que prendra ce parti vis-à-vis du scrutin législatif. Mais d'ores et déjà la majorité des observateurs considère que la balance penche nettement en faveur de l'option de la participation. Nombreux en effet ont été les signes avant-coureurs qui laissaient clairement entrevoir cette participation du plus vieux parti d'opposition. Les dirigeants de ce parti ont, dans leur déclaration, confirmé l'inclinaison des militants et des cadres en faveur de cette tendance. Car le débat au sein des structures du parti a été âpre et long et certains ont clairement pris position contre l'option de la participation lui préférant l'option du boycott. En somme le FFS reconduira la même ligne de conduite politique qui a prévalu en 2012 où il a pris part aux élections législatives et locales. Il semble que le FFS, comme c'est le cas d'ailleurs pour l'ensemble des partis d'opposition, n'a pas vraiment d'autre alternative que de prendre part au scrutin législatif. La récente loi organique sur les élections, adoptée par le Parlement dans le courant de l'année actuelle, met une terrible pression sur les partis politiques. Dans une de ses dispositions cette loi stipule que les partis politiques qui n'ont pas obtenu 4 % lors du précédent scrutin sont obligés d'aller collecter un nombre déterminé de signatures de citoyens ou des élus pour pouvoir présenter une liste électorale Cette disposition législative, qui a été fortement critiquée par les partis d'opposition, s'avère être très contraignante. Beaucoup de petits partis politiques ne vont pas pouvoir souscrire à cette condition. On comprend dès lors pourquoi tous les partis politiques d'opposition qui disposent d'une certaine assise ont décidé de participer aux élections législatives. C'est le cas notamment du MSP et du RCD, qui ont animé les rangs de l'opposition depuis deux années maintenant et qui sont les principaux animateurs de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Le FFS leur emboîtera certainement le pas. Cela dit, la réunion du conseil national de ce parti intervient dans un contexte particulier. Le FFS est, en effet, secoué par une grave crise politique. Le parti vient ainsi d'exclure de ses rangs un cadre de la première heure qui occupe, de surcroît, de très hautes responsabilités organiques. Rachid Halet, puisque c'est de lui qu'il s'agit, siégeait dans l'instance présidentielle du FFS aux côtés de quatre autres membres. Une exclusion que refuse le concerné qui accuse trois membres de l'instance présidentielle d'avoir commis "un putsch" au sein du parti. Des cadres et militants lui ont apporté leur soutien et menacent mêm d'occuper, demain vendredi, le siège national du parti. C'est dire que cette réunion du conseil national va se tenir dans un climat électrique.