Les nourrissons n'ont pas été vaccinés depuis août dernier. Une simple rougeole aurait pu entraîner la mort d'un enfant non vacciné. Les nourrissons n'ont pas été vaccinés depuis août dernier. Une simple rougeole aurait pu entraîner la mort d'un enfant non vacciné. L'opération de vaccination des enfants a repris après plusieurs mois de suspension suite aux décès de deux nourrissons vaccinés au Pentavalent dans une clinique à Rouiba dans la banlieue d'Alger, a-t-on appris ce mercredi du ministère de la Santé. Suspecté d'être à l'origine des décès, le Pentavalent a finalement été remplacé par deux anciens vaccins, selon la même source. Sur la base des "recommandations des experts, nous maintenons le nouveau calendrier de vaccination en vigueur depuis le 24 avril 2016 tout en apportant des changements", détaille Slim Belkacem, conseiller à la communication du ministre de la santé. Les nourrissons qui n'ont pas été vaccinés feront l'objet d'un "calendrier de rattrapage et de consolidation à l'âge de 6 ans", assure la même source. Le 10 octobre, le ministère de la Santé avait décidé de retirer les lots de Pentavalent après la mort de deux nourrissons vaccinés dans une clinique à Rouiba. Le retrait du vaccin Pentavalent est "provisoire", étant donné que nous n'avons pas encore reçu les résultats de l'enquête, ajoute Slim Belkacem. "Les nourrissons n'ont pas été vaccinés depuis août dernier. Une simple rougeole aurait pu entraîner la mort d'un enfant non vacciné". Néanmoins, aucune victime n'a été enregistrée durant ce retard, lié au retrait du Pentavalent. Une opération de sensibilisation est "nécessaire", affirme le professeur Mostefa Khiati, chef de service de pédiatrie à l'hôpital d'El Harrach, et président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). La date de lancement de cette opération a été "très mal choisie", étant donné que les enfants sont en vacances, selon le Pr Khiati. "Une campagne de sensibilisation est indispensable, surtout que les vaccinations ont été interrompues pendant six mois. On va certainement avoir plusieurs absences, d'autant plus que les gens ne sont plus convaincus par la vaccination après ce qui est arrivé", prévient-il. Le ministère reconnait ainsi indirectement "la responsabilité du Pentavalent dans le décès des deux nourrissons", ajoute-t-il. "Le Pentavalent ne sera pas repris", pense le professeur Khiati. De son côté, le Dr Faïza Saïdi, médecin coordinatrice à la polyclinique des Anassers, à Alger lance "un appel aux parents afin qu'ils se rapprochent des centres de santé pour faire vacciner leurs enfants dans les plus brefs délais", précisant que les inoculations se feront tous les jours, entre 8 et 16 h. Placé en quarantaine depuis quatre mois, le vaccin Pentavalent a finalement été retiré pour se voir remplacé par deux anciens vaccins, le Tétravalent et l'HBV, dont les injections sont faites séparément. Le Dr Faïza précise que c'est à la suite d'une instruction relative à la mise en oeuvre des recommandations du comité national d'experts de la vaccination que le Pentavalent a été complètement retiré du circuit de vaccination et finalement remplacé par le Tétravalent et l'HBV. L'opération de vaccination des enfants a repris après plusieurs mois de suspension suite aux décès de deux nourrissons vaccinés au Pentavalent dans une clinique à Rouiba dans la banlieue d'Alger, a-t-on appris ce mercredi du ministère de la Santé. Suspecté d'être à l'origine des décès, le Pentavalent a finalement été remplacé par deux anciens vaccins, selon la même source. Sur la base des "recommandations des experts, nous maintenons le nouveau calendrier de vaccination en vigueur depuis le 24 avril 2016 tout en apportant des changements", détaille Slim Belkacem, conseiller à la communication du ministre de la santé. Les nourrissons qui n'ont pas été vaccinés feront l'objet d'un "calendrier de rattrapage et de consolidation à l'âge de 6 ans", assure la même source. Le 10 octobre, le ministère de la Santé avait décidé de retirer les lots de Pentavalent après la mort de deux nourrissons vaccinés dans une clinique à Rouiba. Le retrait du vaccin Pentavalent est "provisoire", étant donné que nous n'avons pas encore reçu les résultats de l'enquête, ajoute Slim Belkacem. "Les nourrissons n'ont pas été vaccinés depuis août dernier. Une simple rougeole aurait pu entraîner la mort d'un enfant non vacciné". Néanmoins, aucune victime n'a été enregistrée durant ce retard, lié au retrait du Pentavalent. Une opération de sensibilisation est "nécessaire", affirme le professeur Mostefa Khiati, chef de service de pédiatrie à l'hôpital d'El Harrach, et président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). La date de lancement de cette opération a été "très mal choisie", étant donné que les enfants sont en vacances, selon le Pr Khiati. "Une campagne de sensibilisation est indispensable, surtout que les vaccinations ont été interrompues pendant six mois. On va certainement avoir plusieurs absences, d'autant plus que les gens ne sont plus convaincus par la vaccination après ce qui est arrivé", prévient-il. Le ministère reconnait ainsi indirectement "la responsabilité du Pentavalent dans le décès des deux nourrissons", ajoute-t-il. "Le Pentavalent ne sera pas repris", pense le professeur Khiati. De son côté, le Dr Faïza Saïdi, médecin coordinatrice à la polyclinique des Anassers, à Alger lance "un appel aux parents afin qu'ils se rapprochent des centres de santé pour faire vacciner leurs enfants dans les plus brefs délais", précisant que les inoculations se feront tous les jours, entre 8 et 16 h. Placé en quarantaine depuis quatre mois, le vaccin Pentavalent a finalement été retiré pour se voir remplacé par deux anciens vaccins, le Tétravalent et l'HBV, dont les injections sont faites séparément. Le Dr Faïza précise que c'est à la suite d'une instruction relative à la mise en oeuvre des recommandations du comité national d'experts de la vaccination que le Pentavalent a été complètement retiré du circuit de vaccination et finalement remplacé par le Tétravalent et l'HBV.