Dounia Parc ne dépend plus du ministère de l'Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. En effet, ce parc, géré jusque-là par l'Agence de promotion du parc des Grands Vents pour le compte du ministère sus-cité et qui a été créée en 2006, est désormais placé sous la tutelle de la wilaya d'Alger Dounia Parc ne dépend plus du ministère de l'Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. En effet, ce parc, géré jusque-là par l'Agence de promotion du parc des Grands Vents pour le compte du ministère sus-cité et qui a été créée en 2006, est désormais placé sous la tutelle de la wilaya d'Alger Signé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le décret exécutif portant dissolution de cette agence, a été publié au Journal officiel numéro 69 du 6 décembre. Selon l'article 2 du décret exécutif numéro 16-300 du 23 novembre dernier, la dissolution de l'agence, citée ci-dessus, comporte le transfert à l'établissement public de wilaya, dénommé « Office des parcs des sports et des loisirs de la wilaya d'Alger (Opla), créé par arrêté le 2 novembre 1997. L'Opla héritera donc de l'ensemble des biens, droits, obligations, personnels et moyens de toute nature détenus par l'établissement dissous. A l'évidence ce transfert va donner lieu, comme le stipule l'article 3 du décret en question, à l'établissement d'un inventaire quantitatif, qualitatif et estimatif dressé conformément aux lois et règlements en vigueur par une commission ad hoc dont les membres sont désignés conjointement par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat et le ministre des Finances. L'inventaire devra ensuite être approuvé par un arrêté conjoint de ces trois ministères. Il sera aussi établi un bilan de clôture contradictoire conformément à la législation et à la réglementation en vigueur portant sur les moyens et indiquant la valeur des éléments du patrimoine, objet du transfert. Le personnel de l'établissement dissous est automatiquement transféré à Opla. Cet office est donc tenu, dès la promulgation du décret au journal officiel d'assurer les activités précédemment assurées par l'établissement dissous. Autant dire que le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, aura à sa charge, par le biais de l'Opla, de gérer Dounia Parc. Ce transfert de tutelle serait presque passé inaperçu n'était-ce le grand scandale qui a éclaté il y a trois mois autour de ce parc. ON se souvient de la fracassante déclaration du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, dans laquelle il avait fustigé la distribution illégale de quelque 65 hectares. "Des lots de terrains ont été distribués dans un irrespect total de la législation en la matière et loin de toute transparence, en vue de l'implantation de projets imaginaires, représentés pour la plupart d'entre eux, par des fast-foods", avait en effet souligné le ministre à l'époque tout en se disant être "abasourdi" par cette situation qualifiée de "très grave et nécessitant des mesures urgentes et rigoureuses". Il avait alors annoncé la résiliation, par ses services, des contrats relatifs à 96 projets, dont une quarantaine de fast-foods. Une déclaration qui vait fait grand bruit, ce d'autant que nombre d'observateurs avaient cru que Abdelwahab Nouri chargeait son prédécesseur au ministère. Car tous les regards se sont tournés vers Amar Ghoul, qui a quitté le gouvernement quelques mois auparavant. Mais Amar Ghoul a rejeté ces accusations en estimant n'être pas "concerné par cette affaire. Je ne l'ai jamais été d'ailleurs". Le scandale avait pris une telle proportion que le Premier ministre est intervenu luimême pour ramener le calme. "Le caractère particulier du parc ne permet pas l'ouverture de commerces (fastfoods). Mais il s'agit d'une erreur qui a été réparée", avait indiqué Abdelmalek Sellal pour fermer cette parenthèse. Signé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le décret exécutif portant dissolution de cette agence, a été publié au Journal officiel numéro 69 du 6 décembre. Selon l'article 2 du décret exécutif numéro 16-300 du 23 novembre dernier, la dissolution de l'agence, citée ci-dessus, comporte le transfert à l'établissement public de wilaya, dénommé « Office des parcs des sports et des loisirs de la wilaya d'Alger (Opla), créé par arrêté le 2 novembre 1997. L'Opla héritera donc de l'ensemble des biens, droits, obligations, personnels et moyens de toute nature détenus par l'établissement dissous. A l'évidence ce transfert va donner lieu, comme le stipule l'article 3 du décret en question, à l'établissement d'un inventaire quantitatif, qualitatif et estimatif dressé conformément aux lois et règlements en vigueur par une commission ad hoc dont les membres sont désignés conjointement par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat et le ministre des Finances. L'inventaire devra ensuite être approuvé par un arrêté conjoint de ces trois ministères. Il sera aussi établi un bilan de clôture contradictoire conformément à la législation et à la réglementation en vigueur portant sur les moyens et indiquant la valeur des éléments du patrimoine, objet du transfert. Le personnel de l'établissement dissous est automatiquement transféré à Opla. Cet office est donc tenu, dès la promulgation du décret au journal officiel d'assurer les activités précédemment assurées par l'établissement dissous. Autant dire que le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, aura à sa charge, par le biais de l'Opla, de gérer Dounia Parc. Ce transfert de tutelle serait presque passé inaperçu n'était-ce le grand scandale qui a éclaté il y a trois mois autour de ce parc. ON se souvient de la fracassante déclaration du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, dans laquelle il avait fustigé la distribution illégale de quelque 65 hectares. "Des lots de terrains ont été distribués dans un irrespect total de la législation en la matière et loin de toute transparence, en vue de l'implantation de projets imaginaires, représentés pour la plupart d'entre eux, par des fast-foods", avait en effet souligné le ministre à l'époque tout en se disant être "abasourdi" par cette situation qualifiée de "très grave et nécessitant des mesures urgentes et rigoureuses". Il avait alors annoncé la résiliation, par ses services, des contrats relatifs à 96 projets, dont une quarantaine de fast-foods. Une déclaration qui vait fait grand bruit, ce d'autant que nombre d'observateurs avaient cru que Abdelwahab Nouri chargeait son prédécesseur au ministère. Car tous les regards se sont tournés vers Amar Ghoul, qui a quitté le gouvernement quelques mois auparavant. Mais Amar Ghoul a rejeté ces accusations en estimant n'être pas "concerné par cette affaire. Je ne l'ai jamais été d'ailleurs". Le scandale avait pris une telle proportion que le Premier ministre est intervenu luimême pour ramener le calme. "Le caractère particulier du parc ne permet pas l'ouverture de commerces (fastfoods). Mais il s'agit d'une erreur qui a été réparée", avait indiqué Abdelmalek Sellal pour fermer cette parenthèse.