Les Algériens affluent vers les centres commerciaux et magasins pour constituer leurs stocks d'hiver. Tout passe par l'alimentation, les détergents et l'habillement. Les Algériens affluent vers les centres commerciaux et magasins pour constituer leurs stocks d'hiver. Tout passe par l'alimentation, les détergents et l'habillement. Avec la crise qui va s'accentuer davantage, la constitution des stocks alimentaires reste la priorité pour l'immense majorité des salariés et les classes sociales pauvres. Certains redoutant une flambée des prix avec l'augmentation de la TVA et autres taxes, n'ont d'autres choix que de se rabattre sur les produits encore subventionnés tels que la farine et la semoule. Les féculents restent aussi les aliments consommés tels que les pois cassés, les lentilles et haricots. Ces produits vont connaître dès le début de l'année une augmentation de leurs prix. Actuellement, dans tous les marchés, le kilo de haricots est de 250 DA et même prix sinon plus pour les pois cassés et les lentilles qui arrivent à être cédés entre 250 et 270 DA. Dans certaines superettes, on a pu constater que les étals sont presque vides de ces produits. A cette période, les magasins renflouent leurs caisses avec des achats de stock "Si l'année dernière, on arrivait à emmagasiner des quantités de ces produits, ces derniers mois beaucoup de clients achètent parfois plus de 5 kilos et diversifient les achats chaque semaine" nous relate un des gérants d'une superette à Alger-Centre. Malgré la hausse des prix, la peur de ne pas avoir la quantité de stock pour l'hiver fait en sorte que les consommateurs anticipent avant le jour J. Et pas que cela, les détergents et l'habillement surtout pour enfants vont aussi connaître un renchérissement de leurs prix. Pour un paquet de lessive pour lave-linge quelle que soit la marque, 500 grammes coûtent actuellement 70 DA alors que l'année dernière le prix était entre 55 et 60 DA. La bouteille d'eau de Javel coûte actuellement entre 70 et 80 DA selon le lieu de résidence. Mais dès l'année prochaine, ce produit pourrait avoisiner facilement les 100 DA. Et c'est le même constat pour les autres produits de lavage ou de cosmétiques dont la TVAsera augmentée de 2 % et donc à des prix plus élevés que cette année. L'Association nationale pour la protection des consommateurs (Apoce) déplore déjà la confusion autour des prix de certains produits. Dans une tribune publique, un des vice-présidents de cette association est revenue sur une étude portant sur le coût et les charges que supportent les citoyens. "Pour une famille moyenne composée des parents et de trois enfants. Nous avons comptabilisé les dépenses standard, à savoir le loyer, l'eau, l'électricité, les vêtements et les produits de large consommation. Nous avions estimé ce budget en 2014 à 45.000 DA. Ce montant a augmenté vers la fin 2015, en prenant en considération les nouveaux tarifs, pour les 55.000 DA". Selon ce responsable "nous considérons que ce montant correspond à une rentrée d'argent permettant de vivre dignement, sans crédit et sans endettement". Mais le salaire moyen des Algériens, selon certains indices révélés récemment, ne dépasserait pas les 39.000 DA sans compter que des dépenses viendraient se greffer à d'autres charges auxquelles ce salaire est loin de pouvoir répondre. Avec la crise qui va s'accentuer davantage, la constitution des stocks alimentaires reste la priorité pour l'immense majorité des salariés et les classes sociales pauvres. Certains redoutant une flambée des prix avec l'augmentation de la TVA et autres taxes, n'ont d'autres choix que de se rabattre sur les produits encore subventionnés tels que la farine et la semoule. Les féculents restent aussi les aliments consommés tels que les pois cassés, les lentilles et haricots. Ces produits vont connaître dès le début de l'année une augmentation de leurs prix. Actuellement, dans tous les marchés, le kilo de haricots est de 250 DA et même prix sinon plus pour les pois cassés et les lentilles qui arrivent à être cédés entre 250 et 270 DA. Dans certaines superettes, on a pu constater que les étals sont presque vides de ces produits. A cette période, les magasins renflouent leurs caisses avec des achats de stock "Si l'année dernière, on arrivait à emmagasiner des quantités de ces produits, ces derniers mois beaucoup de clients achètent parfois plus de 5 kilos et diversifient les achats chaque semaine" nous relate un des gérants d'une superette à Alger-Centre. Malgré la hausse des prix, la peur de ne pas avoir la quantité de stock pour l'hiver fait en sorte que les consommateurs anticipent avant le jour J. Et pas que cela, les détergents et l'habillement surtout pour enfants vont aussi connaître un renchérissement de leurs prix. Pour un paquet de lessive pour lave-linge quelle que soit la marque, 500 grammes coûtent actuellement 70 DA alors que l'année dernière le prix était entre 55 et 60 DA. La bouteille d'eau de Javel coûte actuellement entre 70 et 80 DA selon le lieu de résidence. Mais dès l'année prochaine, ce produit pourrait avoisiner facilement les 100 DA. Et c'est le même constat pour les autres produits de lavage ou de cosmétiques dont la TVAsera augmentée de 2 % et donc à des prix plus élevés que cette année. L'Association nationale pour la protection des consommateurs (Apoce) déplore déjà la confusion autour des prix de certains produits. Dans une tribune publique, un des vice-présidents de cette association est revenue sur une étude portant sur le coût et les charges que supportent les citoyens. "Pour une famille moyenne composée des parents et de trois enfants. Nous avons comptabilisé les dépenses standard, à savoir le loyer, l'eau, l'électricité, les vêtements et les produits de large consommation. Nous avions estimé ce budget en 2014 à 45.000 DA. Ce montant a augmenté vers la fin 2015, en prenant en considération les nouveaux tarifs, pour les 55.000 DA". Selon ce responsable "nous considérons que ce montant correspond à une rentrée d'argent permettant de vivre dignement, sans crédit et sans endettement". Mais le salaire moyen des Algériens, selon certains indices révélés récemment, ne dépasserait pas les 39.000 DA sans compter que des dépenses viendraient se greffer à d'autres charges auxquelles ce salaire est loin de pouvoir répondre.