Dans leur lutte contre le terrorisme, la justice et les services de sécurité ont placé plusieurs dizaines de milliers de personnes sous surveillance étroite. Le nombre d'individus poursuivis pour crimes terroristes et inscrits sur la base de données du ministère de la Justice s'élevait au 21 décembre à 54.457 personnes, a révélé, Tayeb Louh. Dans leur lutte contre le terrorisme, la justice et les services de sécurité ont placé plusieurs dizaines de milliers de personnes sous surveillance étroite. Le nombre d'individus poursuivis pour crimes terroristes et inscrits sur la base de données du ministère de la Justice s'élevait au 21 décembre à 54.457 personnes, a révélé, Tayeb Louh. Le ministre de la Justice répondait aux questions des membres de la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l'Homme du Conseil de la nation. Le ministre de la Justice, dont les propos ont été rapportés par l'agence officielle, a rappelé que son département avait mis en place une "base de données centralisée et sécurisée pour les individus poursuivis pour crime terroristes » pour faciliter le « suivi des listes des individus poursuivis pour des faits à caractère terroriste y compris ceux ayant bénéficié des mesures de la loi sur la réconciliation nationale". Selon lui, une application informatique spécifique a été mise en place sous la direction des procureurs généraux près les cours de justice afin de mettre à jour cette base de données. Une autre base de données centralisée et sécurisée relative aux interdictions de quitter le territoire a été mise en place. Ainsi, "les juridictions compétentes signaient électroniquement les interdictions, les prorogations ou la levée d'interdiction au niveau d'une application de gestion du dossier judiciaire qui sont envoyées aux services de police judiciaire pour permettre à ce corps de les consulter instantanément", a précisé le ministre. Le ministre de la Justice répondait aux questions des membres de la commission des affaires juridiques, administratives et des droits de l'Homme du Conseil de la nation. Le ministre de la Justice, dont les propos ont été rapportés par l'agence officielle, a rappelé que son département avait mis en place une "base de données centralisée et sécurisée pour les individus poursuivis pour crime terroristes » pour faciliter le « suivi des listes des individus poursuivis pour des faits à caractère terroriste y compris ceux ayant bénéficié des mesures de la loi sur la réconciliation nationale". Selon lui, une application informatique spécifique a été mise en place sous la direction des procureurs généraux près les cours de justice afin de mettre à jour cette base de données. Une autre base de données centralisée et sécurisée relative aux interdictions de quitter le territoire a été mise en place. Ainsi, "les juridictions compétentes signaient électroniquement les interdictions, les prorogations ou la levée d'interdiction au niveau d'une application de gestion du dossier judiciaire qui sont envoyées aux services de police judiciaire pour permettre à ce corps de les consulter instantanément", a précisé le ministre.