Toute l'attention de la classe politique est focalisée sur les élections législatives. Prévues au printemps 2017, ces joutes électorales interviennent dans un contexte politique particulier. Ce seront les premières élections après la révision de la Constitution. Toute l'attention de la classe politique est focalisée sur les élections législatives. Prévues au printemps 2017, ces joutes électorales interviennent dans un contexte politique particulier. Ce seront les premières élections après la révision de la Constitution. La révision de la loi fondamentale, intervenue le 7 février dernier à l'issue d'une session commune des deux Chambres du Parlement, a induit la révision en profondeur de nombreuses lois ayant un rapport direct avec le système électoral. En plus de la révision de la loi électorale, il y a eu aussi l'institution d'une instance de surveillance des élections qui sera présidée, selon un communiqué de la présidence de la République rendu public hier, par Abdelwahab Derbal. Autant dire que ces nouveautés vont, d'une certaine manière, peser dans la reconfiguration du champ politique national. C'est dans ce contexte que les partis d'opposition s'apprêtent à mener cette bataille électorale En effet les partis d'opposition ne font plus mystère de leur participation à ces élections. Déjà quelques formations politquues, et pas des moindres, ont d'ores et déjà annoncé leur participation. L'on peut citer le RCD, le MSP et le mouvement Ennahda. Ces trois partis politiques passent pour être la locomotive de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Cette dernière a animé le camp de l'opposition depuis presque trois années maintenant. C'est la CLTD en effet qui a réussi avec brio le pari de réunir l'ensemble du camp, de l'opposition. On se rappelle qu'au sortir des élections présidentielles du printemps 2014, l'opposition s'est réunie le 10 juin en congrès à Zéralda, dans la banlieue d'Alger. C'était la première fois que l'opposition, toutes tendances politiques confondues, se retrouve autour d'une seule table pour débattre de la démarche à suivre en vue d'apporter des solutions à "la crise politique" que traversait le pays. C'est ainsi que la plateforme de Zeralda a appelé notamment à la nécessité d'une transition démocratique. Avec un discours musclé, la CLTD a voulu peser de tout son poids pour amener le pouvoir à accepter cette vision. Des actions ont été menées sur le terrain avec, notamment, quelques rassemblements populaires. Cet activisme a débouché aussi sur la création de l'Instance de coordination de l'opposition (ICSO) qui regroupait un plus large éventail des partis de l'opposition et des personnalités nationales. Mais ni l'ICSO, ni la CLTD n'ont pu faire fléchir le pouvoir qui a, entre temps, procédé à la révision de la Constitution et de quelques autres lois organiques. Il était dès lors presque évident que l'opposition était impuissante face à un pouvoir inflexible qui n'est pas resté les bras croisés puisque, à travers les partis politiques qui le soutiennent, à l'exemple notamment du FLN et du RND, n'a eu de cesse de vilipender cette opposition. En plus donc des trois partis cités plus haut, à savoir le MSP, le RCD et le mouvement Ennahda, il est plus que probable que d'autres formations politiques vont leur emboîter le pas. Le plus vieux parti d'opposition, le FFS en l'occurrence, s'inscrit dans cette trajectoire puisque ses dirigeants laissent clairement entrevoir cette option de la participation. L'opposition semble n'avoir pas d'autre choix à faire que celui de la participation. La révision de la loi fondamentale, intervenue le 7 février dernier à l'issue d'une session commune des deux Chambres du Parlement, a induit la révision en profondeur de nombreuses lois ayant un rapport direct avec le système électoral. En plus de la révision de la loi électorale, il y a eu aussi l'institution d'une instance de surveillance des élections qui sera présidée, selon un communiqué de la présidence de la République rendu public hier, par Abdelwahab Derbal. Autant dire que ces nouveautés vont, d'une certaine manière, peser dans la reconfiguration du champ politique national. C'est dans ce contexte que les partis d'opposition s'apprêtent à mener cette bataille électorale En effet les partis d'opposition ne font plus mystère de leur participation à ces élections. Déjà quelques formations politquues, et pas des moindres, ont d'ores et déjà annoncé leur participation. L'on peut citer le RCD, le MSP et le mouvement Ennahda. Ces trois partis politiques passent pour être la locomotive de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD). Cette dernière a animé le camp de l'opposition depuis presque trois années maintenant. C'est la CLTD en effet qui a réussi avec brio le pari de réunir l'ensemble du camp, de l'opposition. On se rappelle qu'au sortir des élections présidentielles du printemps 2014, l'opposition s'est réunie le 10 juin en congrès à Zéralda, dans la banlieue d'Alger. C'était la première fois que l'opposition, toutes tendances politiques confondues, se retrouve autour d'une seule table pour débattre de la démarche à suivre en vue d'apporter des solutions à "la crise politique" que traversait le pays. C'est ainsi que la plateforme de Zeralda a appelé notamment à la nécessité d'une transition démocratique. Avec un discours musclé, la CLTD a voulu peser de tout son poids pour amener le pouvoir à accepter cette vision. Des actions ont été menées sur le terrain avec, notamment, quelques rassemblements populaires. Cet activisme a débouché aussi sur la création de l'Instance de coordination de l'opposition (ICSO) qui regroupait un plus large éventail des partis de l'opposition et des personnalités nationales. Mais ni l'ICSO, ni la CLTD n'ont pu faire fléchir le pouvoir qui a, entre temps, procédé à la révision de la Constitution et de quelques autres lois organiques. Il était dès lors presque évident que l'opposition était impuissante face à un pouvoir inflexible qui n'est pas resté les bras croisés puisque, à travers les partis politiques qui le soutiennent, à l'exemple notamment du FLN et du RND, n'a eu de cesse de vilipender cette opposition. En plus donc des trois partis cités plus haut, à savoir le MSP, le RCD et le mouvement Ennahda, il est plus que probable que d'autres formations politiques vont leur emboîter le pas. Le plus vieux parti d'opposition, le FFS en l'occurrence, s'inscrit dans cette trajectoire puisque ses dirigeants laissent clairement entrevoir cette option de la participation. L'opposition semble n'avoir pas d'autre choix à faire que celui de la participation.